Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes. R. M.Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Par Rachid Mechtras Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes. R. M.Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Par Rachid Mechtras Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes. Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes. R. M.Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Par Rachid Mechtras Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes. R. M.Polémique après le soutien apporté par Barak Obama à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Avec ses 80 millions d'habitants et sa position stratégique aux portes de l'Asie et du Proche Orient, la Turquie affirme des choix reposant sur des positions de principe. Par Rachid Mechtras Juste après le sommet de l'Otan, les médias occidentaux bruissent de déclarations et de rappels sur le génocide arménien. Or, le président turc, Abdellah Gul, a rappelé les conditions historiques de l'époque (1915), avec une Turquie acculée, assiégée de toutes parts et obligée de mener la guerre sur quatre fronts. C'est dans ce contexte que le président américain, Barak Obama, a délivré des signes très forts en accordant à la Turquie, pays musulman s'il en est (même si le régime est laïc), sa deuxième visite en tant que président élu des Etats Unis d'Amérique, après le Canada. Sans avoir été mandaté pour le faire, la Turquie est en train de devenir un porte-parole du monde musulman : Il y eut d'abord la colère du premier ministre turc au Forum de Davos, après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Et il y a eu au dernier sommet de l'Otan, le véto turc à la nomination au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique d'Anders Fogh Rasmunssen, auquel il a reproché d'avoir laissé paraitre dans la presse danoise des caricatures contre le prophète de l'Islam (QSSL). Ces prises de position sont jugées d'autant plus courageuses qu'elles émanent d'un pays laïc, même si le gouvernement a une coloration modérée. Quelque part, les pays arabes et musulmans sont en train d'observer à la loupe la politique de ce pays à la fois musulman et moderne, mais surtout qui est membre d'une alliance aussi puissante que l'Otan, tout en défendant sa demande d'adhésion à l'Union européenne. C‘est donc un pays dont la voix compte au sein des instances internationales. On rappellera surtout ses bons offices entre la Syrie et Israël, pour la récupération du Golan, et son opposition à l'utilisation de son territoire par les troupes américaines lors de l'attaque contre Saddam Hussein. De ce fait, la Turquie, qui entretient des relations diplomatiques aec Israel et avec l'ensemble des pays occidentaux, tout en étant très proches des pays musulmans comme l'Iran ou la Syrie, est en mesure de jouer un rôle dynamique sur la scène internationale. Lorsqu'on y regarde de près, on voit bien que Washington a compris tout le parti que les Etats Unis peuvent tirer d'une telle position stratégique, à cheval entre l'Europe et le monde musulman. Cela était déjà vrai du temps de George W. Bush, mais cela le devient encore plus avec Barak Obama, qui a tenu à rappeler son deuxième prénom à Prague (Hussein). Justement, les étapes d'Istanbul et d'Ankara de Barak Obama, à la fin de se tournée européenne, montrent les priorités que Washington donne à ses relations avec un pays qui peut servir de tête de pont avec l'Iran et qui joue déjà un rôle de médiateur au proche orient à l'égard d'Israël, de la Syrie et des palestiniens. Dans ces conditions, Ankara est ravi de compenser par le biais de la lune de miel avec les Etats Unis ses déboires dans les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne, en panne depuis 2005. La Turquie est ainsi en train de saisir sa chance avec les évolutions du monde depuis la dernière crise financière internationale. Le G 20 a montré que le monde était en train de changer, de s'organiser autrement. Face à l'Amérique, les pays émergents revendiquent une place dans la gouvernance mondiale. En se prononçant à Prague pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Barak Obama a suscité une levée de boucliers de la part de Nicolas Sarkozy, mais le président français a montré lui-même qu'il était en mesure de faire preuve de pragmatisme, notamment en défendant à Paris une forme d'intégration positive, au profit des minorités émigrées. Pour en revenir à Barak Obama, on doit souligner l'adhésion de la société civile turque à ses déclarations en faveur de l'islam et pour les sites qu'il a choisis au cours de sa visite à Istanbul, à savoir deux mosquées, dont la mosquée bleue (pour sa faïence turquoise). Il a, entre autres, affirmé que les Etats Unis n'étaient pas en guerre contre l'islam, souhaitant développer un partenariat avec le monde musulman, basé sur des actions concrètes.