Constat n Mohamed Saïd a dénoncé la non-neutralité de l'administration qu'il a accusée de mettre tous les moyens étatiques à la disposition d'un seul candidat. Selon lui, ce comportement porte atteinte au principe de l'égalité entre les candidats et vide le principe de l'état de droit de tout son sens. «La campagne électorale n'a pas officiellement débuté, mais elle est à sa phase finale pour certains candidats», a-t-il martelé. Selon lui, il y a une grande confusion entre la gestion de l'intérêt public et la gestion de l'intérêt privé. «Nous avons d'excellents textes de loi, mais il n'y a pas une application effective sur le terrain.» Le candidat a émis des réserves quant à la façon dont a été choisi le coordinateur de la commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle. «Le coordinateur de cette commission a été nommé par le Président, il aurait été préférable qu'il soit désigné par tous les candidats.» Abordant la question de l'aide financière destinée à l'organisation de la campagne électorale, il a déploré le retard dans son attribution. «Ce retard est prémédité et dénote d'une volonté de faire obstacle aux candidats, nous partons déjà avec des handicaps.» «J'ai dû recourir aux dons des citoyens et j'ai été contraint de réduire le nombre de meetings de 32 à 19». Avec le slogan de campagne «Le changement pour aujourd'hui et non pas pour demain», le candidat a opté pour la couleur orange qui symbolise, selon lui, l'optimisme, le renouveau et l'espoir.