Le SNAPO prie le chef de l'Etat de «donner les instructions nécessaires pour que les services concernés finalisent le projet de décret sur les marges bénéficiaires». Le SNAPO prie le chef de l'Etat de «donner les instructions nécessaires pour que les services concernés finalisent le projet de décret sur les marges bénéficiaires». Serait-ce la bonne tentative ? Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) vient de saisir, pour la deuxième fois en moins de quatre mois, le chef de l'Etat pour intervenir dans le dossier des marges bénéficiaires. Après avoir épuisé les voies du dialogue avec les pouvoirs publics, principalement le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et les moyens médiatiques, le SNAPO s'en remet de nouveau à l'arbitrage du président de la République. Dans une lettre ouverte adressée au premier magistrat du pays, le SNAPO tire la sonnette d'alarme : «L'officine est au bout du rouleau et risque, faute de moyens financiers, de ne plus être en mesure de poursuivre les sacrifices qu'elle a déjà consenti pour mener à bien les grands chantiers de l'Etat». « Nous vous lançons un appel de détresse afin de venir au secours de cette pharmacie algérienne qui ne cesse de subir les contrecoups de conditions économiques totalement défavorables» déclare le SNAPO qui prie le chef de l'Etat de «donner les instructions nécessaires pour que les services concernés finalisent le projet de décret sur les marges bénéficiaires ». Un projet, au demeurant, estime l'organisation syndicale, qui « n'a plus aucune raison d'attendre encore ». Les pharmaciens d'officine vont jusqu'à insinuer s'être fait leurrer en soulignant que «l'annonce de la révision des marges bénéficiaires avait été perçue par les pharmaciens comme un signe de reconnaissance face aux efforts qu'ils ont fournis pour faire aboutir des projets fondamentaux pour notre pays.» Cependant, à ce jour rien n'a été fait en dépit d'une directive présidentielle. En fait, les pharmaciens rejettent dans sa forme actuelle le projet de décret adopté en conseil du gouvernement du 27 mai 2008. Ils veulent ramener le gouvernement à surseoir à la publication de ce décret, ce à quoi la tutelle a rétorqué en promettant d'y apporter les « ultimes retouches». D'après cette même tutelle, le projet de décret revisité serait sur le bureau du Premier ministre. Le SNAPO résume ses griefs en quatre points. En premier la marge. «Les 17% de marge concernant les produits de plus de 600 DA était une mesure qui ne pouvait être acceptée ni appliquée pour les pharmaciens. Cette mesure, si elle venait à être appliquée, serait fatale et catastrophique pour les pharmaciens» avertit ce syndicat avant de poursuivre que «l'augmentation du SHP (service honoraire pharmacien) qui était de 0.50 centimes était insignifiante vu toutes les inflations et augmentations des prix subies par le médicament depuis une dizaine d'années.» Ensuite, le projet en question «ne prévoyait aucune mesure spécifique au générique, ce qui était en totale contradiction avec la politique nationale du médicament », fait remarquer le SNAPO. « Enfin, contrairement à toutes les promesses données, aucune mesure fiscale n'a été prévue dans ce projet de décret pour aider le pharmacien à faire face aux difficultés financières qu'il vit… » Tout en relevant ces remarques, le SNAPO propose l'adoption d'un forfait par boîte, le principe du différentiel fixe ou des marges majorées en faveur du générique. Des mesures fiscales sont, également, souhaitées pour compenser le payement différé des produits délivrés gratuitement dans le cadre du tiers payant, et les risques de gestion directement liés au conventionnement. Serait-ce la bonne tentative ? Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) vient de saisir, pour la deuxième fois en moins de quatre mois, le chef de l'Etat pour intervenir dans le dossier des marges bénéficiaires. Après avoir épuisé les voies du dialogue avec les pouvoirs publics, principalement le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et les moyens médiatiques, le SNAPO s'en remet de nouveau à l'arbitrage du président de la République. Dans une lettre ouverte adressée au premier magistrat du pays, le SNAPO tire la sonnette d'alarme : «L'officine est au bout du rouleau et risque, faute de moyens financiers, de ne plus être en mesure de poursuivre les sacrifices qu'elle a déjà consenti pour mener à bien les grands chantiers de l'Etat». « Nous vous lançons un appel de détresse afin de venir au secours de cette pharmacie algérienne qui ne cesse de subir les contrecoups de conditions économiques totalement défavorables» déclare le SNAPO qui prie le chef de l'Etat de «donner les instructions nécessaires pour que les services concernés finalisent le projet de décret sur les marges bénéficiaires ». Un projet, au demeurant, estime l'organisation syndicale, qui « n'a plus aucune raison d'attendre encore ». Les pharmaciens d'officine vont jusqu'à insinuer s'être fait leurrer en soulignant que «l'annonce de la révision des marges bénéficiaires avait été perçue par les pharmaciens comme un signe de reconnaissance face aux efforts qu'ils ont fournis pour faire aboutir des projets fondamentaux pour notre pays.» Cependant, à ce jour rien n'a été fait en dépit d'une directive présidentielle. En fait, les pharmaciens rejettent dans sa forme actuelle le projet de décret adopté en conseil du gouvernement du 27 mai 2008. Ils veulent ramener le gouvernement à surseoir à la publication de ce décret, ce à quoi la tutelle a rétorqué en promettant d'y apporter les « ultimes retouches». D'après cette même tutelle, le projet de décret revisité serait sur le bureau du Premier ministre. Le SNAPO résume ses griefs en quatre points. En premier la marge. «Les 17% de marge concernant les produits de plus de 600 DA était une mesure qui ne pouvait être acceptée ni appliquée pour les pharmaciens. Cette mesure, si elle venait à être appliquée, serait fatale et catastrophique pour les pharmaciens» avertit ce syndicat avant de poursuivre que «l'augmentation du SHP (service honoraire pharmacien) qui était de 0.50 centimes était insignifiante vu toutes les inflations et augmentations des prix subies par le médicament depuis une dizaine d'années.» Ensuite, le projet en question «ne prévoyait aucune mesure spécifique au générique, ce qui était en totale contradiction avec la politique nationale du médicament », fait remarquer le SNAPO. « Enfin, contrairement à toutes les promesses données, aucune mesure fiscale n'a été prévue dans ce projet de décret pour aider le pharmacien à faire face aux difficultés financières qu'il vit… » Tout en relevant ces remarques, le SNAPO propose l'adoption d'un forfait par boîte, le principe du différentiel fixe ou des marges majorées en faveur du générique. Des mesures fiscales sont, également, souhaitées pour compenser le payement différé des produits délivrés gratuitement dans le cadre du tiers payant, et les risques de gestion directement liés au conventionnement.