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La paix compromise
Publié dans El Watan le 07 - 01 - 2006


La disparition du Premier ministre israélien Ariel Sharon de la scène politique proche-orientale pourrait remettre en cause la déjà fragile coexistence entre Palestiniens et Israéliens. L'homme, certes, est connu pour ne pas avoir été tendre à l'égard des premiers. Il a été à la tête du commando qui, en 1956, a perpétré l'horrible massacre de Kafr Kassem. C'est encore lui qui a commandé l'armée israélienne lors de l'invasion du Liban en 1982 et les massacres de Sabra et Chatila, d'où son surnom de « Bourreau de Beyrouth ». Provocateur dans l'âme et vouant une haine viscérale aux Arabes - « des cafards qu'il faut enfermer dans une bouteille », disait-il -, il a été à l'origine de la seconde Intifadha. Il couronnera sa carrière répressive par la création du mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie. Mais Sharon, faucon intransigeant, a fini par admettre la nécessité de la création d'un Etat palestinien. Non pas qu'il soit devenu brusquement colombe. Il a fini par comprendre qu'Israël n'arrivera jamais à bout de la résistance palestinienne. Ajouter à cela un environnement international de plus en plus hostile à l'Etat hébreu. Il ne lui restait que les Etats-Unis pour défendre ce dernier. Pis, certains dirigeants, y compris lui-même, étaient considérés comme des criminels de guerre et pouvaient être arrêtés dans des pays comme la Belgique ou la Grande-Bretagne. Il lui fallait faire la paix aussi bien avec les Palestiniens qu'avec le reste du monde. Première étape : l'évacuation de la bande de Ghaza. Elle ne s'est pas faite sans heurts. L'opposition au retrait de ce bout de sable aride et inculte, sans valeur stratégique, est venue de son propre parti, le Likoud. Il y avait à peine 8000 colons à faire partir et cela a posé de grandes difficultés. Qu'en sera-t-il de la Cisjordanie où il y a 240 000 colons ? Incontestablement, le Likoud ne le laissera pas faire. Le seul moyen d'éviter une guerre interne est de quitter le parti et d'en créer un autre. C'est ainsi qu'il a lancé, en novembre 2005, le parti Kadima (En avant). Le succès est immédiat. Les sondages le donnent largement en tête. Il pouvait alors se préparer à la seconde étape, c'est-à-dire le retrait de Cisjordanie. La mort donnerait un sérieux coup de frein à son projet, avec les risques de la reprise de la violence entre les deux parties. Les chances pour la paix, que Sharon est seul à pouvoir imposer, seront compromises. A moins que le nouveau leader du parti travailliste - et ce serait un miracle - n'accède au pourvoir.

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