La patate, ce produit sur lequel se rabattaient auparavant les petites bourses pour faire bouillir leur marmite, est cédée à plus de 65 DA alors que l'Etat avait tout entrepris pour réguler son prix après mille et une négociations avec les uns et les autres. La patate, ce produit sur lequel se rabattaient auparavant les petites bourses pour faire bouillir leur marmite, est cédée à plus de 65 DA alors que l'Etat avait tout entrepris pour réguler son prix après mille et une négociations avec les uns et les autres. La pomme de terre entre 65 et 75 DA, la tomate à plus de 90 DA, le chou-fleur à 100 DA, le poivron à 150 DA, le piment à 200 DA, la banane entre 140 et 160 DA, la pomme à plus de 150 DA, la poire dépassant les 160 DA, auxquels il faut également ajouter les «délices» exotiques (ananas, kiwi, raisin espagnol…), lesquels caracolent à des hauteurs défiant toute concurrence. Tels sont les prix des fruits et légumes affichés au niveau des deux principaux marchés couverts de Mila. Ces prix donnent le vertige aux petites bourses qui ne savent plus à qui s'adresser pour dénoncer cette folie des prix. «Est-il concevable que la patate, ce produit sur lequel se rabattaient auparavant les petites bourses pour faire bouillir leur marmite, soit cédée à plus de 65 DA alors que l'Etat avait tout entrepris pour réguler son prix après mille et une négociations avec les uns et les autres ? Ces longues transactions entre le ministère du Commerce et les fellahs auront-elles été donc vaines ? Où est donc l'Etat ?». Telles sont les question que ne cessent de se poser les citoyens, car au rythme où vont les prix, consommer des fruits et légumes est devenu un vrai luxe. Aussi est-il grand temps de songer à contrecarrer les desseins malveillants de certains détaillants, grossistes, intermédiaires,fellahs ... «L'Etat se doit de réagir et d'agir vite», nous confiera un fonctionnaire abordé au marché couvert.. Que manger en ces temps de disette et de vaches maigres ? C'est le désarroi chez les petites gens, car si les légumes frais sont chers, les légumes secs le sont aussi, les œufs crèvent le plafond à plus de 11 DA l'unité, que dire de la viande rouge proposée à plus de 600 DA et le poulet dépassant les 220 DA. Le drame, c'est que même les plantes sauvages comestibles : cardes, pissenlits, blettes, pouliot... sont cédées à plus de 30 DA la botte ou le bouquet, c'est selon. Certains citoyens se sont, depuis quelques temps déjà, rabattus sur le petit-lait et le lait en sachet qu'ils accompagnent de pain ou de galette en espérant des lendemains meilleurs. Encore une fois, ils souhaitent l'intervention de l'Etat pour les protéger contre la voracité des marchands de fruits et légumes. Leur appel sera-t-il enfin entendu ? La pomme de terre entre 65 et 75 DA, la tomate à plus de 90 DA, le chou-fleur à 100 DA, le poivron à 150 DA, le piment à 200 DA, la banane entre 140 et 160 DA, la pomme à plus de 150 DA, la poire dépassant les 160 DA, auxquels il faut également ajouter les «délices» exotiques (ananas, kiwi, raisin espagnol…), lesquels caracolent à des hauteurs défiant toute concurrence. Tels sont les prix des fruits et légumes affichés au niveau des deux principaux marchés couverts de Mila. Ces prix donnent le vertige aux petites bourses qui ne savent plus à qui s'adresser pour dénoncer cette folie des prix. «Est-il concevable que la patate, ce produit sur lequel se rabattaient auparavant les petites bourses pour faire bouillir leur marmite, soit cédée à plus de 65 DA alors que l'Etat avait tout entrepris pour réguler son prix après mille et une négociations avec les uns et les autres ? Ces longues transactions entre le ministère du Commerce et les fellahs auront-elles été donc vaines ? Où est donc l'Etat ?». Telles sont les question que ne cessent de se poser les citoyens, car au rythme où vont les prix, consommer des fruits et légumes est devenu un vrai luxe. Aussi est-il grand temps de songer à contrecarrer les desseins malveillants de certains détaillants, grossistes, intermédiaires,fellahs ... «L'Etat se doit de réagir et d'agir vite», nous confiera un fonctionnaire abordé au marché couvert.. Que manger en ces temps de disette et de vaches maigres ? C'est le désarroi chez les petites gens, car si les légumes frais sont chers, les légumes secs le sont aussi, les œufs crèvent le plafond à plus de 11 DA l'unité, que dire de la viande rouge proposée à plus de 600 DA et le poulet dépassant les 220 DA. Le drame, c'est que même les plantes sauvages comestibles : cardes, pissenlits, blettes, pouliot... sont cédées à plus de 30 DA la botte ou le bouquet, c'est selon. Certains citoyens se sont, depuis quelques temps déjà, rabattus sur le petit-lait et le lait en sachet qu'ils accompagnent de pain ou de galette en espérant des lendemains meilleurs. Encore une fois, ils souhaitent l'intervention de l'Etat pour les protéger contre la voracité des marchands de fruits et légumes. Leur appel sera-t-il enfin entendu ?