La société algérienne de Néphrologie dialyse et transplantation (SANDT), a appelé mardi dernier à la mise en place immédiate d'un programme national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale chronique en Algérie. Lors d'une conférence-débat au siège du quotidien El Moudjahid, à l'occasion de la journée mondiale du rein célébrée le 12 mars prochain, le président de l'association, M. Tahar Rayane a précisé que "si cette maladie n'est pas dépistée et traitée à temps, elle entraîne l'insuffisance rénale chronique terminale qui nécessite une prise en charge par les méthodes de dialyse et de transplantation". Il a précisé, que "le nombre d'Algériens arrivant à ce stade peut être estimé à 4500 nouveaux cas par an sur une population de 34 millions d'habitants. La mise en place d'un tel programme de prévention pourrait baisser de 3% l'incidence de cette maladie", ajoute-t-on de même source. Il a plaidé, à cet effet, pour "un diagnostic précoce et une prise en charge rapide avant que la situation ne s'aggrave", indiquant que "le nombre de cas pourrait atteindre les 30.000 d'ici les vingt prochaines années" , précisant que le nombre des malades atteints d'insuffisance rénale chronique en 2008 a atteint 13.000 cas. Concernant le chiffre attendu pour 2010 (20.000 cas), le président de la SANDT a estimé que "30% de ces malades nécessiteront une greffe de rein, 55% des séances d'hémodialyse au niveau des cliniques et 10% nécessiteront une dialyse péritonéale". Concernant le traitement de cette maladie, l'intervenant a précisé qu'un nouveau médicament de deuxième génération, à savoir l'érythropoïèse injectable, bientôt disponible sur le marché national, sera capable de dispenser le malade d'une greffe rénale. S'agissant du nombre d'insuffisants rénaux ayant bénéficié d'une greffe rénale depuis 1980, date du début des greffes en Algérie, le Pr. Rayane a avancé le chiffre de 900 cas, dont 500 en Algérie en précisant que quelque 100 greffes ont été effectuées en 2008. M. Rayane a indiqué aussi que son association lançait un appel urgent en faveur des acteurs impliqués dans la prise en charge de cette pathologie (ministère de la Santé, caisse de sécurité sociale, associations de malades) pour élaborer un plan d'action et un réseau de santé pour la prévention de cette maladie. Ce plan d'action, sera basé sur le précocité du diagnostic, la mise en oeuvre d'une thérapeutique appropriée, l'optimisation de la prise en charge du malade, ainsi que la mise en place d'un réseau de santé. Il sera également questions, dans ce programme, d'initier et engager un plan d'action en vue d'optimiser les différentes thérapies substitutives rénales (Hémodialyse, dialyse Péritonéale et transplantation rénale) Il s'agit aussi, selon M. Rayane, d'introduire et développer la transplantation rénale à partir du donneur cadavérique tout en continuant à pratiquer la greffe à partir de donneur vivant en élargissant le cercle à d'autres donneurs (conjoints, cousins, beaux parents, etc). "Face à l'insuffisance de donneurs potentiels, limités aux seuls parents du premier degré du malade, avec les problèmes de compatibilité que cela suppose, et devant l'accroissement du nombre d'insuffisants rénaux, le recours au prélèvement sur cadavre, autorisé par la loi et la religion, constitue la solution la plus indiquée pour le traitement de cette pathologie", a-t-il souligné. Le spécialiste a appelé, en outre, au nom de son association à la ratification par les autorités de la tutelle, de la déclaration d'Istanbul, qui bannit tout trafic et commercialisation d'organes. La société algérienne de Néphrologie dialyse et transplantation (SANDT), a appelé mardi dernier à la mise en place immédiate d'un programme national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale chronique en Algérie. Lors d'une conférence-débat au siège du quotidien El Moudjahid, à l'occasion de la journée mondiale du rein célébrée le 12 mars prochain, le président de l'association, M. Tahar Rayane a précisé que "si cette maladie n'est pas dépistée et traitée à temps, elle entraîne l'insuffisance rénale chronique terminale qui nécessite une prise en charge par les méthodes de dialyse et de transplantation". Il a précisé, que "le nombre d'Algériens arrivant à ce stade peut être estimé à 4500 nouveaux cas par an sur une population de 34 millions d'habitants. La mise en place d'un tel programme de prévention pourrait baisser de 3% l'incidence de cette maladie", ajoute-t-on de même source. Il a plaidé, à cet effet, pour "un diagnostic précoce et une prise en charge rapide avant que la situation ne s'aggrave", indiquant que "le nombre de cas pourrait atteindre les 30.000 d'ici les vingt prochaines années" , précisant que le nombre des malades atteints d'insuffisance rénale chronique en 2008 a atteint 13.000 cas. Concernant le chiffre attendu pour 2010 (20.000 cas), le président de la SANDT a estimé que "30% de ces malades nécessiteront une greffe de rein, 55% des séances d'hémodialyse au niveau des cliniques et 10% nécessiteront une dialyse péritonéale". Concernant le traitement de cette maladie, l'intervenant a précisé qu'un nouveau médicament de deuxième génération, à savoir l'érythropoïèse injectable, bientôt disponible sur le marché national, sera capable de dispenser le malade d'une greffe rénale. S'agissant du nombre d'insuffisants rénaux ayant bénéficié d'une greffe rénale depuis 1980, date du début des greffes en Algérie, le Pr. Rayane a avancé le chiffre de 900 cas, dont 500 en Algérie en précisant que quelque 100 greffes ont été effectuées en 2008. M. Rayane a indiqué aussi que son association lançait un appel urgent en faveur des acteurs impliqués dans la prise en charge de cette pathologie (ministère de la Santé, caisse de sécurité sociale, associations de malades) pour élaborer un plan d'action et un réseau de santé pour la prévention de cette maladie. Ce plan d'action, sera basé sur le précocité du diagnostic, la mise en oeuvre d'une thérapeutique appropriée, l'optimisation de la prise en charge du malade, ainsi que la mise en place d'un réseau de santé. Il sera également questions, dans ce programme, d'initier et engager un plan d'action en vue d'optimiser les différentes thérapies substitutives rénales (Hémodialyse, dialyse Péritonéale et transplantation rénale) Il s'agit aussi, selon M. Rayane, d'introduire et développer la transplantation rénale à partir du donneur cadavérique tout en continuant à pratiquer la greffe à partir de donneur vivant en élargissant le cercle à d'autres donneurs (conjoints, cousins, beaux parents, etc). "Face à l'insuffisance de donneurs potentiels, limités aux seuls parents du premier degré du malade, avec les problèmes de compatibilité que cela suppose, et devant l'accroissement du nombre d'insuffisants rénaux, le recours au prélèvement sur cadavre, autorisé par la loi et la religion, constitue la solution la plus indiquée pour le traitement de cette pathologie", a-t-il souligné. Le spécialiste a appelé, en outre, au nom de son association à la ratification par les autorités de la tutelle, de la déclaration d'Istanbul, qui bannit tout trafic et commercialisation d'organes.