Lourdement pénalisés par le boycott des examens par les enseignants-grévistes, les étudiants des facultés de médecine semblent être soulagés par la décision prise par Ahmed Ouyahia qui leur évitera une année blanche. Lourdement pénalisés par le boycott des examens par les enseignants-grévistes, les étudiants des facultés de médecine semblent être soulagés par la décision prise par Ahmed Ouyahia qui leur évitera une année blanche. Après plus de trois mois de blocage, les syndicats des hospitalo-universitaires se disent enfin «satisfaits» de la décision du Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui s'est engagé à résoudre leurs problèmes définitivement. Une décision annoncée par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Said Barkat, lors d'une réunion avec les syndicats, tenue jeudi dernier au ministère. «La décision a tardé à venir, mais on peut dire qu'on est satisfait» a déclaré au Midi Libre le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM). Quant aux modalités de l'accord passé entre les syndicat et la tutelle, notre interlocuteur indiquera que «tout sera débattu lors de l'assemblée générale qui se tiendra ce mardi au CPMC d'Alger, où des représentants du ministère de la Santé seront présents». «Je peux d'ores et déjà dire qu'il y aura sans doute une bonne issue aux négociations», a-t-il confié. Lourdement pénalisés par le boycott des examens par les enseignants grévistes, les étudiants des facultés de médecine semblent être soulagés par la décision prise par Ahmed Ouyahia qui leur évitera une année blanche. Approchés par le Midi Libre, plusieurs d'entre eux nous ont exprimé leur satisfaction quant à la fin de leur galère. «C'est la fin du calvaire, je n'arrivais plus à dormir depuis que le spectre de l'année blanche a plané sur nos têtes» nous a déclaré un étudiant en quatrième année de pharmacie. Un grand soulagement a été ressenti chez les étudiants interrogés, mais tout de même, avec quelque réserve. En effet, bon nombre d'entre eux n'ont pas caché leurs inquiétudes quant à la programmation des examens avec le cumul des cours. «L'administration et les enseignants doivent nous consulter avant de programmer les examens» a déclaré un délégué qui fait rappeler aux syndicats grévistes «leurs engagements envers les étudiants lors de la dernière assemblée générale». Selon notre interlocuteur, «les enseignants se sont engagés à programmer les examens en concertation avec les étudiants et de manière à prendre en considération le cumul des cours, en établissant des écarts entre chaque examen, pour permettre aux étudiants de mieux se préparer», a-t-il conclu. Pour rappel, le conflit qui a opposé les syndicats des hospitalo-universitaires à la tutelle a trait à la non application du décret élaboré conjointement entre le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant la revalorisation des rétributions indemnitaires accordées aux hospitalo-universitaires pour leurs activités dans les hôpitaux. Une situation qui a poussé les syndicats hospitalo-universitaires, à savoir le SNPDSM et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMA), à manifester leur mécontentement qui s'est traduit par le boycott des examens dans les facultés de médecine et le mouvement des grèves cycliques dans les hôpitaux. Après plus de trois mois de blocage, les syndicats des hospitalo-universitaires se disent enfin «satisfaits» de la décision du Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui s'est engagé à résoudre leurs problèmes définitivement. Une décision annoncée par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Said Barkat, lors d'une réunion avec les syndicats, tenue jeudi dernier au ministère. «La décision a tardé à venir, mais on peut dire qu'on est satisfait» a déclaré au Midi Libre le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM). Quant aux modalités de l'accord passé entre les syndicat et la tutelle, notre interlocuteur indiquera que «tout sera débattu lors de l'assemblée générale qui se tiendra ce mardi au CPMC d'Alger, où des représentants du ministère de la Santé seront présents». «Je peux d'ores et déjà dire qu'il y aura sans doute une bonne issue aux négociations», a-t-il confié. Lourdement pénalisés par le boycott des examens par les enseignants grévistes, les étudiants des facultés de médecine semblent être soulagés par la décision prise par Ahmed Ouyahia qui leur évitera une année blanche. Approchés par le Midi Libre, plusieurs d'entre eux nous ont exprimé leur satisfaction quant à la fin de leur galère. «C'est la fin du calvaire, je n'arrivais plus à dormir depuis que le spectre de l'année blanche a plané sur nos têtes» nous a déclaré un étudiant en quatrième année de pharmacie. Un grand soulagement a été ressenti chez les étudiants interrogés, mais tout de même, avec quelque réserve. En effet, bon nombre d'entre eux n'ont pas caché leurs inquiétudes quant à la programmation des examens avec le cumul des cours. «L'administration et les enseignants doivent nous consulter avant de programmer les examens» a déclaré un délégué qui fait rappeler aux syndicats grévistes «leurs engagements envers les étudiants lors de la dernière assemblée générale». Selon notre interlocuteur, «les enseignants se sont engagés à programmer les examens en concertation avec les étudiants et de manière à prendre en considération le cumul des cours, en établissant des écarts entre chaque examen, pour permettre aux étudiants de mieux se préparer», a-t-il conclu. Pour rappel, le conflit qui a opposé les syndicats des hospitalo-universitaires à la tutelle a trait à la non application du décret élaboré conjointement entre le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant la revalorisation des rétributions indemnitaires accordées aux hospitalo-universitaires pour leurs activités dans les hôpitaux. Une situation qui a poussé les syndicats hospitalo-universitaires, à savoir le SNPDSM et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMA), à manifester leur mécontentement qui s'est traduit par le boycott des examens dans les facultés de médecine et le mouvement des grèves cycliques dans les hôpitaux.