Le gouverneur de la Banque d'Algérie plaide pour la poursuite de la bonne performance des secteurs hors hydrocarbures. Le gouverneur de la Banque d'Algérie plaide pour la poursuite de la bonne performance des secteurs hors hydrocarbures. La balance des paiements globale de l'Algérie «pourrait être en équilibre» cette année a indiqué hier le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, dans un entretien accordé à l'APS. Sous l'effet conjugué du repli très sensible des prix pétroliers tel que projeté dans les Perspectives de l'économie mondiale (ils chuteraient de 98 dollars le baril en 2008 à 54 dollars en 2009) et du dynamisme des importations, la balance courante et la position budgétaire globale subiront lourdement la baisse des prix pétroliers, mais les perspectives à court terme restent encourageantes, note pour sa part le FMI (Fonds monétaire international), dans son rapport des services pour les consultations de 2008 avec l'Algérie. «Concernant la conjoncture, l'économie algérienne subit le choc externe inhérent à la chute des prix des hydrocarbures. Ce canal de transmission des effets de la récession mondiale est apparu à partir du 4ème trimestre 2008. Cela affecte négativement la balance des paiements courants, mais la balance des paiements globale pourrait être en équilibre cette année», explique le gouverneur de la Banque d'Algérie qui indique que s'il est clair que la Banque d'Algérie poursuivra la gestion «prudente» des réserves de change, «leur rendement subira l'effet du niveau historiquement bas des taux d'intérêt lié à la persistance de la grave crise financière internationale». Le gouverneur de la Banque d'Algérie plaide, par ailleurs, pour la poursuite de la bonne performance des secteurs hors hydrocarbures, «un ancrage pour la nécessaire diversification de l'économie nationale», soulignant l'importance des ressources du Fonds de régulation des recettes qui contribue à la poursuite du programme d'investissements publics, c'est-à-dire l'effort soutenu d'investissement de l'Etat. Abordant le renforcement de la supervision des banques activant en Algérie, le gouverneur de la Banque centrale révèle qu'un nouveau système de «rating» des établissements bancaires sera mis en place au second semestre 2009, expliquant qu'à travers ce prochain dispositif, il ne s'agira pas d'attribuer des notes aux banques mais d'évaluer leur solvabilité : «Le renforcement de la régulation du système financier émergeant comme une priorité au niveau mondial». Ce système de rating s'ajoutera à l'affinement des «stress test» au cours du premier semestre 2009, a-t-il ajouté. Les «stress test» sont des opérations de simulation qui permettent de mesurer les capacités des banques à résister à d'éventuels chocs, expliquent les experts financiers. Le patron de la Banque d'Algérie prévient que son institution «suivra de près l'évolution des risques, notamment la concentration des crédits, pour s'assurer du développement de crédits sains à l'économie», estimant que le niveau des liquidités des banques à fin mars 2009 permet de soutenir «la poursuite de l'expansion des crédits à l'économie», notamment pour le financement des investissements productifs. En tout état de cause, il souligne qu'il s'agit pour l'Algérie «de continuer à gérer au mieux cette période de crise économique et financière internationale tout en continuant à mettre en place les conditions nécessaires pour davantage de diversification de l'économie nationale, capitalisant sur les acquis de la stabilité macro-économique". rappelant qu'au cours des deux dernières années caractérisées par la crise financière internationale, « l'Algérie a poursuivi ses bonnes performances économiques ». Pour Mohamed Laksaci, en dépit de l'envolée des importations des biens et services, «il a été enregistré à la fin 2008 une accumulation et un niveau record des réserves officielles de change ainsi qu'un niveau très bas de dette extérieure (2,5% du PIB) et de faible ratio de service de la dette extérieure» (1% des exportations de biens et services). Des faits qui témoignent, explique le patron de la Banque d'Algérie «clairement de la viabilité, à moyen terme, de la position financière extérieure nette de l'Algérie». La balance des paiements globale de l'Algérie «pourrait être en équilibre» cette année a indiqué hier le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, dans un entretien accordé à l'APS. Sous l'effet conjugué du repli très sensible des prix pétroliers tel que projeté dans les Perspectives de l'économie mondiale (ils chuteraient de 98 dollars le baril en 2008 à 54 dollars en 2009) et du dynamisme des importations, la balance courante et la position budgétaire globale subiront lourdement la baisse des prix pétroliers, mais les perspectives à court terme restent encourageantes, note pour sa part le FMI (Fonds monétaire international), dans son rapport des services pour les consultations de 2008 avec l'Algérie. «Concernant la conjoncture, l'économie algérienne subit le choc externe inhérent à la chute des prix des hydrocarbures. Ce canal de transmission des effets de la récession mondiale est apparu à partir du 4ème trimestre 2008. Cela affecte négativement la balance des paiements courants, mais la balance des paiements globale pourrait être en équilibre cette année», explique le gouverneur de la Banque d'Algérie qui indique que s'il est clair que la Banque d'Algérie poursuivra la gestion «prudente» des réserves de change, «leur rendement subira l'effet du niveau historiquement bas des taux d'intérêt lié à la persistance de la grave crise financière internationale». Le gouverneur de la Banque d'Algérie plaide, par ailleurs, pour la poursuite de la bonne performance des secteurs hors hydrocarbures, «un ancrage pour la nécessaire diversification de l'économie nationale», soulignant l'importance des ressources du Fonds de régulation des recettes qui contribue à la poursuite du programme d'investissements publics, c'est-à-dire l'effort soutenu d'investissement de l'Etat. Abordant le renforcement de la supervision des banques activant en Algérie, le gouverneur de la Banque centrale révèle qu'un nouveau système de «rating» des établissements bancaires sera mis en place au second semestre 2009, expliquant qu'à travers ce prochain dispositif, il ne s'agira pas d'attribuer des notes aux banques mais d'évaluer leur solvabilité : «Le renforcement de la régulation du système financier émergeant comme une priorité au niveau mondial». Ce système de rating s'ajoutera à l'affinement des «stress test» au cours du premier semestre 2009, a-t-il ajouté. Les «stress test» sont des opérations de simulation qui permettent de mesurer les capacités des banques à résister à d'éventuels chocs, expliquent les experts financiers. Le patron de la Banque d'Algérie prévient que son institution «suivra de près l'évolution des risques, notamment la concentration des crédits, pour s'assurer du développement de crédits sains à l'économie», estimant que le niveau des liquidités des banques à fin mars 2009 permet de soutenir «la poursuite de l'expansion des crédits à l'économie», notamment pour le financement des investissements productifs. En tout état de cause, il souligne qu'il s'agit pour l'Algérie «de continuer à gérer au mieux cette période de crise économique et financière internationale tout en continuant à mettre en place les conditions nécessaires pour davantage de diversification de l'économie nationale, capitalisant sur les acquis de la stabilité macro-économique". rappelant qu'au cours des deux dernières années caractérisées par la crise financière internationale, « l'Algérie a poursuivi ses bonnes performances économiques ». Pour Mohamed Laksaci, en dépit de l'envolée des importations des biens et services, «il a été enregistré à la fin 2008 une accumulation et un niveau record des réserves officielles de change ainsi qu'un niveau très bas de dette extérieure (2,5% du PIB) et de faible ratio de service de la dette extérieure» (1% des exportations de biens et services). Des faits qui témoignent, explique le patron de la Banque d'Algérie «clairement de la viabilité, à moyen terme, de la position financière extérieure nette de l'Algérie».