Le spectre de l'abstention est présent dans l'esprit de tous les postulants à la magistrature suprême. Jamais menace d'une abstention massive n'a été aussi présente et aussi pesante. Le spectre de l'abstention est présent dans l'esprit de tous les postulants à la magistrature suprême. Jamais menace d'une abstention massive n'a été aussi présente et aussi pesante. C'est depuis treize jours que les candidats à l'élection présidentielle du 9 avril sillonnent le pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest. De multiples haltes et autant de meetings et de rencontres de proximité avec les citoyens pour s'enquérir de leurs préoccupations. Les grands axes et parfois les petits détails de leur programme électoral sont déclinés pour tenter de convaincre les électeurs de rejoindre en masse les bureaux de vote le 9 avril pour faire de ce jour « une vraie fête », selon le vœu de Louisa Hanoune, la candidate du PT (Parti des travailleurs). Le spectre de l'abstention est présent dans l'esprit de tous les postulants à la magistrature suprême. Jamais menace d'une abstention massive n'a été aussi présente et aussi pesante. La défection des « grosses pointures » de la politique nationale fait craindre aux pouvoirs publics un remake du scénario des législatives de 2007, où on avait enregistré le plus fort taux d'abstention de l'histoire de l'Algérie pluraliste. « Voter pour qui vous voulez, mais voter pour l'intérêt de l'Algérie» a exhorté pour sa part le candidat-président indépendant Abdelaziz Bouteflika. C'est dire à quel point la campagne électorale qui se déroule au fil des jours qui s'égrènent a passé à la trappe les programmes pour ne se polariser que sur l'incitation des citoyens électeurs à aller voter. Les Louisa Hanoune, Moussa Touati, Fawzi Rebaïne et Mohamed Saïd ne manquent pas à chacune de leurs sorties, de haranguer les foules présentes dans les salles où ils tiennent leurs rassemblements et dans le travail de proximité qu'ils effectuent, d'appeler ces électeurs à se rendre en masse aux bureaux de vote le 9 avril. Les objectifs de participation sont d'ores et déjà rendus publics. On table sur une participation des plus honorables. Si le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, table sur un taux qui oscille entre 60 et 65%, le directeur de campagne du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal, lui, revoie ce chiffre à la hausse. Le ministre des Ressources en eau mise sur une forte mobilisation du monde associatif pour atteindre un taux de participation le plus élevé possible, qu'il situe à 70%. Tous les candidats à l'élection présidentielle, en modulant leurs interventions, lancent le même appel pour inciter à voter. Moussa Touati ne déroge pas à la règle, tenant un discours pour une participation massive au vote, «même avec un bulletin blanc» pour barrer la route à la fraude. Pour lui, «l'abstention signifie le maintien du statu quo», précisant que «le changement démocratique s'opère par l'urne et le vote et non pas par le boycott et l'abstention». Le candidat Mohamed Saïd, qui dit représenter le courant majeur de la société est favorable pour que les boycotteurs s'expriment librement. L'Algérien, juge-t-il «fait preuve d'une capacité de discernement qui lui permet de décider seul», soulignant qu'il apporte l'espoir pour un changement dans les mœurs et la pratique politiques. L'Alliance, composée du Front de libération nationale (nationaliste), du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement de la société pour la paix (MSP), rejointe par les syndicats, organisations et associations qui soutiennent la candidature du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika vont dans le même sens, en lançant un appel pour le vote massif le 9 avril prochain. Il reste que l'abstention demeure la grande inconnue de cette élection et sera, peut-être, le pire adversaire du candidat-président, au même titre que ses concurrents à ce scrutin populaire. Ou peut-être, y aura-t-il « une surprise », comme le souhaite ardemment Louisa Hanoune, la pasionaria du PT. A défaut d'un sondage d'opinion fiable et sûr, personne ne peut s'avancer sur ce terrain mouvant, tant l'électorat algérien est «versatile». C'est depuis treize jours que les candidats à l'élection présidentielle du 9 avril sillonnent le pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest. De multiples haltes et autant de meetings et de rencontres de proximité avec les citoyens pour s'enquérir de leurs préoccupations. Les grands axes et parfois les petits détails de leur programme électoral sont déclinés pour tenter de convaincre les électeurs de rejoindre en masse les bureaux de vote le 9 avril pour faire de ce jour « une vraie fête », selon le vœu de Louisa Hanoune, la candidate du PT (Parti des travailleurs). Le spectre de l'abstention est présent dans l'esprit de tous les postulants à la magistrature suprême. Jamais menace d'une abstention massive n'a été aussi présente et aussi pesante. La défection des « grosses pointures » de la politique nationale fait craindre aux pouvoirs publics un remake du scénario des législatives de 2007, où on avait enregistré le plus fort taux d'abstention de l'histoire de l'Algérie pluraliste. « Voter pour qui vous voulez, mais voter pour l'intérêt de l'Algérie» a exhorté pour sa part le candidat-président indépendant Abdelaziz Bouteflika. C'est dire à quel point la campagne électorale qui se déroule au fil des jours qui s'égrènent a passé à la trappe les programmes pour ne se polariser que sur l'incitation des citoyens électeurs à aller voter. Les Louisa Hanoune, Moussa Touati, Fawzi Rebaïne et Mohamed Saïd ne manquent pas à chacune de leurs sorties, de haranguer les foules présentes dans les salles où ils tiennent leurs rassemblements et dans le travail de proximité qu'ils effectuent, d'appeler ces électeurs à se rendre en masse aux bureaux de vote le 9 avril. Les objectifs de participation sont d'ores et déjà rendus publics. On table sur une participation des plus honorables. Si le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, table sur un taux qui oscille entre 60 et 65%, le directeur de campagne du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal, lui, revoie ce chiffre à la hausse. Le ministre des Ressources en eau mise sur une forte mobilisation du monde associatif pour atteindre un taux de participation le plus élevé possible, qu'il situe à 70%. Tous les candidats à l'élection présidentielle, en modulant leurs interventions, lancent le même appel pour inciter à voter. Moussa Touati ne déroge pas à la règle, tenant un discours pour une participation massive au vote, «même avec un bulletin blanc» pour barrer la route à la fraude. Pour lui, «l'abstention signifie le maintien du statu quo», précisant que «le changement démocratique s'opère par l'urne et le vote et non pas par le boycott et l'abstention». Le candidat Mohamed Saïd, qui dit représenter le courant majeur de la société est favorable pour que les boycotteurs s'expriment librement. L'Algérien, juge-t-il «fait preuve d'une capacité de discernement qui lui permet de décider seul», soulignant qu'il apporte l'espoir pour un changement dans les mœurs et la pratique politiques. L'Alliance, composée du Front de libération nationale (nationaliste), du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement de la société pour la paix (MSP), rejointe par les syndicats, organisations et associations qui soutiennent la candidature du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika vont dans le même sens, en lançant un appel pour le vote massif le 9 avril prochain. Il reste que l'abstention demeure la grande inconnue de cette élection et sera, peut-être, le pire adversaire du candidat-président, au même titre que ses concurrents à ce scrutin populaire. Ou peut-être, y aura-t-il « une surprise », comme le souhaite ardemment Louisa Hanoune, la pasionaria du PT. A défaut d'un sondage d'opinion fiable et sûr, personne ne peut s'avancer sur ce terrain mouvant, tant l'électorat algérien est «versatile».