L'Union africaine (UA) a réitéré hier sa demande pour la suspension du mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du président soudanais Omar Hassan Al-Bechir. Dans le but d'examiner la procédure judiciaire lancée par la CPI à l'encontre du président soudanais, une réunion de deux jours se tient à Addis Abeba regroupant un "panel d'éminentes personnalités", mis en place par l'UA et présidé par l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki. La Commissaire Elizabeth Tankeu, représentante de la Commission de l'UA au sein du panel, a déploré que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pas prêté attention à la demande faite par l'UA au sujet du mandat d'arrêt contre le président soudanais. "L'UA appelle une fois de plus le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités: à suspendre le mandat d'arrêt et à donner une chance à la paix au Darfour", a souligné M. Tankeu. Cette décision de la CPI, estime la responsable africaine risque d'entraîner des conséquences graves non seulement sur tout le processus de paix au Darfour, mais aussi dans le reste du territoire soudanais L'Union africaine (UA) a réitéré hier sa demande pour la suspension du mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du président soudanais Omar Hassan Al-Bechir. Dans le but d'examiner la procédure judiciaire lancée par la CPI à l'encontre du président soudanais, une réunion de deux jours se tient à Addis Abeba regroupant un "panel d'éminentes personnalités", mis en place par l'UA et présidé par l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki. La Commissaire Elizabeth Tankeu, représentante de la Commission de l'UA au sein du panel, a déploré que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pas prêté attention à la demande faite par l'UA au sujet du mandat d'arrêt contre le président soudanais. "L'UA appelle une fois de plus le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités: à suspendre le mandat d'arrêt et à donner une chance à la paix au Darfour", a souligné M. Tankeu. Cette décision de la CPI, estime la responsable africaine risque d'entraîner des conséquences graves non seulement sur tout le processus de paix au Darfour, mais aussi dans le reste du territoire soudanais