Pour Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue au CIP, il a plutôt été question «d'une fraude généralisée et à grande échelle». Le conférencier a cité le cas de Moussa Touati qui s'est vu ajouter 11.000 voix à Constantine alors que lui s'est vu retirer 1.600. Pour Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue au CIP, il a plutôt été question «d'une fraude généralisée et à grande échelle». Le conférencier a cité le cas de Moussa Touati qui s'est vu ajouter 11.000 voix à Constantine alors que lui s'est vu retirer 1.600. Le candidat du mouvement El Islah, qui s'est classée en quatrième position à l'élection présidentielle du 9 avril, avait du mal à contenir sa frustration au point de jeter le discrédit sur l'ensemble du scrutin de jeudi dernier. «Ces élections n'ont aucune crédibilité » a, en effet, martelé, hier, Mohamed Djahid Younsi, qui dira que le mot «dépassements» souvent utilisé par la majorité des candidats pour qualifier ce qui s'est passé ce week-end, est loin d'être approprié. Car pour Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue au CIP (Centre international de presse), Il a plutôt était question «d'une fraude generaliseé et à grande échelle». Il a ainsi estimé que, contrairement à la matinée ou globalement l'opération s'est déroulée dans des conditions quelque peu ordinaires, ce n'était plus le cas dès le début de l'après midi. «Ils ont alors commencé à chasser, sous la menace et même l'agression physique les contrôleurs des bureaux de vote. Par la suite les représentants de l'administration ont procédé au bourrage des urnes», a-t-il indiqué avant d'ajouter que «ce bourrage des urnes était au profit de plusieurs candidats». Le conférencier, qui n'a obtenu que 196.664 voix, soit l'équivalant de 1,37% des suffrages exprimés, a cité le cas de Moussa Touati, candidat du FNA , qui s'est vu ajouter 11.000 voix à Constantine alors que lui, s'est vu retirer 1.600 voix. « Ne vous fiez pas aux chiffres officiels de ces élections pour essayer d'établir une nouvelle carte politique dans le pays», a-t-il lancé aux journalistes, car «ces chiffres sont complètement erronés et même le classement des candidats a été organisé». Il considère que même avec cette fraude, et selon les procès-verbaux en sa possession, avoir obtenu 200.000 voix, cela confirme, selon ses dires, la progression de son parti politique qui a obtenu aux législatives de mai 2007 140.000 voix. Djahid Younsi dit avoir contacté ce jeudi à 14h le coordinateur de la Commission de surveillance de l'élection présidentielle, Mohamed Teguia, sur un cas de fraude avéré dans la wilaya de Msila , mais en vain. Il a dénoncé le parti pris de l'administration et «d'être derrière tout ce qui s'est passé». En guise de preuve de ces pratiques il dira qu'il n'a pas encore était destinataire des procès- verbaux d'une dizaine de wilayas, dont ceux d'Alger. D'un autre côté il a annoncé que l'administration lui a remis aujourd'hui (hier NDLR) des procès-verbaux datés du 9 avril. Mais pourquoi n'avoir pas introduit des recours pour dénoncer ces pratiques illégales ? Pour le candidat malheureux à cette élection présidentielle, «cela reste très difficile» car, s'est-il interrogé : «Comment voulez-vous introduire des recours alors que nos contrôleurs ont été chassés des bureaux de vote ?». Dans sa lancée, Younsi, qui semble avoir redécouvert son discours d'opposant, a aussi douté fortement du taux de participation de 74,11%, annoncé officiellement par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Selon lui, en effet, «il est impossible qu'il ce taux puisse dépasser les 25%». Le secrétaire général du mouvement El Islah considère en outre que le président élu, n'avait pas besoin de toute «cette mascarade», estimant que cela pourrait cacher «une volonté inavouée d'affaiblir le président de la République». Enfin Younsi se déclare toutefois satisfait du bon déroulement de la campagne, du fait que les candidats ont fait preuve de bonne conduite, avant de conclure qu'il se comportera avec tout le respect dû au président de la République. Le candidat du mouvement El Islah, qui s'est classée en quatrième position à l'élection présidentielle du 9 avril, avait du mal à contenir sa frustration au point de jeter le discrédit sur l'ensemble du scrutin de jeudi dernier. «Ces élections n'ont aucune crédibilité » a, en effet, martelé, hier, Mohamed Djahid Younsi, qui dira que le mot «dépassements» souvent utilisé par la majorité des candidats pour qualifier ce qui s'est passé ce week-end, est loin d'être approprié. Car pour Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue au CIP (Centre international de presse), Il a plutôt était question «d'une fraude generaliseé et à grande échelle». Il a ainsi estimé que, contrairement à la matinée ou globalement l'opération s'est déroulée dans des conditions quelque peu ordinaires, ce n'était plus le cas dès le début de l'après midi. «Ils ont alors commencé à chasser, sous la menace et même l'agression physique les contrôleurs des bureaux de vote. Par la suite les représentants de l'administration ont procédé au bourrage des urnes», a-t-il indiqué avant d'ajouter que «ce bourrage des urnes était au profit de plusieurs candidats». Le conférencier, qui n'a obtenu que 196.664 voix, soit l'équivalant de 1,37% des suffrages exprimés, a cité le cas de Moussa Touati, candidat du FNA , qui s'est vu ajouter 11.000 voix à Constantine alors que lui, s'est vu retirer 1.600 voix. « Ne vous fiez pas aux chiffres officiels de ces élections pour essayer d'établir une nouvelle carte politique dans le pays», a-t-il lancé aux journalistes, car «ces chiffres sont complètement erronés et même le classement des candidats a été organisé». Il considère que même avec cette fraude, et selon les procès-verbaux en sa possession, avoir obtenu 200.000 voix, cela confirme, selon ses dires, la progression de son parti politique qui a obtenu aux législatives de mai 2007 140.000 voix. Djahid Younsi dit avoir contacté ce jeudi à 14h le coordinateur de la Commission de surveillance de l'élection présidentielle, Mohamed Teguia, sur un cas de fraude avéré dans la wilaya de Msila , mais en vain. Il a dénoncé le parti pris de l'administration et «d'être derrière tout ce qui s'est passé». En guise de preuve de ces pratiques il dira qu'il n'a pas encore était destinataire des procès- verbaux d'une dizaine de wilayas, dont ceux d'Alger. D'un autre côté il a annoncé que l'administration lui a remis aujourd'hui (hier NDLR) des procès-verbaux datés du 9 avril. Mais pourquoi n'avoir pas introduit des recours pour dénoncer ces pratiques illégales ? Pour le candidat malheureux à cette élection présidentielle, «cela reste très difficile» car, s'est-il interrogé : «Comment voulez-vous introduire des recours alors que nos contrôleurs ont été chassés des bureaux de vote ?». Dans sa lancée, Younsi, qui semble avoir redécouvert son discours d'opposant, a aussi douté fortement du taux de participation de 74,11%, annoncé officiellement par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Selon lui, en effet, «il est impossible qu'il ce taux puisse dépasser les 25%». Le secrétaire général du mouvement El Islah considère en outre que le président élu, n'avait pas besoin de toute «cette mascarade», estimant que cela pourrait cacher «une volonté inavouée d'affaiblir le président de la République». Enfin Younsi se déclare toutefois satisfait du bon déroulement de la campagne, du fait que les candidats ont fait preuve de bonne conduite, avant de conclure qu'il se comportera avec tout le respect dû au président de la République.