«Il a été constaté une nette augmentation de certaines maladies graves au sein du collectif des travailleurs telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), l'hypertension artérielle (HTA), le diabète et les dyslipidémies (liées aux troubles du métabolisme lipidique).» «Il a été constaté une nette augmentation de certaines maladies graves au sein du collectif des travailleurs telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), l'hypertension artérielle (HTA), le diabète et les dyslipidémies (liées aux troubles du métabolisme lipidique).» Une enquête menée récemment par les médecins du travail du groupe Sonatrach a fait ressortir un lien de causalité entre la qualité de l'alimentation et l'augmentation de certaines maladies graves. «Au terme de l'expérience vécue par les médecins du travail de Sonatrach au cours de leurs visites médicales sur les sites du groupe, il a été constaté une nette augmentation de certaines maladies graves au sein du collectif des travailleurs telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), l'hypertension artérielle (HTA), le diabète et les dyslipidémies (liées aux troubles du métabolisme lipidique).» lit-on dans un rapport détaillé émanant de l'équipe « Plan alimentaire ». Les conclusions de l'enquête ont bénéficié d'une large communication, notamment dans les revues institutionnelles du groupe. Sonatrach a choisi de mener son enquête au niveau de la Division Production, région de Hassi Messaoud, retenue comme unité pilote, car « présentant toutes les caractéristiques tant sur le plan humain que technique ». Sur une population globale soumise à la relève (SR) de 1.385 personnes toutes catégories socioprofessionnelles confondues, 982 personnes, soit 71% (moyenne d'âge 41 ans) ont été enquêtées. Les paramètres adoptés reposent sur les caractéristiques de la population soumise à relève (SR) ayant pris part à l'enquête nutritionnelle (répartition selon l'âge et l'ancienneté dans l'entreprise); le rapport entre la consommation alimentaire, la dépense énergétique journalière de la population enquêtée et les facteurs de risque qui peuvent en découler et enfin l'analyse des menus proposés par la Division Intendance au niveau des différents restaurants. Les résultats de l'enquête ont été scindés en quatre plans : médical, la consommation alimentaire (quantitatif, qualitatif), l'équilibre nutritionnel ainsi que la pratique d'une activité physique ou sportive. Les enquêteurs ont recensé des maladies graves telle que le diabète insulino-dépendant (DID) 0,3 et le diabète non insulino-dépendant (DNID) 2%. L'hypertension artérielle (HTA) 3% et HTA-DNID 0,2%, dyslipidémie 4%. Surpoids (Indice de masse corporelle (IMC) de 25 à 43%) et de l'obésité (IMC 30 : 8%). S'agissant de la consommation alimentaire, il est observé un apport énergétique total élevé : (2974+-627 versus apports nutritionnels conseillés (ANC) 2200.3200 Kcal). Si l'apport en glucides est faible, celui en protéines et lipides est élevé. Alors que sur le plan qualitatif, l'étude relève une consommation importante de protéines d'origine animale, de cholestérol et d'acides gras saturés, et faible en acide gras mono et poly insaturés. Pour les médecins du travail de Sonatrach « ce type d'alimentation a tendance à favoriser l'apparition d'autres facteurs de risque de maladies liées en partie à l'alimentation tels l'hypercholestérolémie, diabète et HTA.» Par ailleurs, au plan de l'équilibre nutritionnel, l'enquête estime qu'il y a «une répartition critiquable de l'apport énergétique total (AET %) dans la journée, comparée à celle proposée par les apports nutritionnels conseillés (ANC)». Si la consommation de pain, céréales, pommes de terre, féculents et autres légumes frais est jugée « satisfaisante », il est déploré une consommation «importante » de viande rouge et grasse. Tandis que l'apport en fibres est « conforme » aux recommandations nutritionnelles. «Les menus proposés aux travailleurs SR, riches en gras et protéines animales, ont tendance à favoriser le surpoids et même l'obésité, surtout lorsque les sujets sont sédentaires, c'est-à-dire n'exercent aucune activité physique et sportive.. » écrivent encore les rédacteurs du rapport. De l'étude, il ressort une proportion non négligeable de travailleurs (44%) qui pratique une activité sportive trois fois par semaine en moyenne. Outre la «nécessité» d'accroître les efforts de sensibilisation et d'éducation nutritionnelle, cette investigation a donné lieu à l'élaboration d'un plan alimentaire. Ce plan alimentaire destiné à servir de référence dans les bases de vie de l'entreprise au Sud dans un premier temps sera ensuite généralisé à l'ensemble des entités et structures du Groupe Sonatrach. Il a pour objectifs d' «assurer au collectif de Sonatrach une alimentation saine, équilibrée tant sur les plans qualitatif que quantitatif qui tienne compte de l'effort fourni au travail, de son impact sur la santé et qui vise à prévenir contre toute pathologie liée à un déséquilibre ou une mauvaise répartition des aliments dans la ration alimentaire.» conclut l'étude. Une enquête menée récemment par les médecins du travail du groupe Sonatrach a fait ressortir un lien de causalité entre la qualité de l'alimentation et l'augmentation de certaines maladies graves. «Au terme de l'expérience vécue par les médecins du travail de Sonatrach au cours de leurs visites médicales sur les sites du groupe, il a été constaté une nette augmentation de certaines maladies graves au sein du collectif des travailleurs telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), l'hypertension artérielle (HTA), le diabète et les dyslipidémies (liées aux troubles du métabolisme lipidique).» lit-on dans un rapport détaillé émanant de l'équipe « Plan alimentaire ». Les conclusions de l'enquête ont bénéficié d'une large communication, notamment dans les revues institutionnelles du groupe. Sonatrach a choisi de mener son enquête au niveau de la Division Production, région de Hassi Messaoud, retenue comme unité pilote, car « présentant toutes les caractéristiques tant sur le plan humain que technique ». Sur une population globale soumise à la relève (SR) de 1.385 personnes toutes catégories socioprofessionnelles confondues, 982 personnes, soit 71% (moyenne d'âge 41 ans) ont été enquêtées. Les paramètres adoptés reposent sur les caractéristiques de la population soumise à relève (SR) ayant pris part à l'enquête nutritionnelle (répartition selon l'âge et l'ancienneté dans l'entreprise); le rapport entre la consommation alimentaire, la dépense énergétique journalière de la population enquêtée et les facteurs de risque qui peuvent en découler et enfin l'analyse des menus proposés par la Division Intendance au niveau des différents restaurants. Les résultats de l'enquête ont été scindés en quatre plans : médical, la consommation alimentaire (quantitatif, qualitatif), l'équilibre nutritionnel ainsi que la pratique d'une activité physique ou sportive. Les enquêteurs ont recensé des maladies graves telle que le diabète insulino-dépendant (DID) 0,3 et le diabète non insulino-dépendant (DNID) 2%. L'hypertension artérielle (HTA) 3% et HTA-DNID 0,2%, dyslipidémie 4%. Surpoids (Indice de masse corporelle (IMC) de 25 à 43%) et de l'obésité (IMC 30 : 8%). S'agissant de la consommation alimentaire, il est observé un apport énergétique total élevé : (2974+-627 versus apports nutritionnels conseillés (ANC) 2200.3200 Kcal). Si l'apport en glucides est faible, celui en protéines et lipides est élevé. Alors que sur le plan qualitatif, l'étude relève une consommation importante de protéines d'origine animale, de cholestérol et d'acides gras saturés, et faible en acide gras mono et poly insaturés. Pour les médecins du travail de Sonatrach « ce type d'alimentation a tendance à favoriser l'apparition d'autres facteurs de risque de maladies liées en partie à l'alimentation tels l'hypercholestérolémie, diabète et HTA.» Par ailleurs, au plan de l'équilibre nutritionnel, l'enquête estime qu'il y a «une répartition critiquable de l'apport énergétique total (AET %) dans la journée, comparée à celle proposée par les apports nutritionnels conseillés (ANC)». Si la consommation de pain, céréales, pommes de terre, féculents et autres légumes frais est jugée « satisfaisante », il est déploré une consommation «importante » de viande rouge et grasse. Tandis que l'apport en fibres est « conforme » aux recommandations nutritionnelles. «Les menus proposés aux travailleurs SR, riches en gras et protéines animales, ont tendance à favoriser le surpoids et même l'obésité, surtout lorsque les sujets sont sédentaires, c'est-à-dire n'exercent aucune activité physique et sportive.. » écrivent encore les rédacteurs du rapport. De l'étude, il ressort une proportion non négligeable de travailleurs (44%) qui pratique une activité sportive trois fois par semaine en moyenne. Outre la «nécessité» d'accroître les efforts de sensibilisation et d'éducation nutritionnelle, cette investigation a donné lieu à l'élaboration d'un plan alimentaire. Ce plan alimentaire destiné à servir de référence dans les bases de vie de l'entreprise au Sud dans un premier temps sera ensuite généralisé à l'ensemble des entités et structures du Groupe Sonatrach. Il a pour objectifs d' «assurer au collectif de Sonatrach une alimentation saine, équilibrée tant sur les plans qualitatif que quantitatif qui tienne compte de l'effort fourni au travail, de son impact sur la santé et qui vise à prévenir contre toute pathologie liée à un déséquilibre ou une mauvaise répartition des aliments dans la ration alimentaire.» conclut l'étude.