Une conférence organisée, lundi, au Musée du Bardo a été consacrée aux fontaines et aqueducs d'Alger. Ces fontaines qui étaient plus d'une centaine disséminées à travers la vieille ville d'alger servaient de lieux d'alimentation en eau dans l'ancienne médina. Après le tremblement de terre qui a secoué la capitale en 1755, plusieurs de ces fontaines ont vu leurs canalisations endommagées et n'ont jamais été rénovées. La conférence animée par Dalila Ouzidane, chercheur et enseignante à l'école polytechnique d'architecture et d'urbanisme entrait dans le cadre du Mois du patrimoine. L'oratrice a dressé un inventaire succint de ces fontaines, pour la plupart érigées durant l'ère ottomane. Elle mettra en exergue leur richesse et recherche architecturales. La seule fontaine qui a pu être préservée, de nos jours, sur son site d'origine est celle de l'Amirauté alors que la fameuse «Cale aux vins», est visible au Musée national des antiquités. «Ces deux fontaines ont été classées monuments historiques déjà en 1905», a indiqué l'oratrice qui précisera encore que les fontaines se présentant sous forme de jets d'eau étaient destinées, exclusivement, à l'ornementation des patios des luxueux palais ottomans. «Les riches ornements de ces fontaines faits de frises, de bordures dentelées, coupoles, arcs, merlons en marbre, auvents en bois de cèdre et leurs vasques finement sculptées enchantaient les yeux», affirmera la conférencière. Les Ottomans ont également consacré une partie de leur règne à l'édification d'aqueducs : Ces sources avaient un débit très important et alimentaient, sur leur passage, plusieurs fontaines auprès desquelles s'alimentaient les habitants de la ville, leur eau étaient d'ailleurs d'une grande limpidité. Les aqueducs sont aujourd'hui au nombre de quatre : le plus ancien est celui de Aïn Zeboudja, il y a également ceux d'El Hamma, de Telemly, et enfin celui de Birtraria Une conférence organisée, lundi, au Musée du Bardo a été consacrée aux fontaines et aqueducs d'Alger. Ces fontaines qui étaient plus d'une centaine disséminées à travers la vieille ville d'alger servaient de lieux d'alimentation en eau dans l'ancienne médina. Après le tremblement de terre qui a secoué la capitale en 1755, plusieurs de ces fontaines ont vu leurs canalisations endommagées et n'ont jamais été rénovées. La conférence animée par Dalila Ouzidane, chercheur et enseignante à l'école polytechnique d'architecture et d'urbanisme entrait dans le cadre du Mois du patrimoine. L'oratrice a dressé un inventaire succint de ces fontaines, pour la plupart érigées durant l'ère ottomane. Elle mettra en exergue leur richesse et recherche architecturales. La seule fontaine qui a pu être préservée, de nos jours, sur son site d'origine est celle de l'Amirauté alors que la fameuse «Cale aux vins», est visible au Musée national des antiquités. «Ces deux fontaines ont été classées monuments historiques déjà en 1905», a indiqué l'oratrice qui précisera encore que les fontaines se présentant sous forme de jets d'eau étaient destinées, exclusivement, à l'ornementation des patios des luxueux palais ottomans. «Les riches ornements de ces fontaines faits de frises, de bordures dentelées, coupoles, arcs, merlons en marbre, auvents en bois de cèdre et leurs vasques finement sculptées enchantaient les yeux», affirmera la conférencière. Les Ottomans ont également consacré une partie de leur règne à l'édification d'aqueducs : Ces sources avaient un débit très important et alimentaient, sur leur passage, plusieurs fontaines auprès desquelles s'alimentaient les habitants de la ville, leur eau étaient d'ailleurs d'une grande limpidité. Les aqueducs sont aujourd'hui au nombre de quatre : le plus ancien est celui de Aïn Zeboudja, il y a également ceux d'El Hamma, de Telemly, et enfin celui de Birtraria