L'irruption du concept de bonne gouvernance dans le lexique de l'entreprise algérienne coïncide avec un mouvement dans les pays industrialisés visant à introduire plus d'éthique dans la façon de faire des affaires. L'irruption du concept de bonne gouvernance dans le lexique de l'entreprise algérienne coïncide avec un mouvement dans les pays industrialisés visant à introduire plus d'éthique dans la façon de faire des affaires. Les principes du code sont éloquents: équité, transparence et responsabilité. L'adhésion aux principes et règles de bonne pratique énoncés dans le code découle d'une démarche libre et volontaire. A titre de comparaison, en France, un code d'éthique élaboré par le MEDEF et l'Association française des entreprises privées fixe des limites aux fameux «parachutes dorés» et interdit le cumul entre le statut de dirigeant mandataire social et celui de salarié. Mais, dans ce pays, une bonne partie d'entreprises cotées en Bourse ne se conforment pas aux recommandations de ces organisations patronales en matière de rémunération des dirigeants. En fait, rien ne les y oblige. Les autorités ont été tentées, un moment, de légiférer dans ce domaine pour empêcher des pratiques de parachutes dorés jugés scandaleux par l'opinion publique dans un contexte de crise et de montée du chômage. L'ambition des animateurs du CARE et du FCE est de faire adhérer de manière formelle le secteur privé aux principes d'éthique et aux règles de bonne conduite de l'entreprise. Mais les entreprises privées algériennes sont-elles éligibles à la bonne gouvernance ? Elles sont de petite taille comparée aux entreprises des pays industrialisés. De l'aveu même de leurs dirigeants, certaines sont souvent contraintes de mettre un pied dans l'informel pour diverses raisons. Elles sont quasiment toutes à actionnariat majoritairement, si ce n'est exclusivement, familial et, pour la plupart, de création récente. Tout dépend en fait du dirigeant principal, c'est-à-dire du vrai patron et de ses convictions en matière d'éthique. En Algérie, l'opinion publique qui pourrait faire pression dans ce sens, est quasiment inexistante et les entreprises ne sont généralement pas sensibles à ce qui se dit ou se fait dans leur proximité immédiate les concernant. Un des termes fondamentaux du code de gouvernance est responsabilité. Beaucoup d'exemples dans le monde industrialisé montrent que l'entreprise a longtemps échappé à l'obligation de responsabilité. Le principe de la libre entreprise lui donne pratiquement le droit de produire ou ne pas produire, prendre des risques de faillite, polluer l'environnement, épuiser les ressources naturelles, faire travailler les enfants, pratiquer la discrimination, bref ne pas respecter les dispositions de la législation nationale et celles des Conventions internationales. La liberté liée au pouvoir d'entreprendre la dispense de rendre compte à son personnel et encore moins aux « autres ». Le résultat de cette situation : une actualité des entreprises faite de scandales financiers, de désastres sociaux et de catastrophes écologiques. En Algérie, pour une PME algérienne, il y a, selon les promoteurs du code de gouvernance, au moins trois raisons de faire siens ses principes. D'abord, au plan financier, elle pourra mieux attirer les capitaux des investisseurs et contracter des prêts auprès des banques. Ensuite, elle établira de saines relations entre les parties prenantes à l'intérieur de la PME (qu'ils soient actionnaires ou dirigeants ou salariés) et avec son environnement d'affaires (banques, clients, fournisseurs, autorités). Enfin, le code de gouvernance montre comment assurer la pérennité de la PME. Dans le contexte de l'Algérie, une telle démarche volontaire ne pourra être que progressive. Le code n'est pas une alternative au cadre juridique existant, insistent ses promoteurs, bien qu'ils souhaitent une harmonisation du cadre juridique et des bonnes pratiques de gouvernance. Les principes du code sont éloquents: équité, transparence et responsabilité. L'adhésion aux principes et règles de bonne pratique énoncés dans le code découle d'une démarche libre et volontaire. A titre de comparaison, en France, un code d'éthique élaboré par le MEDEF et l'Association française des entreprises privées fixe des limites aux fameux «parachutes dorés» et interdit le cumul entre le statut de dirigeant mandataire social et celui de salarié. Mais, dans ce pays, une bonne partie d'entreprises cotées en Bourse ne se conforment pas aux recommandations de ces organisations patronales en matière de rémunération des dirigeants. En fait, rien ne les y oblige. Les autorités ont été tentées, un moment, de légiférer dans ce domaine pour empêcher des pratiques de parachutes dorés jugés scandaleux par l'opinion publique dans un contexte de crise et de montée du chômage. L'ambition des animateurs du CARE et du FCE est de faire adhérer de manière formelle le secteur privé aux principes d'éthique et aux règles de bonne conduite de l'entreprise. Mais les entreprises privées algériennes sont-elles éligibles à la bonne gouvernance ? Elles sont de petite taille comparée aux entreprises des pays industrialisés. De l'aveu même de leurs dirigeants, certaines sont souvent contraintes de mettre un pied dans l'informel pour diverses raisons. Elles sont quasiment toutes à actionnariat majoritairement, si ce n'est exclusivement, familial et, pour la plupart, de création récente. Tout dépend en fait du dirigeant principal, c'est-à-dire du vrai patron et de ses convictions en matière d'éthique. En Algérie, l'opinion publique qui pourrait faire pression dans ce sens, est quasiment inexistante et les entreprises ne sont généralement pas sensibles à ce qui se dit ou se fait dans leur proximité immédiate les concernant. Un des termes fondamentaux du code de gouvernance est responsabilité. Beaucoup d'exemples dans le monde industrialisé montrent que l'entreprise a longtemps échappé à l'obligation de responsabilité. Le principe de la libre entreprise lui donne pratiquement le droit de produire ou ne pas produire, prendre des risques de faillite, polluer l'environnement, épuiser les ressources naturelles, faire travailler les enfants, pratiquer la discrimination, bref ne pas respecter les dispositions de la législation nationale et celles des Conventions internationales. La liberté liée au pouvoir d'entreprendre la dispense de rendre compte à son personnel et encore moins aux « autres ». Le résultat de cette situation : une actualité des entreprises faite de scandales financiers, de désastres sociaux et de catastrophes écologiques. En Algérie, pour une PME algérienne, il y a, selon les promoteurs du code de gouvernance, au moins trois raisons de faire siens ses principes. D'abord, au plan financier, elle pourra mieux attirer les capitaux des investisseurs et contracter des prêts auprès des banques. Ensuite, elle établira de saines relations entre les parties prenantes à l'intérieur de la PME (qu'ils soient actionnaires ou dirigeants ou salariés) et avec son environnement d'affaires (banques, clients, fournisseurs, autorités). Enfin, le code de gouvernance montre comment assurer la pérennité de la PME. Dans le contexte de l'Algérie, une telle démarche volontaire ne pourra être que progressive. Le code n'est pas une alternative au cadre juridique existant, insistent ses promoteurs, bien qu'ils souhaitent une harmonisation du cadre juridique et des bonnes pratiques de gouvernance.