Les dissidents du MSP, qui ont créé le MPC (mouvement de la prédication et du changement), font le forcing pour «ébaucher» le maximum de cadres et militants de leur parti d‘origine. Et, dans le but de destabiliser la direction politique du MSP, les partisans de Menasra multiplient les communiqués de presse annonçant des démissions en cascade de la formation que préside Aboudjerra Soltani. A l‘évidence, ces démissionnaires rejoignent, avec armes et bagages les rangs de la nouvelle entité politique. Ainsi, pas plus tard qu‘avant-hier des cadres, élus et militants de la wilaya de Skikda, ont annoncé avoir quitté le navire MSP pour rejoindre le MPC. Quelques jours auparavant, d‘autres communiqués de la même teneur, émanant d‘autres wilayas, ont été publiés dans la presse nationale. La semaine passée plus de 546 militantes, dont certaines sont membres du Conseil consultatif du mouvement, la plus haute instance entre deux congrès, ont en fait de même en soutenant que leur démission est causée par Aboudjerra Soltani qui a, selon elles, «déviée de la ligne politique tracée par feu Mahfoudh Nahnah». Il est certain que cette « guérilla médiatique» va se poursuivre tant Abdelmadjid Menasra et ses partisans tentent à travers cette tactique de se faire passer aux yeux des militants du MSP comme disposant de l‘appui et du soutien de la majorité. Or, du coté de la direction du MSP, l‘on tente de garder la sérénité et de rester calme. Selon un cadre responsable, contacté hier «ce procédé relève beaucoup plus de l‘intox car la réalité est tout autre». Pour notre interlocuteur «les noms de certains démissionnaires sont inscrits dans de nombreux communiqués. Ils sont en train de succomber à l‘illusion du nombre, mais ils ne trompent personne et surtout pas les militants», a enchaîné notre interlocuteur. Car, pour lui les chiffres, têtus, sont bel et bien là pour prouver que l‘écrasante majorité des militants est restée fidèle au MSP. Il dira, à ce propos, que seulement 2,7% des militants ont effectivement quitté le mouvement pour rejoindre le MPC. Bien mieux, car à le croire, ce sont les dissidents qui sont en train de perdre du terrain puisque ils perdent des forces au fur et à mesure. «N‘oublions pas que tous les membres de la commission de réconciliation, son président le sénateur Abdelhamid Medaoud en premier, étaient des partisans de Menasra avant de le désavouer par la suite. Tout récemment, d‘autres figures de proue du groupe Menasra ont aussi désavoué l‘initiative de créer le MPC». Qui croire ? Car dans cette guéguerre de chiffres, tous les coups sont permis. Les dissidents du MSP, qui ont créé le MPC (mouvement de la prédication et du changement), font le forcing pour «ébaucher» le maximum de cadres et militants de leur parti d‘origine. Et, dans le but de destabiliser la direction politique du MSP, les partisans de Menasra multiplient les communiqués de presse annonçant des démissions en cascade de la formation que préside Aboudjerra Soltani. A l‘évidence, ces démissionnaires rejoignent, avec armes et bagages les rangs de la nouvelle entité politique. Ainsi, pas plus tard qu‘avant-hier des cadres, élus et militants de la wilaya de Skikda, ont annoncé avoir quitté le navire MSP pour rejoindre le MPC. Quelques jours auparavant, d‘autres communiqués de la même teneur, émanant d‘autres wilayas, ont été publiés dans la presse nationale. La semaine passée plus de 546 militantes, dont certaines sont membres du Conseil consultatif du mouvement, la plus haute instance entre deux congrès, ont en fait de même en soutenant que leur démission est causée par Aboudjerra Soltani qui a, selon elles, «déviée de la ligne politique tracée par feu Mahfoudh Nahnah». Il est certain que cette « guérilla médiatique» va se poursuivre tant Abdelmadjid Menasra et ses partisans tentent à travers cette tactique de se faire passer aux yeux des militants du MSP comme disposant de l‘appui et du soutien de la majorité. Or, du coté de la direction du MSP, l‘on tente de garder la sérénité et de rester calme. Selon un cadre responsable, contacté hier «ce procédé relève beaucoup plus de l‘intox car la réalité est tout autre». Pour notre interlocuteur «les noms de certains démissionnaires sont inscrits dans de nombreux communiqués. Ils sont en train de succomber à l‘illusion du nombre, mais ils ne trompent personne et surtout pas les militants», a enchaîné notre interlocuteur. Car, pour lui les chiffres, têtus, sont bel et bien là pour prouver que l‘écrasante majorité des militants est restée fidèle au MSP. Il dira, à ce propos, que seulement 2,7% des militants ont effectivement quitté le mouvement pour rejoindre le MPC. Bien mieux, car à le croire, ce sont les dissidents qui sont en train de perdre du terrain puisque ils perdent des forces au fur et à mesure. «N‘oublions pas que tous les membres de la commission de réconciliation, son président le sénateur Abdelhamid Medaoud en premier, étaient des partisans de Menasra avant de le désavouer par la suite. Tout récemment, d‘autres figures de proue du groupe Menasra ont aussi désavoué l‘initiative de créer le MPC». Qui croire ? Car dans cette guéguerre de chiffres, tous les coups sont permis.