Ce sont 2 millions de handicapés algériens qui disposent, désormais, d'un texte légal qui vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'Homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes handicapées. Ce sont 2 millions de handicapés algériens qui disposent, désormais, d'un texte légal qui vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'Homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes handicapées. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé, hier, les décrets présidentiels portant ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 13 décembre 2006 et signée par l'Algérie le 30 mars 2007. Avec cette signature, ce sont 2 millions de handicapés algériens qui disposent, désormais, d'un texte légal qui vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'Homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes handicapées et à promouvoir leur dignité intrinsèque. La convention en question a été adoptée le 13 décembre 2006 au siège de l'Organisation des Nations unies à New York. Il y a été dénombré 82 signataires pour la Convention, 44 signataires pour le Protocole facultatif et 1 ratification de la Convention. Ce nombre de signataires d'une Convention de l'ONU était le plus élevé de l'histoire. Selon les spécialistes, c'est le premier grand traité du XXIe siècle en matière de droits de l'Homme et c'est la première convention des droits de l'Homme à être ouverte à la signature des organisations d'intégration régionale. Ceci marque une « mutation » dans les attitudes et les stratégies envers les personnes handicapées, selon l'ONU. La Convention se veut ainsi un instrument des droits de l'Homme comportant une dimension sociale explicite. Elle effectue un large classement des personnes handicapées par catégories et réaffirme que toutes les personnes qui souffrent d'une quelconque infirmité doivent bénéficier de tous les droits et libertés fondamentaux. Elle éclaire et précise la façon dont toutes les catégories de droits s'appliquent aux handicapés et désigne les domaines où des adaptations permettraient à ces personnes d'exercer effectivement leurs droits. La convention exige des Etats la garantie d'une vie à l'abri de l'exploitation, des abus, tout en renforçant les droits dont disposent déjà les handicapés dans des domaines sensibles tels la liberté de mouvement, l'emploi, la santé, l'éducation et la participation à la vie politique. Avec la ratification de cette convention, ce sont 650 millions de personnes handicapées dans le monde qui disposent , depuis le 30 mars 2007, d'une convention relative à leurs droits et son protocole facultatif relatif aux communications. En Algérie, cette frange de la société peine doublement. D'abord parce que son handicap est mal pris en charge, ensuite parce qu'elle rencontre des difficultés au quotidien dans une société qui ne fait rien pour l'aider. L'accessibilité aux lieux publics par exemple est quasi nulle, en plus des difficultés d'accès à l'éducation et des ressources dérisoires versées irrégulièrement. Les personnes en situation de handicap en Algérie peinent énormément à décrocher un emploi. Pourtant, la loi numéro 02-09 du 8 mai 2002 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées accorde de nombreux avantages aux personnes bénéficiaires dont l'attribution de pensions (aide sociale directe), la couverture sociale et la prise en charge par l'Etat des frais de soins médicaux et de rééducation fonctionnelle. La loi stipule aussi l'insertion sociale et professionnelle, à travers l'obligation faite à tout employeur, qu'il soit public ou privé, de consacrer au moins 1% des postes de travail aux personnes handicapées. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé, hier, les décrets présidentiels portant ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 13 décembre 2006 et signée par l'Algérie le 30 mars 2007. Avec cette signature, ce sont 2 millions de handicapés algériens qui disposent, désormais, d'un texte légal qui vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'Homme et de toutes les libertés fondamentales des personnes handicapées et à promouvoir leur dignité intrinsèque. La convention en question a été adoptée le 13 décembre 2006 au siège de l'Organisation des Nations unies à New York. Il y a été dénombré 82 signataires pour la Convention, 44 signataires pour le Protocole facultatif et 1 ratification de la Convention. Ce nombre de signataires d'une Convention de l'ONU était le plus élevé de l'histoire. Selon les spécialistes, c'est le premier grand traité du XXIe siècle en matière de droits de l'Homme et c'est la première convention des droits de l'Homme à être ouverte à la signature des organisations d'intégration régionale. Ceci marque une « mutation » dans les attitudes et les stratégies envers les personnes handicapées, selon l'ONU. La Convention se veut ainsi un instrument des droits de l'Homme comportant une dimension sociale explicite. Elle effectue un large classement des personnes handicapées par catégories et réaffirme que toutes les personnes qui souffrent d'une quelconque infirmité doivent bénéficier de tous les droits et libertés fondamentaux. Elle éclaire et précise la façon dont toutes les catégories de droits s'appliquent aux handicapés et désigne les domaines où des adaptations permettraient à ces personnes d'exercer effectivement leurs droits. La convention exige des Etats la garantie d'une vie à l'abri de l'exploitation, des abus, tout en renforçant les droits dont disposent déjà les handicapés dans des domaines sensibles tels la liberté de mouvement, l'emploi, la santé, l'éducation et la participation à la vie politique. Avec la ratification de cette convention, ce sont 650 millions de personnes handicapées dans le monde qui disposent , depuis le 30 mars 2007, d'une convention relative à leurs droits et son protocole facultatif relatif aux communications. En Algérie, cette frange de la société peine doublement. D'abord parce que son handicap est mal pris en charge, ensuite parce qu'elle rencontre des difficultés au quotidien dans une société qui ne fait rien pour l'aider. L'accessibilité aux lieux publics par exemple est quasi nulle, en plus des difficultés d'accès à l'éducation et des ressources dérisoires versées irrégulièrement. Les personnes en situation de handicap en Algérie peinent énormément à décrocher un emploi. Pourtant, la loi numéro 02-09 du 8 mai 2002 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées accorde de nombreux avantages aux personnes bénéficiaires dont l'attribution de pensions (aide sociale directe), la couverture sociale et la prise en charge par l'Etat des frais de soins médicaux et de rééducation fonctionnelle. La loi stipule aussi l'insertion sociale et professionnelle, à travers l'obligation faite à tout employeur, qu'il soit public ou privé, de consacrer au moins 1% des postes de travail aux personnes handicapées.