Les services du ministère de l'Intérieur ont été sommés par la plus haute instance de l'Etat de «préparer des comptes-rendus détaillés sur le travail de chacun des 48 walis en exercice actuellement ainsi que sur celui des walis délégués» Les services du ministère de l'Intérieur ont été sommés par la plus haute instance de l'Etat de «préparer des comptes-rendus détaillés sur le travail de chacun des 48 walis en exercice actuellement ainsi que sur celui des walis délégués» Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, devrait procéder, avant le début du mois de juillet prochain, à un changement partiel dans le corps des walis, avons-nous appris, hier, de source sûre. Dans cette perspectives, les services du ministère de l'Intérieur ont été sommés, il y a près d'un mois, par la plus haute instance de l'Etat, de «préparer des comptes-rendus détaillés sur le travail de chacun des 48 walis en exercice actuellement ainsi que sur celui des walis délégués» et devant être prêts pour les prochains jours. Une étape qui permettra au président Bouteflika de trancher dans ses choix. D'autant plus qu'«il a déjà un aperçu sur le travail de chacun d'entre eux (Walis, NDLR), non seulement à travers les rapports d'étapes qui lui ont, préalablement, été transmis mais aussi, à travers les constats qu'il a eu lui-même à établir lors de ses visites d'inspection et de travail dans plusieurs wilayas du pays». Même si aucune information n'a filtré sur les noms qui seraient éventuellement concernés par ces changements, notre interlocuteur n'écarte pas la probabilité qu'ils puissent «être vastes». «Toutes les wilayas ayant enregistré un cumul de retard dans la réalisation de projets d'investissements locaux ou encore des déficiences dans la gestion seront touchées», se contente de préciser notre source. Pour elle, le président de la République avait déjà annoncé son «intention de ne tolérer aucun écart relatif à la mise en œuvre de son programme et c'est, bien évidemment, valable à partir du plus bas de l'échelle de la hiérarchie des responsabilités». Le chef de l'Etat avait d'ailleurs clairement fait part de cette intention en tançant les ministres lors du dernier Conseil des ministres en date, et auxquels il a clairement signifié sa détermination de n'accepter aucune forme de mauvaise gestion dans chacun des secteurs. M. Bouteflika n'avait, rappelle notre source, raté aucune occasion durant ses précédents mandats à relever l'intérêt acordé au développement local en le considérant comme «pierre angulaire de l'action économique et social de l'Etat». Plusieurs décisions avaient d'ailleurs été prises dans ce sens. Il s'agit notamment de l'introduction dans la loi de finances de «mesures concrètes d'amélioration des finances locales, à l'exemple de l'assainissement des dettes des communes évaluées pour la période 2000 à 2007, à 22,9 milliards DA». Il y a eu également «la prise en charge sur le budget de l'Etat de l'incidence financière résultant de l'augmentation des salaires, en 2008, des agents des collectivités locales à 18,4 milliards DA. C'est là, des exemples, figurant au côté d'une panoplie d'autres mesures prises pour permettre aux responsables locaux de se vouer pleinement à l'accomplissement exemplaire de leurs tâches respectives dans lesquelles aucun écart n'est désormais accepté», conclut notre interlocuteur. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, devrait procéder, avant le début du mois de juillet prochain, à un changement partiel dans le corps des walis, avons-nous appris, hier, de source sûre. Dans cette perspectives, les services du ministère de l'Intérieur ont été sommés, il y a près d'un mois, par la plus haute instance de l'Etat, de «préparer des comptes-rendus détaillés sur le travail de chacun des 48 walis en exercice actuellement ainsi que sur celui des walis délégués» et devant être prêts pour les prochains jours. Une étape qui permettra au président Bouteflika de trancher dans ses choix. D'autant plus qu'«il a déjà un aperçu sur le travail de chacun d'entre eux (Walis, NDLR), non seulement à travers les rapports d'étapes qui lui ont, préalablement, été transmis mais aussi, à travers les constats qu'il a eu lui-même à établir lors de ses visites d'inspection et de travail dans plusieurs wilayas du pays». Même si aucune information n'a filtré sur les noms qui seraient éventuellement concernés par ces changements, notre interlocuteur n'écarte pas la probabilité qu'ils puissent «être vastes». «Toutes les wilayas ayant enregistré un cumul de retard dans la réalisation de projets d'investissements locaux ou encore des déficiences dans la gestion seront touchées», se contente de préciser notre source. Pour elle, le président de la République avait déjà annoncé son «intention de ne tolérer aucun écart relatif à la mise en œuvre de son programme et c'est, bien évidemment, valable à partir du plus bas de l'échelle de la hiérarchie des responsabilités». Le chef de l'Etat avait d'ailleurs clairement fait part de cette intention en tançant les ministres lors du dernier Conseil des ministres en date, et auxquels il a clairement signifié sa détermination de n'accepter aucune forme de mauvaise gestion dans chacun des secteurs. M. Bouteflika n'avait, rappelle notre source, raté aucune occasion durant ses précédents mandats à relever l'intérêt acordé au développement local en le considérant comme «pierre angulaire de l'action économique et social de l'Etat». Plusieurs décisions avaient d'ailleurs été prises dans ce sens. Il s'agit notamment de l'introduction dans la loi de finances de «mesures concrètes d'amélioration des finances locales, à l'exemple de l'assainissement des dettes des communes évaluées pour la période 2000 à 2007, à 22,9 milliards DA». Il y a eu également «la prise en charge sur le budget de l'Etat de l'incidence financière résultant de l'augmentation des salaires, en 2008, des agents des collectivités locales à 18,4 milliards DA. C'est là, des exemples, figurant au côté d'une panoplie d'autres mesures prises pour permettre aux responsables locaux de se vouer pleinement à l'accomplissement exemplaire de leurs tâches respectives dans lesquelles aucun écart n'est désormais accepté», conclut notre interlocuteur.