D'après des données, l'Algérie aurait triplé ses achats de blé en ce début de 2009, comparativement à la même période de 2008 où les prix atteignaient des records. D'après des données, l'Algérie aurait triplé ses achats de blé en ce début de 2009, comparativement à la même période de 2008 où les prix atteignaient des records. L'Algérie profite de l'opportunité de la baisse des prix du blé sur les marchés mondiaux pour remplir ses silos. D'après des données se recoupant, l'Algérie aurait triplé ses achats de blé en ce début de 2009, comparativement à la même période de 2008 où les prix atteignaient des records. Pas plus tard que la semaine dernière, l'Office algérien des céréales (OAIC) s'est procuré de nouveau 150.000 tonnes de blé meunier d'origine optionnelle pour des embarquements en mai et juin, a rapporté l'agence Reuters citant des exportateurs européens. Ladite source n'a pu avoir de précision sur le prix payé pour cette commande. Des traders ont cependant estimé que celui-ci oscillerait entre 195 et moins de 205 euros/tonne et que la marchandise pourrait vraisemblablement provenir de France. L'Algérie, réputée pour sa discrétion lorsqu'il s'agit de s'approvisionner en blé, avait déjà acheté fin février 300.000 tonnes de blé meunier autour de 195 dollars/tonne coût et fret pour des embarquements en mai et juin, est-il rappelé. Alors qu'au début mars, l'OAIC avait importé un peu plus de deux millions de tonnes de blé tendre français, selon des chiffres publiés par le service des Douanes FREXPORT/BLE, soit trois fois plus que la saison dernière à la même époque, observe Reuters. La semaine dernière, un nouvel appel d'offres pour l'achat de 50.000 tonnes de blé meunier issu de la récolte 2008 a été lancé. Des achats massifs qui se justifient par deux raisons. La première motivation à trait au recul des prix sur les marchés internationaux et la seconde est en relation directe avec l'explosion des besoins de l'Algérie engendrée par la campagne catastrophique 2007/2008. La courbe baissière qu'ont empruntée les prix a été rendue possible par la balance favorable à la production mondiale par rapport à la consommation globale pour la deuxième fois seulement depuis 2000. Selon les prévisions 2008/2009, la production est de 683 millions de tonnes, alors que pour la consommation, les prévisions sont établies à 650 millions de tonnes. Le prix du blé meunier évoluait ces dernières semaines sur le marché à terme européen. Ce qui a incité les pays gros importateurs comme l'Algérie, ou encore l'Egypte, à vouloir s'approvisionner avant le redressement des cours. Le récent repli des prix du blé n'a pas attiré que l'Algérie. Quelques gros importateurs sur la scène internationale s'y sont mis à l'exemple de l'Egypte (240.000 tonnes) ou encore la Syrie (250. 000 tonnes). L'Algérie est actuellement le 4ème importateur mondial de blé avec des quantités ayant atteint l'année dernière un record historique de 6,35 millions de tonnes pour un montant de 3,12 milliards de dollars contre 4,85 millions de tonnes et un montant de 1,39 milliard de dollars l'année d'avant, en 2007. Une dépendance qui se poursuit encore cette année. Il faut dire que la récolte céréalière pour la saison 2007/2008 n'a pas été à la hauteur, puisque, en raison de la sécheresse, la production nationale en céréales n'a pas excédé 2,1 millions de tonnes, contre 4,1 millions récoltées la saison précédente. Cependant, il est attendu à ce qu'une halte dans les importations algériennes soit observée dès l'exercice prochain eu égard aux bonnes conditions météorologiques ayant prévalu cet hiver. Une météo qui a favorisé les semis, le développement des céréales et, partant, l'espoir d'une meilleure récolte. D'après le département américain de l'agriculture (USDA), celle-ci pourrait atteindre les 4 millions de tonnes dont 2,9 millions en blé tendre et dur. Une offre, certes importante, mais qui demeure inférieure aux besoins annuels de blé meunier du pays. L'Algérie profite de l'opportunité de la baisse des prix du blé sur les marchés mondiaux pour remplir ses silos. D'après des données se recoupant, l'Algérie aurait triplé ses achats de blé en ce début de 2009, comparativement à la même période de 2008 où les prix atteignaient des records. Pas plus tard que la semaine dernière, l'Office algérien des céréales (OAIC) s'est procuré de nouveau 150.000 tonnes de blé meunier d'origine optionnelle pour des embarquements en mai et juin, a rapporté l'agence Reuters citant des exportateurs européens. Ladite source n'a pu avoir de précision sur le prix payé pour cette commande. Des traders ont cependant estimé que celui-ci oscillerait entre 195 et moins de 205 euros/tonne et que la marchandise pourrait vraisemblablement provenir de France. L'Algérie, réputée pour sa discrétion lorsqu'il s'agit de s'approvisionner en blé, avait déjà acheté fin février 300.000 tonnes de blé meunier autour de 195 dollars/tonne coût et fret pour des embarquements en mai et juin, est-il rappelé. Alors qu'au début mars, l'OAIC avait importé un peu plus de deux millions de tonnes de blé tendre français, selon des chiffres publiés par le service des Douanes FREXPORT/BLE, soit trois fois plus que la saison dernière à la même époque, observe Reuters. La semaine dernière, un nouvel appel d'offres pour l'achat de 50.000 tonnes de blé meunier issu de la récolte 2008 a été lancé. Des achats massifs qui se justifient par deux raisons. La première motivation à trait au recul des prix sur les marchés internationaux et la seconde est en relation directe avec l'explosion des besoins de l'Algérie engendrée par la campagne catastrophique 2007/2008. La courbe baissière qu'ont empruntée les prix a été rendue possible par la balance favorable à la production mondiale par rapport à la consommation globale pour la deuxième fois seulement depuis 2000. Selon les prévisions 2008/2009, la production est de 683 millions de tonnes, alors que pour la consommation, les prévisions sont établies à 650 millions de tonnes. Le prix du blé meunier évoluait ces dernières semaines sur le marché à terme européen. Ce qui a incité les pays gros importateurs comme l'Algérie, ou encore l'Egypte, à vouloir s'approvisionner avant le redressement des cours. Le récent repli des prix du blé n'a pas attiré que l'Algérie. Quelques gros importateurs sur la scène internationale s'y sont mis à l'exemple de l'Egypte (240.000 tonnes) ou encore la Syrie (250. 000 tonnes). L'Algérie est actuellement le 4ème importateur mondial de blé avec des quantités ayant atteint l'année dernière un record historique de 6,35 millions de tonnes pour un montant de 3,12 milliards de dollars contre 4,85 millions de tonnes et un montant de 1,39 milliard de dollars l'année d'avant, en 2007. Une dépendance qui se poursuit encore cette année. Il faut dire que la récolte céréalière pour la saison 2007/2008 n'a pas été à la hauteur, puisque, en raison de la sécheresse, la production nationale en céréales n'a pas excédé 2,1 millions de tonnes, contre 4,1 millions récoltées la saison précédente. Cependant, il est attendu à ce qu'une halte dans les importations algériennes soit observée dès l'exercice prochain eu égard aux bonnes conditions météorologiques ayant prévalu cet hiver. Une météo qui a favorisé les semis, le développement des céréales et, partant, l'espoir d'une meilleure récolte. D'après le département américain de l'agriculture (USDA), celle-ci pourrait atteindre les 4 millions de tonnes dont 2,9 millions en blé tendre et dur. Une offre, certes importante, mais qui demeure inférieure aux besoins annuels de blé meunier du pays.