Le secrétaire général du SATEF, M. Mohamed Salam Sadali, a animé hier, au siège du syndicat à Tizi Ouzou, une conférence de presse pour dénoncer ce qu'il a qualifié de «complot» contre les syndicats autonomes. Selon le conférencier, la démarche a consisté dans un premier temps par la création de «clones»des syndicats. Selon M. Sadali, le but est de semer la confusion parmi les travailleurs de l'éducation. Le SG du syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation, tout en dénonçant la tentative de créer une aile parallèle du SATEF, menace de recourir à la justice. Il dira, à ce propos, qu'«on nous laisse travailler, sinon, nous déposerons plainte auprès du bureau international du travail (BIT) et qu'on ne nous accuse pas ensuite d'anti-patriotisme». Saisissant l'occasion de la conférence de presse, M. Sadali fera remarquer qu'en dépit de la dégradation du pouvoir d'achat et de l'inflation qui n'a rien de passagère, les salaires des travailleurs ne connaissent pas d'augmentation et certains enseignants ne perçoivent même pas leur paie régulièrement, à l'instar des contractuels de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, selon une enseignante, qui est contractuelle depuis 07 ans, «les contractuels ne savent même pas s'ils sont considérés comme des travailleurs, car ils n'ont même pas le droit à une fiche de pays. Pour perçevoir nos salaires, nous devons les interpeler à maintes reprises avant qu'ils ne daignent, enfin, nous verser un mois ou, dans le meilleur des cas, trois mois». Cette intervenante témoigne que depuis 4 ans, elle est payée de cette façon. Par ailleurs, elle dénonce l'injustice que subissent exclusivement les contractuels de la wilaya de Tizi Ouzou, qui n'ont droit qu'à des contrats de 03 mois alors qu'ailleurs, ces derniers sont d'une année et leur congé n'est pas payé, contrairement à leurs camarades des autres wilayas. Notons enfin que les syndicats autonomes de l'éducation, préparent une rencontre à Alger pendant les vacances scolaires afin de débattre du droit syndical, des libertés et des droits de l'homme. Le secrétaire général du SATEF, M. Mohamed Salam Sadali, a animé hier, au siège du syndicat à Tizi Ouzou, une conférence de presse pour dénoncer ce qu'il a qualifié de «complot» contre les syndicats autonomes. Selon le conférencier, la démarche a consisté dans un premier temps par la création de «clones»des syndicats. Selon M. Sadali, le but est de semer la confusion parmi les travailleurs de l'éducation. Le SG du syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation, tout en dénonçant la tentative de créer une aile parallèle du SATEF, menace de recourir à la justice. Il dira, à ce propos, qu'«on nous laisse travailler, sinon, nous déposerons plainte auprès du bureau international du travail (BIT) et qu'on ne nous accuse pas ensuite d'anti-patriotisme». Saisissant l'occasion de la conférence de presse, M. Sadali fera remarquer qu'en dépit de la dégradation du pouvoir d'achat et de l'inflation qui n'a rien de passagère, les salaires des travailleurs ne connaissent pas d'augmentation et certains enseignants ne perçoivent même pas leur paie régulièrement, à l'instar des contractuels de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, selon une enseignante, qui est contractuelle depuis 07 ans, «les contractuels ne savent même pas s'ils sont considérés comme des travailleurs, car ils n'ont même pas le droit à une fiche de pays. Pour perçevoir nos salaires, nous devons les interpeler à maintes reprises avant qu'ils ne daignent, enfin, nous verser un mois ou, dans le meilleur des cas, trois mois». Cette intervenante témoigne que depuis 4 ans, elle est payée de cette façon. Par ailleurs, elle dénonce l'injustice que subissent exclusivement les contractuels de la wilaya de Tizi Ouzou, qui n'ont droit qu'à des contrats de 03 mois alors qu'ailleurs, ces derniers sont d'une année et leur congé n'est pas payé, contrairement à leurs camarades des autres wilayas. Notons enfin que les syndicats autonomes de l'éducation, préparent une rencontre à Alger pendant les vacances scolaires afin de débattre du droit syndical, des libertés et des droits de l'homme.