Dans un avenir proche, les salariés de Sonatrach pourront prendre des actions dans la nouvelle Coopérative d'épargne et de crédit (CEC) ou ce qui est communément connu dans le monde sous l'appellation «Credit Union». Une forme d'institution financière désormais possible en Algérie après la promulgation d'une loi spécifique en février 2008. C'est ce qu'a pu vérifier le Midi Libre auprès de l'entreprise nationale des hydrocarbures. Pour mener à terme son projet, Sonatrach se fait accompagner par l'expertise canadienne, pionnière dans le domaine des « Credit Union». Un expert de l'institution canadienne Desjardins International Development (DID) séjourne depuis plusieurs mois à Alger pour aider Sonatrach à structurer sa CEC. Pour le démarrage de sa coopérative, la Sonatrach participera au capital et se fixe l'objectif de convaincre 3.000 salariés d'y souscrire. Les actionnaires-emprunteurs (les salariés) bénéficieront, par ailleurs, de ristourne en fin d'exercice. Notre source précise, aussi, que la CEC ne se substitue pas aux œuvres sociales de l'entreprise qui continueront à jouer leur rôle normalement. Il est utile de préciser que pour la création d'une CEC, la loi algérienne exige un minimum de 100 salariés et un prix seuil de l'action de 5000 DZD. En fait, Sonatrach, à l'origine de l'idée de Credit Union en Algérie, mûrissait ce projet depuis plusieurs années. Il n'attendait que la promulgation des textes d'application, ce qui vient d'avoir lieu avec leur publication dans le dernier Journal Officiel. Des textes qui fixent le montant minimal du capital ainsi que les conditions d'agrément des coopératives d'épargne et de crédit. Ainsi, le seuil du capital exigible des CEC ne doit pas être inférieur à 500 millions de dinars. S'agissant des conditions d'autorisation d'établissement et d'agrément de ces coopératives, objet d'un autre règlement de la Banque d'Algérie, il est stipulé que la demande d'autorisation doit être adressée au président du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC). Il doit comprendre le programme d'activité à travers un plan d'affaires quinquennal, la stratégie de développement du réseau et aux moyens prévus, aux moyens financiers et à leur origine ainsi qu'aux moyens techniques, à l'identité des membres fondateurs de la coopérative et à la surface financière de l'entité partenaire de la coopérative. Pièce maîtresse, le plan d'affaires de la coopérative détaillera la provenance et le coût des ressources, les conditions de distribution de crédit et les dispositions visant à garantir l'équilibre financier de l'établissement, sa liquidité et sa solvabilité. Une CEC est une institution financière offrant des services parfois similaires à ceux des banques, mais à des conditions avantageuses. Tout en restant une institution à caractère lucratif, elle se distingue des banques classiques par son actionnariat, son mode de fonctionnement et les avantages qu'elle offre. Ainsi, ne peuvent être actionnaires que les salariés d'une entreprise donnée, dans ce cas la Sonatrach. Ensuite, le pouvoir décisionnel au sein de l'assemblée et du Conseil d'administration n'est pas proportionnel au nombre d'actions détenues. Ainsi, la voix d'un salarié qui dispose d'une action est équivalente à celle de celui qui en détiendrait 100 ou 1.000. C'est une règle fondamentale d'équité des CEC pour éviter un accaparement du CA. De fait, la coopérative appartient aux travailleurs qui bénéficieront de produits divers, notamment l'ouverture de comptes rémunérés ou non, ainsi que de prêts à des taux d'intérêts moins élevés que ceux pratiqués par la place bancaire. En même temps, la CEC peut effectuer des placements en titres émis ou garantis par l'Etat, acquérir des biens mobiliers et immobiliers, les vendre, les louer, les donner en garantie et enfin lever des fonds auprès des marchés financiers dans la limite de 100% de ses fonds propres. Dans un avenir proche, les salariés de Sonatrach pourront prendre des actions dans la nouvelle Coopérative d'épargne et de crédit (CEC) ou ce qui est communément connu dans le monde sous l'appellation «Credit Union». Une forme d'institution financière désormais possible en Algérie après la promulgation d'une loi spécifique en février 2008. C'est ce qu'a pu vérifier le Midi Libre auprès de l'entreprise nationale des hydrocarbures. Pour mener à terme son projet, Sonatrach se fait accompagner par l'expertise canadienne, pionnière dans le domaine des « Credit Union». Un expert de l'institution canadienne Desjardins International Development (DID) séjourne depuis plusieurs mois à Alger pour aider Sonatrach à structurer sa CEC. Pour le démarrage de sa coopérative, la Sonatrach participera au capital et se fixe l'objectif de convaincre 3.000 salariés d'y souscrire. Les actionnaires-emprunteurs (les salariés) bénéficieront, par ailleurs, de ristourne en fin d'exercice. Notre source précise, aussi, que la CEC ne se substitue pas aux œuvres sociales de l'entreprise qui continueront à jouer leur rôle normalement. Il est utile de préciser que pour la création d'une CEC, la loi algérienne exige un minimum de 100 salariés et un prix seuil de l'action de 5000 DZD. En fait, Sonatrach, à l'origine de l'idée de Credit Union en Algérie, mûrissait ce projet depuis plusieurs années. Il n'attendait que la promulgation des textes d'application, ce qui vient d'avoir lieu avec leur publication dans le dernier Journal Officiel. Des textes qui fixent le montant minimal du capital ainsi que les conditions d'agrément des coopératives d'épargne et de crédit. Ainsi, le seuil du capital exigible des CEC ne doit pas être inférieur à 500 millions de dinars. S'agissant des conditions d'autorisation d'établissement et d'agrément de ces coopératives, objet d'un autre règlement de la Banque d'Algérie, il est stipulé que la demande d'autorisation doit être adressée au président du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC). Il doit comprendre le programme d'activité à travers un plan d'affaires quinquennal, la stratégie de développement du réseau et aux moyens prévus, aux moyens financiers et à leur origine ainsi qu'aux moyens techniques, à l'identité des membres fondateurs de la coopérative et à la surface financière de l'entité partenaire de la coopérative. Pièce maîtresse, le plan d'affaires de la coopérative détaillera la provenance et le coût des ressources, les conditions de distribution de crédit et les dispositions visant à garantir l'équilibre financier de l'établissement, sa liquidité et sa solvabilité. Une CEC est une institution financière offrant des services parfois similaires à ceux des banques, mais à des conditions avantageuses. Tout en restant une institution à caractère lucratif, elle se distingue des banques classiques par son actionnariat, son mode de fonctionnement et les avantages qu'elle offre. Ainsi, ne peuvent être actionnaires que les salariés d'une entreprise donnée, dans ce cas la Sonatrach. Ensuite, le pouvoir décisionnel au sein de l'assemblée et du Conseil d'administration n'est pas proportionnel au nombre d'actions détenues. Ainsi, la voix d'un salarié qui dispose d'une action est équivalente à celle de celui qui en détiendrait 100 ou 1.000. C'est une règle fondamentale d'équité des CEC pour éviter un accaparement du CA. De fait, la coopérative appartient aux travailleurs qui bénéficieront de produits divers, notamment l'ouverture de comptes rémunérés ou non, ainsi que de prêts à des taux d'intérêts moins élevés que ceux pratiqués par la place bancaire. En même temps, la CEC peut effectuer des placements en titres émis ou garantis par l'Etat, acquérir des biens mobiliers et immobiliers, les vendre, les louer, les donner en garantie et enfin lever des fonds auprès des marchés financiers dans la limite de 100% de ses fonds propres.