Un médicament améliore la marche chez des malades atteints de sclérose en plaques et semble bien toléré, selon les résultats d'un essai clinique sur 300 personnes publiés vendredi dans la revue médicale The Lancet. L'essai clinique de phase III (dernière étape avant la demande de mise sur le marché) a été conduit par Andrew Goodman (université de Rochester, New York) et ses collègues dans 33 centres de lutte contre la sclérose en plaques (SEP) aux Etats-Unis et au Canada. 301 personnes atteintes de SEP, âgées entre 18 et 70 ans, ont reçu pendant 14 semaines soit le médicament fampridine (10 mg deux fois par jour), soit un placebo. La proportion des malades dont la vitesse de marche s'est améliorée était nettement supérieure dans le groupe traité avec la fampridine (35%) que dans le groupe témoin ayant reçu le placebo (8%), selon les résultats de cet essai. La SEP, maladie neurologique particulièrement invalidante, provoque une dégradation de la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses (cerveau, moelle épinière et nerf optique), ce qui ralentit la vitesse de conduction de l'influx nerveux. Cette maladie chronique, qui touche le plus souvent le jeune adulte, concerne quelque 80.000 personnes en France et 350.000 en Europe. La fampridine n'agit pas sur le processus de démyélinisation mais contribue à améliorer la transmission de l'influx nerveux. La société Acorda Therapeutics, qui a développé ce traitement, a déposé ce mois-ci une demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de l'Agence américaine des médicaments (FDA). Un médicament améliore la marche chez des malades atteints de sclérose en plaques et semble bien toléré, selon les résultats d'un essai clinique sur 300 personnes publiés vendredi dans la revue médicale The Lancet. L'essai clinique de phase III (dernière étape avant la demande de mise sur le marché) a été conduit par Andrew Goodman (université de Rochester, New York) et ses collègues dans 33 centres de lutte contre la sclérose en plaques (SEP) aux Etats-Unis et au Canada. 301 personnes atteintes de SEP, âgées entre 18 et 70 ans, ont reçu pendant 14 semaines soit le médicament fampridine (10 mg deux fois par jour), soit un placebo. La proportion des malades dont la vitesse de marche s'est améliorée était nettement supérieure dans le groupe traité avec la fampridine (35%) que dans le groupe témoin ayant reçu le placebo (8%), selon les résultats de cet essai. La SEP, maladie neurologique particulièrement invalidante, provoque une dégradation de la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses (cerveau, moelle épinière et nerf optique), ce qui ralentit la vitesse de conduction de l'influx nerveux. Cette maladie chronique, qui touche le plus souvent le jeune adulte, concerne quelque 80.000 personnes en France et 350.000 en Europe. La fampridine n'agit pas sur le processus de démyélinisation mais contribue à améliorer la transmission de l'influx nerveux. La société Acorda Therapeutics, qui a développé ce traitement, a déposé ce mois-ci une demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de l'Agence américaine des médicaments (FDA).