Ali Hamani a été réélu, pour la troisième fois, à la tête de l'Association des producteurs algériens de boissons, (APAB) lors d'une assemblée générale tenue, jeudi, à Alger. Dans le discours prononcé à cette occasion, le président de l'APAB a affirmé que «les producteurs algériens n'ont pas peur de la concurrence étrangère, à condition qu'elle soit équitable». Il relève lors du point de presse, qu'il a animé plus tard dans la journée, «plusieurs anomalies dans la législation algérienne», laquelle à son sens, n'«encourage pas les producteurs algériens à exporter leur produit». Il cite, à titre d'exemple, le cas de la Tunisie, où le sucre, qui est la matière première dans l'industrie des boissons est subventionné par l'Etat, la taxe sur cette activité dans le même pays est de l'ordre de 3% alors qu'en Algérie ladite taxe est à hauteur de 15%, ceci sans citer la TVA. Par ailleurs, M.Hamani a exposé plusieurs options pour «une concurrence étrangère, loyale et équitable». Il s'agit, à titre d'exemple, «de la baisse des taxes douanières pour les producteurs algériens, l'unification des taxes, et «priver» les produits subventionnés dans leurs pays d'origine, des avantages douaniers, notamment dans le cadre du libre échange, aussi bien arabe qu'européen». Parlant de «la concurrence déloyale» que subit l'industrie des boissons et due au marché informel, le conférencier a pointé du doigt les services du ministère du Commerce qu'il accuse de «laxisme». «Les actions menées par le ministère du Commerce restent insuffisantes, bien que ce dernier recrute à tour de bras des inspecteurs qui se comptent par milliers», insiste-t-il encore. Dans le même élan M. Hamani déplore le «manque flagrant» d'associations de consommateurs et insistera sur «la nécessité d'impliquer le mouvement associatif dans la lutte contre le marché informel». Si elle venaient à voir le jour, «ces associations bénéficieraient d'un total soutien de l'Apab , qui leur fournira tous les moyens nécessaires et une assistance permanente afin d'enrailler ce fleau qui met en danger la santé des citoyen et met en péril l'industrie des boissons», a conclu l'orateur. Ali Hamani a été réélu, pour la troisième fois, à la tête de l'Association des producteurs algériens de boissons, (APAB) lors d'une assemblée générale tenue, jeudi, à Alger. Dans le discours prononcé à cette occasion, le président de l'APAB a affirmé que «les producteurs algériens n'ont pas peur de la concurrence étrangère, à condition qu'elle soit équitable». Il relève lors du point de presse, qu'il a animé plus tard dans la journée, «plusieurs anomalies dans la législation algérienne», laquelle à son sens, n'«encourage pas les producteurs algériens à exporter leur produit». Il cite, à titre d'exemple, le cas de la Tunisie, où le sucre, qui est la matière première dans l'industrie des boissons est subventionné par l'Etat, la taxe sur cette activité dans le même pays est de l'ordre de 3% alors qu'en Algérie ladite taxe est à hauteur de 15%, ceci sans citer la TVA. Par ailleurs, M.Hamani a exposé plusieurs options pour «une concurrence étrangère, loyale et équitable». Il s'agit, à titre d'exemple, «de la baisse des taxes douanières pour les producteurs algériens, l'unification des taxes, et «priver» les produits subventionnés dans leurs pays d'origine, des avantages douaniers, notamment dans le cadre du libre échange, aussi bien arabe qu'européen». Parlant de «la concurrence déloyale» que subit l'industrie des boissons et due au marché informel, le conférencier a pointé du doigt les services du ministère du Commerce qu'il accuse de «laxisme». «Les actions menées par le ministère du Commerce restent insuffisantes, bien que ce dernier recrute à tour de bras des inspecteurs qui se comptent par milliers», insiste-t-il encore. Dans le même élan M. Hamani déplore le «manque flagrant» d'associations de consommateurs et insistera sur «la nécessité d'impliquer le mouvement associatif dans la lutte contre le marché informel». Si elle venaient à voir le jour, «ces associations bénéficieraient d'un total soutien de l'Apab , qui leur fournira tous les moyens nécessaires et une assistance permanente afin d'enrailler ce fleau qui met en danger la santé des citoyen et met en péril l'industrie des boissons», a conclu l'orateur.