Les étudiants de la faculté des sciences politiques et de l'information d'Alger, située à la rue Doudou-Mokhtar de Ben Aknoun, se plaignent de l'insuffisance des ouvrages au sein de la bibliothèque de cet institut. Un groupe d'étudiants, abordé dans l'enceinte de cette structure, nous a confié les désagréments engendrés par ce manque, en précisant toutefois que ce problème n'est pas nouveau dans la faculté mais qu'il remonte déjà à quelques années sans qu'une solution n'y soit apportée et ce en dépit des réclamations récurrentes des organisations estudiantines auprès de l'administration de l'université. «J'ai déposé plus de 40 imprimés ce matin, chacun portant la référence d'un ouvrage classé sur la liste des nouveaux ouvrages censés être disponibles pour le prêt interne, mais le bibliothécaire, après quelques minutes de recherche, n'a pas pu m'en remettre, ne serait-ce qu'un seul. Il s'est contenté de me dire que les ouvrages n'existent plus», déplore un étudiant qui a toutes les peines du monde à travailler sur son exposé sans cette documentation. Approchés, les bibliothécaires quant à eux nous diront que le problème réside essentiellement dans le fait que certains professeurs au mépris du réglement interne «empruntent... définitivement» ces ouvrages sans même daigner remplir de fiche ou laisser de carte et donc ne laissant aucun recours aux employés de la bibliothèque de récupérer ces documents. Nos interlocuteurs ajouteront que des centaines d'ouvrages disparaissent ainsi annuellement, sans que personne ne soit nullement inquiété. Ils ajouteront que l'administration a également sa part de responsabilité dans cet état de faits, du fait qu'elle se contente d'acquérir seulement un ou parfois deux exemplaires de chaque ouvrage, alors que des dizaines d'étudiants ont besoin, quotidiennement, de consulter les mêmes documents. En fait, les étudiants les plus pénalisés par cette situation sont ceux en magister ou en fin de cycle et qui doivent remettre leurs mémoires de fin d'études avant la fin de l'année scolaire. Pour avoir la version de l'administration à ce sujet, nous avons tenté, en vain, de joindre le doyen de cette faculté, toutes nos tentatives ont échoué, l'agent présent à la réception faisant barrage et nous affirmant que le doyen n'était pas disponible pour nous. Y.B. Les étudiants de la faculté des sciences politiques et de l'information d'Alger, située à la rue Doudou-Mokhtar de Ben Aknoun, se plaignent de l'insuffisance des ouvrages au sein de la bibliothèque de cet institut. Un groupe d'étudiants, abordé dans l'enceinte de cette structure, nous a confié les désagréments engendrés par ce manque, en précisant toutefois que ce problème n'est pas nouveau dans la faculté mais qu'il remonte déjà à quelques années sans qu'une solution n'y soit apportée et ce en dépit des réclamations récurrentes des organisations estudiantines auprès de l'administration de l'université. «J'ai déposé plus de 40 imprimés ce matin, chacun portant la référence d'un ouvrage classé sur la liste des nouveaux ouvrages censés être disponibles pour le prêt interne, mais le bibliothécaire, après quelques minutes de recherche, n'a pas pu m'en remettre, ne serait-ce qu'un seul. Il s'est contenté de me dire que les ouvrages n'existent plus», déplore un étudiant qui a toutes les peines du monde à travailler sur son exposé sans cette documentation. Approchés, les bibliothécaires quant à eux nous diront que le problème réside essentiellement dans le fait que certains professeurs au mépris du réglement interne «empruntent... définitivement» ces ouvrages sans même daigner remplir de fiche ou laisser de carte et donc ne laissant aucun recours aux employés de la bibliothèque de récupérer ces documents. Nos interlocuteurs ajouteront que des centaines d'ouvrages disparaissent ainsi annuellement, sans que personne ne soit nullement inquiété. Ils ajouteront que l'administration a également sa part de responsabilité dans cet état de faits, du fait qu'elle se contente d'acquérir seulement un ou parfois deux exemplaires de chaque ouvrage, alors que des dizaines d'étudiants ont besoin, quotidiennement, de consulter les mêmes documents. En fait, les étudiants les plus pénalisés par cette situation sont ceux en magister ou en fin de cycle et qui doivent remettre leurs mémoires de fin d'études avant la fin de l'année scolaire. Pour avoir la version de l'administration à ce sujet, nous avons tenté, en vain, de joindre le doyen de cette faculté, toutes nos tentatives ont échoué, l'agent présent à la réception faisant barrage et nous affirmant que le doyen n'était pas disponible pour nous. Y.B.