Une application scrupuleuse et rigoureuse des décisions de réduction du niveau de production de pétrole des pays de l'OPEP serait une meilleure solution pour le maintien des cours du baril de pétrole, plutôt qu'une nouvelle diminution de production, a notamment affirmé, Nordine Ait Laoussine, expert algérien et ancien ministre de l'Energie, dans une déclaration faite hier à l'APS. A la veille de la réunion de l'OPEP à Vienne, cet expert énergétique estime que les 4,2 millions de baril par jour extraits du marché international suffisent largement pour éviter une dégringolade des cours du baril de pétrole, pourvu que les pays membres appliquent à la lettre les recommandations et les accords conclus à Oran le 17 décembre dernier. L'analyse faite par Ait Laoussine paraît logique et fiable dans la mesure où le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khalil, a souligné, mercredi dernier, que l'application de l'accord d'Oran n'est suivie qu'à 80 %, ce qui démontre que des efforts doivent encore être consentis pour contribuer à l'équilibre des prix du baril. L'Opep aura à trancher, lors de sa réunion ministérielle prévue aujourd'hui à Vienne, pour une nouvelle réduction de l'offre pour soutenir les cours de l'or noir sur le marché mondial ou un maintien du plafond actuel de production dans l'attente des effets des précédentes baisses décidées par l'Organisation durant les derniers mois de 2008 rapporte l'APS qui ajoute que selon des analystes, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait réduire son offre au vu des résultats obtenus ces derniers mois à la faveur de la réduction décidée à Oran qui a permis de soutenir les prix en dépit d'une conjoncture difficile. Pour rappel, l'Opep a décidé durant les derniers mois de 2008 de retirer 4,2 millions de barils par jour (mbj) du marché pour l'ajuster à une consommation d'or noir déclinant et faire remonter les prix qui s'étaient écroulés jusqu'à 32,4 dollars. Par ailleurs, les rapports établis vendredi par l'OPEP et l'AIE convergent vers des révisions à la baisse de la demande pétrolière mondiale, prônant une nouvelle baisse de la production. L'effondrement des prix, jusqu'à 32,4 dollars le baril mi-décembre, a été enrayé depuis le début de l'année. Les cours se sont stabilisés au-dessus de 40 dollars mais restent loin des 75 dollars souhaités par l'Opep, qui assure 40% de l'offre mondiale de brut. L'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui a revu à nouveau à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole 2009 (84,4 mbj), estime que les baisses de production de l'Opep commencent à porter leurs fruits et à faire remonter les prix. Mais sur le terrain, entre la réduction et le maintien de la production, l'issue est incertaine c'est pourquoi d'aucuns affirment que toutes les options restent ouvertes. L'Algérie a prévenu que si l'Opep n'agissait pas dans le sens d'une réduction de l'offre, "les prix risquent de chuter davantage", a dit le ministre de l'Energie et des Mines. L'Iran, un important producteur au sein de l'Organisation, a également prôné une nouvelle baisse de production lors de la réunion de dimanche dernier. Une application scrupuleuse et rigoureuse des décisions de réduction du niveau de production de pétrole des pays de l'OPEP serait une meilleure solution pour le maintien des cours du baril de pétrole, plutôt qu'une nouvelle diminution de production, a notamment affirmé, Nordine Ait Laoussine, expert algérien et ancien ministre de l'Energie, dans une déclaration faite hier à l'APS. A la veille de la réunion de l'OPEP à Vienne, cet expert énergétique estime que les 4,2 millions de baril par jour extraits du marché international suffisent largement pour éviter une dégringolade des cours du baril de pétrole, pourvu que les pays membres appliquent à la lettre les recommandations et les accords conclus à Oran le 17 décembre dernier. L'analyse faite par Ait Laoussine paraît logique et fiable dans la mesure où le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khalil, a souligné, mercredi dernier, que l'application de l'accord d'Oran n'est suivie qu'à 80 %, ce qui démontre que des efforts doivent encore être consentis pour contribuer à l'équilibre des prix du baril. L'Opep aura à trancher, lors de sa réunion ministérielle prévue aujourd'hui à Vienne, pour une nouvelle réduction de l'offre pour soutenir les cours de l'or noir sur le marché mondial ou un maintien du plafond actuel de production dans l'attente des effets des précédentes baisses décidées par l'Organisation durant les derniers mois de 2008 rapporte l'APS qui ajoute que selon des analystes, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait réduire son offre au vu des résultats obtenus ces derniers mois à la faveur de la réduction décidée à Oran qui a permis de soutenir les prix en dépit d'une conjoncture difficile. Pour rappel, l'Opep a décidé durant les derniers mois de 2008 de retirer 4,2 millions de barils par jour (mbj) du marché pour l'ajuster à une consommation d'or noir déclinant et faire remonter les prix qui s'étaient écroulés jusqu'à 32,4 dollars. Par ailleurs, les rapports établis vendredi par l'OPEP et l'AIE convergent vers des révisions à la baisse de la demande pétrolière mondiale, prônant une nouvelle baisse de la production. L'effondrement des prix, jusqu'à 32,4 dollars le baril mi-décembre, a été enrayé depuis le début de l'année. Les cours se sont stabilisés au-dessus de 40 dollars mais restent loin des 75 dollars souhaités par l'Opep, qui assure 40% de l'offre mondiale de brut. L'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui a revu à nouveau à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole 2009 (84,4 mbj), estime que les baisses de production de l'Opep commencent à porter leurs fruits et à faire remonter les prix. Mais sur le terrain, entre la réduction et le maintien de la production, l'issue est incertaine c'est pourquoi d'aucuns affirment que toutes les options restent ouvertes. L'Algérie a prévenu que si l'Opep n'agissait pas dans le sens d'une réduction de l'offre, "les prix risquent de chuter davantage", a dit le ministre de l'Energie et des Mines. L'Iran, un important producteur au sein de l'Organisation, a également prôné une nouvelle baisse de production lors de la réunion de dimanche dernier.