De 325 millions de dollars US, les investissements chutent à 167 millions USD, soit moins 49%. De tous les marchés où opère le conglomérat égyptien, seul l'Algérie enregistre une baisse aussi importante dans les investissements. De 325 millions de dollars US, les investissements chutent à 167 millions USD, soit moins 49%. De tous les marchés où opère le conglomérat égyptien, seul l'Algérie enregistre une baisse aussi importante dans les investissements. L'Algérie serait en passe de devenir pour le groupe égyptien des télécommunications, Orascom Telecom ce que les spécialistes du management classent dans leur matrice d'analyse comme marché «vache à lait» c'est à dire générateur d'un chiffre d'affaires élevé, de profits exceptionnel pour des investissements de moins en moinspénalisants. En effet il est constaté un «désinvestissement» massif en Algérie pour des investissements, tout aussi importants sur d'autres marchés. C'est du moins ce que suggère la lecture des états financiers consolidés d'Orascom telecom holding (OTH) publiés le 16 mars dernier et repris par plusieurs sites d'information dont «tsa-algerie.com». De 325 millions de dollars US, les investissements chutent à 167 millions USD, soit moins 49%. De tous les marchés où opère le conglomérat égyptien, seul l'Algérie enregistre une baisse aussi importante dans les investissements. Si nous devions apprécier cette baisse en Parité de pouvoir d'achat (PPA) du dollar US entre fin 2007 et 2008, la baisse serait plus significative eu égard à la chute de la valeur réelle du dollar américain durant l'année 2008 face aux principales monnaies. Il semblerait même que le recul des engagements d'Orascom Telecom en Algérie soit inscrit dans une logique tendancielle. Les deux derniers exercices ont confirmé le recul enregistré dès 2006, année durant laquelle les investissements ont été de l'ordre de 392 millions de dollars US. Cela est d'autant plus vrai qu'OTH a maintenu son niveau d'investissement presque au même niveau, soit à 1,89 milliard USD. Le recul des investissements va se poursuivre durant 2009, prévoit encore le bilan d'Orascom qui part de l'orientation donnée pour aller vers de plus grandes réductions de coûts. Le groupe égyptien aspire à réduire encore de 10% ses dépenses, ceci en dépit d'agrégats financiers enviables. OTA a enregistré une croissance de ses revenus en 2008 de 16% comparativement à la même période un an auparavant. Ce qui correspond à un chiffre d'affaires de 2,04 milliards de dollars. C'est de loin, le plus gros revenu du holding. Le second plus vaste marché d'Orascom est au Pakistan où Mobilik réalise un CA de 1,2 milliard USD suivi de Mobinil en Egypte (0,7 milliard US), Tunisiana en Tunisie (0,26 milliard USD) et Banglalink au Bangladesh (0,19 milliard USD). Il faut signaler au passage que ces résultats n'incluent pas les réalisations en dehors du GSM, à l'image de Ring, filiale versée dans les services de télécommunications, et dont l'activité est très dense en Algérie notamment dans la distribution de terminaux de grands fabricants mondiaux. L'EBIDTA d'OTA (revenus avant intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions) s'est élevé à 1,29 milliard de dollars, en hausse de 16% par rapport à 2007. Quant à la marge brute opérationnelle, elle s'est confirmée au niveau record de 63%, plaçant ainsi, OTA, communément connue sous le nom commercial de Djezzy, comme étant la filiale la plus rentable d'Orascom Telecom et l'un des opérateurs télécoms les plus performants de la région. Côté abonnés, l'opérateurdéclaré dominant sur le marché algérien par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) avec 64,7 % de parts de marché, a connu une fin d'année difficile. En un seul trimestre (septembre à décembre), Djezzy a perdu plus de 346.000 abonnés suite à la désactivation de puces non identifiées. Ceci n'a pas empêché l'opérateur d'enrichir son parc de 5 % sur une année pour atteindre 14,1 millions d'abonnés (13,38 millions à fin 2007. Le rendement par abonné accuse lui aussi un recul. Une légère baisse du revenu mensuel moyen par abonné (ARPU) qui passe de 12,1 dollars à 11,8 est signalé dans le bilan. Enfin, le Churn (abonnés quittant Djezzy pour un opérateur concurrent) s'établit à 12,5%, en hausse de 2,5% par rapport à 2007. Le groupe traîne, par ailleurs, le boulet d'une lourde dette s'élevant à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros et une chute de la valeur de son action en Bourse. Le groupe égyptien est passé à une nouvelle étape pour soutenir son cours en Bourse. Orascom Telecom a ainsi lancé un programme de rachat de 23,59 millions de ses propres actions, représentant 2,3% du capital de l'opérateur. Les entreprises cotées en Bourse recourent régulièrement aux rachats d'actions pour soutenir leurs cours ou les redistribuer à leurs salariés. Mais des rachats de cet ordre de grandeur restent tout de même singuliers. L'Algérie serait en passe de devenir pour le groupe égyptien des télécommunications, Orascom Telecom ce que les spécialistes du management classent dans leur matrice d'analyse comme marché «vache à lait» c'est à dire générateur d'un chiffre d'affaires élevé, de profits exceptionnel pour des investissements de moins en moinspénalisants. En effet il est constaté un «désinvestissement» massif en Algérie pour des investissements, tout aussi importants sur d'autres marchés. C'est du moins ce que suggère la lecture des états financiers consolidés d'Orascom telecom holding (OTH) publiés le 16 mars dernier et repris par plusieurs sites d'information dont «tsa-algerie.com». De 325 millions de dollars US, les investissements chutent à 167 millions USD, soit moins 49%. De tous les marchés où opère le conglomérat égyptien, seul l'Algérie enregistre une baisse aussi importante dans les investissements. Si nous devions apprécier cette baisse en Parité de pouvoir d'achat (PPA) du dollar US entre fin 2007 et 2008, la baisse serait plus significative eu égard à la chute de la valeur réelle du dollar américain durant l'année 2008 face aux principales monnaies. Il semblerait même que le recul des engagements d'Orascom Telecom en Algérie soit inscrit dans une logique tendancielle. Les deux derniers exercices ont confirmé le recul enregistré dès 2006, année durant laquelle les investissements ont été de l'ordre de 392 millions de dollars US. Cela est d'autant plus vrai qu'OTH a maintenu son niveau d'investissement presque au même niveau, soit à 1,89 milliard USD. Le recul des investissements va se poursuivre durant 2009, prévoit encore le bilan d'Orascom qui part de l'orientation donnée pour aller vers de plus grandes réductions de coûts. Le groupe égyptien aspire à réduire encore de 10% ses dépenses, ceci en dépit d'agrégats financiers enviables. OTA a enregistré une croissance de ses revenus en 2008 de 16% comparativement à la même période un an auparavant. Ce qui correspond à un chiffre d'affaires de 2,04 milliards de dollars. C'est de loin, le plus gros revenu du holding. Le second plus vaste marché d'Orascom est au Pakistan où Mobilik réalise un CA de 1,2 milliard USD suivi de Mobinil en Egypte (0,7 milliard US), Tunisiana en Tunisie (0,26 milliard USD) et Banglalink au Bangladesh (0,19 milliard USD). Il faut signaler au passage que ces résultats n'incluent pas les réalisations en dehors du GSM, à l'image de Ring, filiale versée dans les services de télécommunications, et dont l'activité est très dense en Algérie notamment dans la distribution de terminaux de grands fabricants mondiaux. L'EBIDTA d'OTA (revenus avant intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions) s'est élevé à 1,29 milliard de dollars, en hausse de 16% par rapport à 2007. Quant à la marge brute opérationnelle, elle s'est confirmée au niveau record de 63%, plaçant ainsi, OTA, communément connue sous le nom commercial de Djezzy, comme étant la filiale la plus rentable d'Orascom Telecom et l'un des opérateurs télécoms les plus performants de la région. Côté abonnés, l'opérateurdéclaré dominant sur le marché algérien par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) avec 64,7 % de parts de marché, a connu une fin d'année difficile. En un seul trimestre (septembre à décembre), Djezzy a perdu plus de 346.000 abonnés suite à la désactivation de puces non identifiées. Ceci n'a pas empêché l'opérateur d'enrichir son parc de 5 % sur une année pour atteindre 14,1 millions d'abonnés (13,38 millions à fin 2007. Le rendement par abonné accuse lui aussi un recul. Une légère baisse du revenu mensuel moyen par abonné (ARPU) qui passe de 12,1 dollars à 11,8 est signalé dans le bilan. Enfin, le Churn (abonnés quittant Djezzy pour un opérateur concurrent) s'établit à 12,5%, en hausse de 2,5% par rapport à 2007. Le groupe traîne, par ailleurs, le boulet d'une lourde dette s'élevant à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros et une chute de la valeur de son action en Bourse. Le groupe égyptien est passé à une nouvelle étape pour soutenir son cours en Bourse. Orascom Telecom a ainsi lancé un programme de rachat de 23,59 millions de ses propres actions, représentant 2,3% du capital de l'opérateur. Les entreprises cotées en Bourse recourent régulièrement aux rachats d'actions pour soutenir leurs cours ou les redistribuer à leurs salariés. Mais des rachats de cet ordre de grandeur restent tout de même singuliers.