La CEAS a dénoncé le «silence coupable» avec lequel Paris et Madrid assument les multiples dénonciations publiques des violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population sahraouie commises par le Maroc». La CEAS a dénoncé le «silence coupable» avec lequel Paris et Madrid assument les multiples dénonciations publiques des violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population sahraouie commises par le Maroc». Le maire de Vitry-sur-Seine, Alain Adoubert, a plaidé pour un rapport de force et un mouvement d'opinion pouvant pousser le gouvernement français à agir auprès des instances internationales pour une application des résolutions onusiennes sur le Sahara Occidental. «Aujourd'hui, il est essentiel de voir comment contribuer à un rapport de force et à un mouvement d'opinion pouvant pousser le gouvernement à agir auprès des instances internationales pour que les résolutions adoptées sur le Sahara occidental soient réellement appliquées et qu'on puisse avancer vers un droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a déclaré à la presse, cet élu, à l'issue de la rencontre qu'il a eu, mardi en fin d'après-midi, avec la délégation du Comité national algérien de soutien avec le peuple sahraoui (CNASPS). Selon l'APS, le maire de Vitry-sur-Seine, dont la collectivité entretient des relations de solidarité avec le peuple sahraoui depuis des années, a déploré le fait que le gouvernement français «continue à avoir les mêmes positions vis-à-vis du Maroc avec lequel il entretient depuis longtemps des relations privilégiées». «Nous ne pouvons accepter ce rapport de domination sur le peuple sahraoui, tout comme nous rejetons cette colonisation», a-t-il ajouté, estimant que «la France a des moyens de faire pression pour contraindre le Maroc à respecter la légalité internationale et les résolutions de l'ONU». Il a déploré, par ailleurs, le fait que le Chef d'Etat français qui a assuré durant six mois la présidence de l'UE n'ait pas «entrepris dans ce cadre une action pour que le gouvernement marocain applique le droit international et les résolutions onusiennes». «La situation n'évolue pas dans le bon sens, alors que le peuple sahraoui, notamment dans les territoires occupés, est soumis à une répression féroce», a encore estimé le maire de Vitry-sur-Seine, soulignant «la nécessité de faire appliquer les résolutions de la communauté internationales pour répondre au droit légitime de ce peuple à l'autodétermination». Dans ce sens, il a estimé «indispensable l'organisation d'un vrai référendum qui décidera du devenir des sahraouis, dernier peuple colonisé d'Afrique». Dans le même temps, une ONG espagnole de soutien à la cause sahraouie a interpellé mardi le président français, Nicolas Sarkozy, sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que le «consensus» avec l'Espagne, sur cette question, entraîne des «conséquences et des résultats pervers» contre ce droit. «Aucune stratégie ou jeu politique d'Etat ne peut occulter la légitimité et le droit international concernant le peuple sahraoui sans conséquences et responsabilités», a affirmé la Coordination espagnole de soutien au peuple sahraoui (CEAS), dans une lettre ouverte au président français, Nicolas Sarkozy, à l'occasion de sa visite d'Etat en Espagne. Pour la CEAS, qui regroupe près de 200 associations solidaires avec le peuple sahraoui, «il n'y a pas de grandeur qui se construit en justifiant ou légitimant l'illégalité ou qui conditionne la justice aux intérêts de la Méditerranée, de l'Europe, y compris du monde développé et encore moins de tout autre pays comme la France ou l'Espagne». «Cette politique de mépris à l'égard de la légalité pour prétendre imposer un faux accord préconçu dans les bureaux et dans les chancelleries, à savoir l'autonomie, n'a pas de fondement, contredit les accords internationaux ainsi que la volonté manifeste des Sahraouis et le souhait du peuple espagnol de voir garanti l'avenir de la population sahraouie sur la base de l'exercice du droit à l'autodétermination», poursuit la CEAS. Le consensus politique entre l'Espagne et la France sur la question du Sahara occidental «pourrait avoir, dans ce cas, des conséquences et des résultats pervers s'il fait sienne des solutions contraires au droit, à la volonté légitime de la population sahraouie ou à l'opinion des citoyens sur lesquels s'appuie la légitimité démocratique de ses gouvernements», lit-on encore dans la lettre, dont une copie est parvenue à l'APS. La CEAS a dénoncé, par ailleurs, le «silence coupable avec lequel les deux pays assument les multiples dénonciations publiques des violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population sahraouie commises par le Maroc». Elle a également dénoncé le veto français au Conseil de sécurité «contre toute résolution donnant une légitimité à la résistance de la population sahraouie face à son envahisseur, ou la défendant devant les constantes violences auxquelles elle est soumise de la part des autorités, des corps de polices et de sécurité du Maroc». Le maire de Vitry-sur-Seine, Alain Adoubert, a plaidé pour un rapport de force et un mouvement d'opinion pouvant pousser le gouvernement français à agir auprès des instances internationales pour une application des résolutions onusiennes sur le Sahara Occidental. «Aujourd'hui, il est essentiel de voir comment contribuer à un rapport de force et à un mouvement d'opinion pouvant pousser le gouvernement à agir auprès des instances internationales pour que les résolutions adoptées sur le Sahara occidental soient réellement appliquées et qu'on puisse avancer vers un droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a déclaré à la presse, cet élu, à l'issue de la rencontre qu'il a eu, mardi en fin d'après-midi, avec la délégation du Comité national algérien de soutien avec le peuple sahraoui (CNASPS). Selon l'APS, le maire de Vitry-sur-Seine, dont la collectivité entretient des relations de solidarité avec le peuple sahraoui depuis des années, a déploré le fait que le gouvernement français «continue à avoir les mêmes positions vis-à-vis du Maroc avec lequel il entretient depuis longtemps des relations privilégiées». «Nous ne pouvons accepter ce rapport de domination sur le peuple sahraoui, tout comme nous rejetons cette colonisation», a-t-il ajouté, estimant que «la France a des moyens de faire pression pour contraindre le Maroc à respecter la légalité internationale et les résolutions de l'ONU». Il a déploré, par ailleurs, le fait que le Chef d'Etat français qui a assuré durant six mois la présidence de l'UE n'ait pas «entrepris dans ce cadre une action pour que le gouvernement marocain applique le droit international et les résolutions onusiennes». «La situation n'évolue pas dans le bon sens, alors que le peuple sahraoui, notamment dans les territoires occupés, est soumis à une répression féroce», a encore estimé le maire de Vitry-sur-Seine, soulignant «la nécessité de faire appliquer les résolutions de la communauté internationales pour répondre au droit légitime de ce peuple à l'autodétermination». Dans ce sens, il a estimé «indispensable l'organisation d'un vrai référendum qui décidera du devenir des sahraouis, dernier peuple colonisé d'Afrique». Dans le même temps, une ONG espagnole de soutien à la cause sahraouie a interpellé mardi le président français, Nicolas Sarkozy, sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que le «consensus» avec l'Espagne, sur cette question, entraîne des «conséquences et des résultats pervers» contre ce droit. «Aucune stratégie ou jeu politique d'Etat ne peut occulter la légitimité et le droit international concernant le peuple sahraoui sans conséquences et responsabilités», a affirmé la Coordination espagnole de soutien au peuple sahraoui (CEAS), dans une lettre ouverte au président français, Nicolas Sarkozy, à l'occasion de sa visite d'Etat en Espagne. Pour la CEAS, qui regroupe près de 200 associations solidaires avec le peuple sahraoui, «il n'y a pas de grandeur qui se construit en justifiant ou légitimant l'illégalité ou qui conditionne la justice aux intérêts de la Méditerranée, de l'Europe, y compris du monde développé et encore moins de tout autre pays comme la France ou l'Espagne». «Cette politique de mépris à l'égard de la légalité pour prétendre imposer un faux accord préconçu dans les bureaux et dans les chancelleries, à savoir l'autonomie, n'a pas de fondement, contredit les accords internationaux ainsi que la volonté manifeste des Sahraouis et le souhait du peuple espagnol de voir garanti l'avenir de la population sahraouie sur la base de l'exercice du droit à l'autodétermination», poursuit la CEAS. Le consensus politique entre l'Espagne et la France sur la question du Sahara occidental «pourrait avoir, dans ce cas, des conséquences et des résultats pervers s'il fait sienne des solutions contraires au droit, à la volonté légitime de la population sahraouie ou à l'opinion des citoyens sur lesquels s'appuie la légitimité démocratique de ses gouvernements», lit-on encore dans la lettre, dont une copie est parvenue à l'APS. La CEAS a dénoncé, par ailleurs, le «silence coupable avec lequel les deux pays assument les multiples dénonciations publiques des violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population sahraouie commises par le Maroc». Elle a également dénoncé le veto français au Conseil de sécurité «contre toute résolution donnant une légitimité à la résistance de la population sahraouie face à son envahisseur, ou la défendant devant les constantes violences auxquelles elle est soumise de la part des autorités, des corps de polices et de sécurité du Maroc».