Ouyahia prend de nouveau le chemin de l'Hémicycle pour exposer devant l'APN son programme d'action qui tire l'essentiel de sa substance du programme du chef de l'Etat. Ce rendez-vous est soigneusement préparé par tous les partisreprésentés dans la Chambre basse et suscite, d'ores et déjà, certaines appréhensions. Ouyahia prend de nouveau le chemin de l'Hémicycle pour exposer devant l'APN son programme d'action qui tire l'essentiel de sa substance du programme du chef de l'Etat. Ce rendez-vous est soigneusement préparé par tous les partisreprésentés dans la Chambre basse et suscite, d'ores et déjà, certaines appréhensions. Le Premier ministre présentera, demain, le plan d'action du gouvernement devant les députés. Ce sera la deuxième fois en moins de six mois que Ahmed Ouyahia sacrifie à ce rituel constitutionnel. En effet et au lendemain de la révision constitutionnelle du 12 novembre passé le Premier ministre avait présenté, au mois de décembre, un plan d'action du gouvernement pour une période de quatre mois. Cette feuille de route couvrait la période allant du mois de décembre au mois d'avril lors duquel s'est tenue l' élection présidentielle qui a permis au président Bouteflika d'être réélu pour un troisième mandat consécutif. Donc c'est au lendemain de ces élections et de sa reconduction au poste de Premier ministre que Ouyahia prend de nouveau le chemin de l'Hémicycle pour exposer devant l'APN son programme d'action qui tire l'essentiel de sa substance du programme du chef de l'Etat. Ce rendez-vous est soigneusement préparé par tous les partis représentés dans la Chambre basse et suscite d'ores et déjà certaines appréhensions. Car, si les députés, affiliés aux trois partis de l'Alliance présidentielle, Le FLN, le RND et le MSP en l'occurrence qui constituent la majorité absolue dans l'Assemblée populaire national, vont faire bloc derrière le Premier ministre en soutenant son plan d'action, il en sera autrement du côté des députés des partis de l'opposition. Ces derniers, contexte politique post-élection présidentielle oblige, attendent de pied ferme Ahmed Ouyahia. Ils ne rateront pas cette occasion ou plutôt cette aubaine pour tirer à boulets rouges sur ce plan d'action. Dans le camp de l'opposition, en effet, l'on aiguise les armes. Pour ce faire, les réunions des groupes parlementaires se sont multipliées ces derniers jours dans le but d'adopter les stratégies appropriées en vue de contrer le plan d'action de l'exécutif. Le RCD, à titre d'exemple, a tenu hier deux rencontres l'une le matin et la deuxième dans l'après-midi et il semble que la tendance est pour la participation aux plénières. «Il n'y a aucune différence entre ce plan d'action et celui présenté au lendemain de la révision de la constitution», nous a, d'emblée, indiqué le chef du groupe parlementaire du parti que préside Saïd Sadi. Boubekeur Derguini, contacté hier, devait ajouter que «c'est du copié-collé, tant ce plan n'apporte rien de nouveau car il verse dans le populisme et les promesses qui resteront certainement sans lendemain». Notre interlocuteur s'est interrogé, dans ce contexte, aussi sur la concrétisation de la promesse de créer trois millions d'emplois à l'horizon 2014. «Je ne vois pas avec quels moyens et quelles dispositions le gouvernement compte créer ces trois millions d'emplois», s'est-il interrogé. En tout cas pour Derguini, qui a confirmé la participation du président du parti à ces joutes, «les députés du parti vont apporter la contradiction et démentir toutes les contrevérités du gouvernement». Ce même ton risque fort bien d'être adopté par les cinq députés du mouvement Ennahda. Car pour Mohamed H'dibi «ce plan d'action ne contient que des généralités et ne peut en aucun cas contribuer à la concrétisation des promesses faites lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril». H'dibi, joint hier par téléphone, a en effet considéré que «ce plan n'explicite pas les mécanismes à même de permettre de créer trois millions d'emplois, n'avance aucun chiffre et ne fixe aussi aucune échéance quant à la réalisation des ambitieux projets et autres chantiers énoncés». Le Parti des travailleurs, dont la secrétaire générale, Louisa Hanoune, a engagé une polémique avec le président de l'APN autour de la question de la dissolution de l'Assemblée, s'achemine lui aussi à porter l'estocade au plan d'action du gouvernement. Il est certain que les députés de ce parti, qui ont tenu hier une réunion autour de Louisa Hanoune pour passer au peigne fin ce plan d'action , vont durcir le ton de leurs critiques, surtout que le document manque cruellement de données chiffrées. A ces trois partis, l'on peut ajouter le FNA même si les députés de ce dernier ne se sont jamais illustrés par leurs critiques à l'adresse du gouvernement. Le Premier ministre présentera, demain, le plan d'action du gouvernement devant les députés. Ce sera la deuxième fois en moins de six mois que Ahmed Ouyahia sacrifie à ce rituel constitutionnel. En effet et au lendemain de la révision constitutionnelle du 12 novembre passé le Premier ministre avait présenté, au mois de décembre, un plan d'action du gouvernement pour une période de quatre mois. Cette feuille de route couvrait la période allant du mois de décembre au mois d'avril lors duquel s'est tenue l' élection présidentielle qui a permis au président Bouteflika d'être réélu pour un troisième mandat consécutif. Donc c'est au lendemain de ces élections et de sa reconduction au poste de Premier ministre que Ouyahia prend de nouveau le chemin de l'Hémicycle pour exposer devant l'APN son programme d'action qui tire l'essentiel de sa substance du programme du chef de l'Etat. Ce rendez-vous est soigneusement préparé par tous les partis représentés dans la Chambre basse et suscite d'ores et déjà certaines appréhensions. Car, si les députés, affiliés aux trois partis de l'Alliance présidentielle, Le FLN, le RND et le MSP en l'occurrence qui constituent la majorité absolue dans l'Assemblée populaire national, vont faire bloc derrière le Premier ministre en soutenant son plan d'action, il en sera autrement du côté des députés des partis de l'opposition. Ces derniers, contexte politique post-élection présidentielle oblige, attendent de pied ferme Ahmed Ouyahia. Ils ne rateront pas cette occasion ou plutôt cette aubaine pour tirer à boulets rouges sur ce plan d'action. Dans le camp de l'opposition, en effet, l'on aiguise les armes. Pour ce faire, les réunions des groupes parlementaires se sont multipliées ces derniers jours dans le but d'adopter les stratégies appropriées en vue de contrer le plan d'action de l'exécutif. Le RCD, à titre d'exemple, a tenu hier deux rencontres l'une le matin et la deuxième dans l'après-midi et il semble que la tendance est pour la participation aux plénières. «Il n'y a aucune différence entre ce plan d'action et celui présenté au lendemain de la révision de la constitution», nous a, d'emblée, indiqué le chef du groupe parlementaire du parti que préside Saïd Sadi. Boubekeur Derguini, contacté hier, devait ajouter que «c'est du copié-collé, tant ce plan n'apporte rien de nouveau car il verse dans le populisme et les promesses qui resteront certainement sans lendemain». Notre interlocuteur s'est interrogé, dans ce contexte, aussi sur la concrétisation de la promesse de créer trois millions d'emplois à l'horizon 2014. «Je ne vois pas avec quels moyens et quelles dispositions le gouvernement compte créer ces trois millions d'emplois», s'est-il interrogé. En tout cas pour Derguini, qui a confirmé la participation du président du parti à ces joutes, «les députés du parti vont apporter la contradiction et démentir toutes les contrevérités du gouvernement». Ce même ton risque fort bien d'être adopté par les cinq députés du mouvement Ennahda. Car pour Mohamed H'dibi «ce plan d'action ne contient que des généralités et ne peut en aucun cas contribuer à la concrétisation des promesses faites lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril». H'dibi, joint hier par téléphone, a en effet considéré que «ce plan n'explicite pas les mécanismes à même de permettre de créer trois millions d'emplois, n'avance aucun chiffre et ne fixe aussi aucune échéance quant à la réalisation des ambitieux projets et autres chantiers énoncés». Le Parti des travailleurs, dont la secrétaire générale, Louisa Hanoune, a engagé une polémique avec le président de l'APN autour de la question de la dissolution de l'Assemblée, s'achemine lui aussi à porter l'estocade au plan d'action du gouvernement. Il est certain que les députés de ce parti, qui ont tenu hier une réunion autour de Louisa Hanoune pour passer au peigne fin ce plan d'action , vont durcir le ton de leurs critiques, surtout que le document manque cruellement de données chiffrées. A ces trois partis, l'on peut ajouter le FNA même si les députés de ce dernier ne se sont jamais illustrés par leurs critiques à l'adresse du gouvernement.