Le candidat du mouvement El Islah, qui a porté pour la première fois l'habit de candidat à la présidentielle, n'est sans doute pas près d'oublier de sitôt cette campagne électorale où, dix neuf jours durant, il a battu le pavé dans presque une quarantaine de wilayas pour convaincre du bien-fondé de son programme électoral. Cet islamiste tenant à son apparence BCBG, qui est par ailleurs le plus jeune des candidats, a vécu durant cette période beaucoup de moments d'émotion, comme ce fut le cas à Ain Témouchent et à Oran ou , en évoquant la problématique des «harragas», il n'a pu retenir ses larmes. C'est que tout au long de ces 19 jours de campagne, cet universitaire détenteur d'un doctorat en roboltique a particulièrement ciblé la frange juvénile, de loin la plus importante composante de l'électorat algérien. En faisant de la promotion de la jeunesse un des principaux leitmotiv de sa campagne électorale, Djahid Younsi n'a pas failli à la tradition qui veut qu'en pareille circonstance les candidats avancent moult promesses. La principale promesse du candiat a été sans conteste celle de réduire à six mois seulement la durée du service national, alors qu'actuellement cette durée est de 18 mois. Face au chômage endémique aussi , qui touche particulièrement les jeunes, Younsi, qui a fait de la création de milliers de «pépinières» (des PME) la solution idoine pour juguler ce phénomène et donner une nouvelle dynamique à l'économie nationale, a aussi promis d'octroyer une allocation-chômage pour les jeunes sans emploi. Au soir du 9 avril Djahid Younsi va-t-il alors récolter les dividendes, en termes de voix bien évidemment, de ses promesses électorale ? Les jeunes ne sont pas si dupes que çà, et d'ailleurs, au premier jour de la campagne électorale, le candidat a bien entendu un jeune de la casbah lui dire de vive voix : «Nous en avons marre des promesses.» Sans être un grand tribun, mais usant toutefois d'un verbe facile, Djahid Younsi n'a pas oublié qu'il appartient au courant islamiste. C'est pourquoi il a développé un discours qui glorifie les valeurs authentiques, à savoir l'Islam comme religion, l'arabité et l'amazighité. «Notre projet de société est à 100 % algérien» aime-t-il a dire dans ses discours, comme pour fustiger ceux qui, selon lui, «veulent imposer des projets étrangers au peuple algérien». Et même s'il ne le dit pas explicitement, il n'en reste pas que tous ont compris que ce sont les tenants du courant dit démocratique et républicain qui sont visés par ces propos. Son franc positionnement en faveur de l'amnistie générale s'explique aussi par son appartenance à la mouvance islamiste. Car le secrétaire général du mouvement El Islah a fait de l'amnistie générale et de la réconciliation nationale un de ses thèmes de prédilection. Il s'est en effet efforcé de dire que la réconciliation nationale doit impérativement conduire à l'amnistie générale. A défaut, a-t-il indiqué avant-hier à partir de la salle Atlas d'Alger, lors de son dernier meeting électoral, c'est une réconciliation nationale «tronquée». Younsi n'a pas été cependant très clair et précis dans ses propos relatifs à l'amnistie générale, contrairement au candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, qui l'a assujettie au préalable du dépôt des armes par les terroristes et à la consultation du peuple par voie référendaire. «L'amnistie générale est la seule solution à la crise que traverse le pays» a martelé à maintes reprises, Djahid Younsi. A croire, comme l'a souligné un observateur avisé de la scène nationale, que la présence de Younsi dans cette course électorale avait un double objectif : faire d'abord une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des électeurs et ensuite promouvoir l'idée de l'amnistie générale. Le candidat du mouvement El Islah, qui a porté pour la première fois l'habit de candidat à la présidentielle, n'est sans doute pas près d'oublier de sitôt cette campagne électorale où, dix neuf jours durant, il a battu le pavé dans presque une quarantaine de wilayas pour convaincre du bien-fondé de son programme électoral. Cet islamiste tenant à son apparence BCBG, qui est par ailleurs le plus jeune des candidats, a vécu durant cette période beaucoup de moments d'émotion, comme ce fut le cas à Ain Témouchent et à Oran ou , en évoquant la problématique des «harragas», il n'a pu retenir ses larmes. C'est que tout au long de ces 19 jours de campagne, cet universitaire détenteur d'un doctorat en roboltique a particulièrement ciblé la frange juvénile, de loin la plus importante composante de l'électorat algérien. En faisant de la promotion de la jeunesse un des principaux leitmotiv de sa campagne électorale, Djahid Younsi n'a pas failli à la tradition qui veut qu'en pareille circonstance les candidats avancent moult promesses. La principale promesse du candiat a été sans conteste celle de réduire à six mois seulement la durée du service national, alors qu'actuellement cette durée est de 18 mois. Face au chômage endémique aussi , qui touche particulièrement les jeunes, Younsi, qui a fait de la création de milliers de «pépinières» (des PME) la solution idoine pour juguler ce phénomène et donner une nouvelle dynamique à l'économie nationale, a aussi promis d'octroyer une allocation-chômage pour les jeunes sans emploi. Au soir du 9 avril Djahid Younsi va-t-il alors récolter les dividendes, en termes de voix bien évidemment, de ses promesses électorale ? Les jeunes ne sont pas si dupes que çà, et d'ailleurs, au premier jour de la campagne électorale, le candidat a bien entendu un jeune de la casbah lui dire de vive voix : «Nous en avons marre des promesses.» Sans être un grand tribun, mais usant toutefois d'un verbe facile, Djahid Younsi n'a pas oublié qu'il appartient au courant islamiste. C'est pourquoi il a développé un discours qui glorifie les valeurs authentiques, à savoir l'Islam comme religion, l'arabité et l'amazighité. «Notre projet de société est à 100 % algérien» aime-t-il a dire dans ses discours, comme pour fustiger ceux qui, selon lui, «veulent imposer des projets étrangers au peuple algérien». Et même s'il ne le dit pas explicitement, il n'en reste pas que tous ont compris que ce sont les tenants du courant dit démocratique et républicain qui sont visés par ces propos. Son franc positionnement en faveur de l'amnistie générale s'explique aussi par son appartenance à la mouvance islamiste. Car le secrétaire général du mouvement El Islah a fait de l'amnistie générale et de la réconciliation nationale un de ses thèmes de prédilection. Il s'est en effet efforcé de dire que la réconciliation nationale doit impérativement conduire à l'amnistie générale. A défaut, a-t-il indiqué avant-hier à partir de la salle Atlas d'Alger, lors de son dernier meeting électoral, c'est une réconciliation nationale «tronquée». Younsi n'a pas été cependant très clair et précis dans ses propos relatifs à l'amnistie générale, contrairement au candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, qui l'a assujettie au préalable du dépôt des armes par les terroristes et à la consultation du peuple par voie référendaire. «L'amnistie générale est la seule solution à la crise que traverse le pays» a martelé à maintes reprises, Djahid Younsi. A croire, comme l'a souligné un observateur avisé de la scène nationale, que la présence de Younsi dans cette course électorale avait un double objectif : faire d'abord une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des électeurs et ensuite promouvoir l'idée de l'amnistie générale.