La coexistence est devenue impossible entre les deux peuples israélien et palestinien. D'où l'urgente nécessité d'aller vers la création de deux Etats distincts. La coexistence est devenue impossible entre les deux peuples israélien et palestinien. D'où l'urgente nécessité d'aller vers la création de deux Etats distincts. Fortement attachés à leur terre et à leur liberté, une majorité de Palestiniens ont exprimé leur souhait le plus profond, celui d'avoir un Etat à eux. Cette solution semble être le meilleur choix qui puisse être fait dans une région qui connait une guerre sans merci depuis 1948. C'est le conflit le plus long du 20è siècle. Il ne peut pas en être autrement, surtout après les déclarations tonitruantes du ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor Lieberman, qui dénie aux arabes israéliens leurs droits politiques les plus élémentaires. Cela veut dire que la coexistence entre les deux peuples est quasiment impossible, avec des visions aussi extrémistes que celles du chef de la diplomatie de Netanyahu. Ainsi, si l'on se base sur les résultats d'un sondage effectué récemment par la fondation "Notre voix, la Palestine", sur le processus de paix et les questions du statut final, une large majorité des Palestiniens, de différents âges, estime que les négociations sont nécessaires pour mettre fin à l'occupation israélienne. Effectué avec l'institut des études irlandaises et en coordination avec le centre du monde arabe des recherches et du développement, le sondage précise que 74% des Palestiniens sont prêts à accepter la solution des deux Etats alors que 59% d'entre eux qualifient d'inacceptable la solution d'un seul Etat pour les deux peuples. 71% des Palestiniens sondés estiment nécessaire ou souhaitable la réalisation de la paix par le biais des négociations, tandis que 94% d'entre eux pensent qu'ils doivent être informés du déroulement des négociations. La libération de la Palestine est une question primordiale pour les Palestiniens, indique le sondage, précisant que 94% d'entre eux pensent que la question de la libération de la Palestine de l'occupation israélienne est le principal obstacle entravant le processus de paix. La Fondation "Notre voix, la Palestine" a annoncé, suite à ce sondage, l'organisation, en mai prochain, d'une série de conférences et de rencontres en vue de présenter les résultats de ce sondage et d'examiner les différentes questions y afférentes dont celles des colonies, des réfugiés, des frontières et d'Al-Qods. Ce choix des citoyens palestiniens rencontre un large écho sur la scène internationale, puisque la plupart des pays demandent à Netanyahu de reprendre les négociations avec l'autorité palestinienne sur la base de la feuille de route et des résolutions de la conférence d'Annapolis. Hier, c'est le roi de Jordanie, Abdallah II, qui avait déjà été reçu par Barak Obama, qui a déclaré que Washington doit lever toute ambiguïté sur son soutien à la création d'un Etat palestinien. Il propose également à Israël de choisir entre s'intégrer à la région ou demeurer une "forteresse isolée". "Israël doit maintenant faire un choix: s'intégrer à la région ou demeurer une forteresse isolée", a dit le souverain jordanien dans un discours prononcé au Centre d'études stratégiques et internationales, un groupe de réflexion de Washington. "Israël doit savoir que le fait d'essayer de retarder ceci (la création d'un Etat palestinien) sera catastrophique pour son propre avenir tout comme pour l'avenir des Palestiniens", a assuré le roi de Jordanie. "Nous n'avons pas le temps de nous engager dans un autre processus à durée indéfinie", a-t-il ajouté. Il a également appelé les Etats-Unis à lever toute ambiguïté concernant leur soutien à la création d'un Etat palestinien, "tant au niveau des actes que des paroles". "Ceci est fondamental pour la réputation de l'Amérique, pas seulement dans la région mais dans tout le monde musulman" a-t-il dit. Fortement attachés à leur terre et à leur liberté, une majorité de Palestiniens ont exprimé leur souhait le plus profond, celui d'avoir un Etat à eux. Cette solution semble être le meilleur choix qui puisse être fait dans une région qui connait une guerre sans merci depuis 1948. C'est le conflit le plus long du 20è siècle. Il ne peut pas en être autrement, surtout après les déclarations tonitruantes du ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor Lieberman, qui dénie aux arabes israéliens leurs droits politiques les plus élémentaires. Cela veut dire que la coexistence entre les deux peuples est quasiment impossible, avec des visions aussi extrémistes que celles du chef de la diplomatie de Netanyahu. Ainsi, si l'on se base sur les résultats d'un sondage effectué récemment par la fondation "Notre voix, la Palestine", sur le processus de paix et les questions du statut final, une large majorité des Palestiniens, de différents âges, estime que les négociations sont nécessaires pour mettre fin à l'occupation israélienne. Effectué avec l'institut des études irlandaises et en coordination avec le centre du monde arabe des recherches et du développement, le sondage précise que 74% des Palestiniens sont prêts à accepter la solution des deux Etats alors que 59% d'entre eux qualifient d'inacceptable la solution d'un seul Etat pour les deux peuples. 71% des Palestiniens sondés estiment nécessaire ou souhaitable la réalisation de la paix par le biais des négociations, tandis que 94% d'entre eux pensent qu'ils doivent être informés du déroulement des négociations. La libération de la Palestine est une question primordiale pour les Palestiniens, indique le sondage, précisant que 94% d'entre eux pensent que la question de la libération de la Palestine de l'occupation israélienne est le principal obstacle entravant le processus de paix. La Fondation "Notre voix, la Palestine" a annoncé, suite à ce sondage, l'organisation, en mai prochain, d'une série de conférences et de rencontres en vue de présenter les résultats de ce sondage et d'examiner les différentes questions y afférentes dont celles des colonies, des réfugiés, des frontières et d'Al-Qods. Ce choix des citoyens palestiniens rencontre un large écho sur la scène internationale, puisque la plupart des pays demandent à Netanyahu de reprendre les négociations avec l'autorité palestinienne sur la base de la feuille de route et des résolutions de la conférence d'Annapolis. Hier, c'est le roi de Jordanie, Abdallah II, qui avait déjà été reçu par Barak Obama, qui a déclaré que Washington doit lever toute ambiguïté sur son soutien à la création d'un Etat palestinien. Il propose également à Israël de choisir entre s'intégrer à la région ou demeurer une "forteresse isolée". "Israël doit maintenant faire un choix: s'intégrer à la région ou demeurer une forteresse isolée", a dit le souverain jordanien dans un discours prononcé au Centre d'études stratégiques et internationales, un groupe de réflexion de Washington. "Israël doit savoir que le fait d'essayer de retarder ceci (la création d'un Etat palestinien) sera catastrophique pour son propre avenir tout comme pour l'avenir des Palestiniens", a assuré le roi de Jordanie. "Nous n'avons pas le temps de nous engager dans un autre processus à durée indéfinie", a-t-il ajouté. Il a également appelé les Etats-Unis à lever toute ambiguïté concernant leur soutien à la création d'un Etat palestinien, "tant au niveau des actes que des paroles". "Ceci est fondamental pour la réputation de l'Amérique, pas seulement dans la région mais dans tout le monde musulman" a-t-il dit.