En remontant encore plus dans le temps dans cette rétrospective des faits qui ont le plus marqué l'Algérie en 2009, un évènement de nature politique s'impose et celui-ci se rapporte à l'élection présidentielle survenue au printemps dernier. En ce jeudi 9 avril, l'Algérien là où il se trouvait a été unanime sur le résultat de cette élection. Le peuple, étant lui-même un acteur non négligeable dans son déroulement dans la mesure où c'est grâce à son implication massive, (75% du taux de participation sur un total de 20 millions d'inscrits), que le spectre de l'abstention tant redouté a été battu en brèche. Le verdict des urnes a été sans appel. Abdelaziz Bouteflika qui a procédé en novembre 2008 à l'amendement de la Constitution lui permettant de briguer un 3e mandat a été plébiscité d'un score dépassant les 90% des suffrages exprimés. Ce sont pas moins de 13 millions d'Algériens qui ont opté pour sa reconduction, pour la troisième fois consécutive à la magistrature suprême du pays. Bouteflika n'a concédé que des marges insignifiantes à ses adversaires qui se sont eux aussi mis dans la course pour cette présidentielle 2009. Celle-ci atteste par ailleurs d'une vérité indétrônable : les Algériens ont une solide confiance en leur président dont le premier exploit a été d'abord d'instaurer un climat de paix après une décennie où l'hydre intégriste semait mort et désolation aux quatre coins du pays. Et l'action du président ne s'arrête pas là, car très vite, un chantier de réformes tous azimuts a été engagé sur le terrain en sus d'un riche programme de développement visant a moderniser le pays, et là également, les Algériens lui sont très reconnaissants.