«La contribution algérienne est encouragée et soutenue par la majorité, voire, la plupart des pays participants, notamment, par ceux qui ont une position de prépondérante dans cette conférence. Elle est soutenue de manière très claire par le SG de l'ONU». «La contribution algérienne est encouragée et soutenue par la majorité, voire, la plupart des pays participants, notamment, par ceux qui ont une position de prépondérante dans cette conférence. Elle est soutenue de manière très claire par le SG de l'ONU». L'Algérie a présenté, à la conférence de désarmement de Genève, un Mémorandum avec pour principal objectif d' : «aller vers un désarmement total à travers la mise en place d'un système de surveillance internationale». Le projet algérien a toutes les chances d'aboutir, selon le ministre des Affaires étrangères. S'exprimant, hier, sur les ondes de la chaîne III, Mourad Medelci dira que «la contribution algérienne est encouragée et soutenue par la majorité, voire, la plupart des pays participants, notamment, par ceux qui ont une position prépondérante dans cette conférence. Elle est soutenue de manière très claire par le SG de l'ONU»; de ce fait, cette proposition pourrait devenir une décision réelle. Mourad Medelci a précisé que l'Algérie a repris le problème à la base. En effet, avant de transformer la proposition en projet de décision, l'Algérie l'a expliqué à ses principaux partenaires et consulté pour cela la plupart des pays. Contenu de la proposition algérienne La proposition algérienne peut être organisée autour de deux axes principaux, dira le ministre des affaires étrangères : «la constitution de 4 groupes de travail et la désignation de 3 coordinateurs spéciaux». Le chef de la diplomatie algérienne expliquera ensuite dans les détails les missions de ces composantes : «Le premier groupe s'occupera d'obtenir l'arrêt de la course aux armements et, plus particulièrement, le désarmement nucléaire, le second s'attellera à négocier un traité interdisant, à l'avenir, la production de certaines matières dont l'uranium hautement enrichi, le troisième aura pour mission de prévenir une course aux armement dans un espace extra-atmosphérique et enfin, le quatrième, va essayer de déboucher sur un accord qui permettrait aux pays qui ne sont pas dotés de l'arme nucléaire d'avoir des garanties et donc ne pas subir d'attaques du genre». Pour ce qui est des coordinateurs spéciaux qui seront nommés si la proposition algérienne est retenue, il seront, selon Mourad Medelci, au nombre de trois. «Le mandat du premier concernera l'analyse et l'examen des nouveaux systèmes d'armements de plus en plus sophistiqués. Le deuxième aura un mandat global et prendra en charge l'ensemble des données pour rendre compatibles les positions des uns et des autres et enfin le troisième sera en charge d'assurer la transparence dans le domaine des armements». Sur cette question de transparence, dans le cadre des négociations multilatérales, le ministre des Affaires étrangeres indiquera que la position algérienne est basée sur cette démarche et que si la conférence venait adopte la proposition algérienne, «il faudra désigner ces coordinateurs et mettre en place les 4 groupes pour permettre à ce processus de démarrer avant la fin de l'année». Le ministre des affaires étrangères a tenu à préciser que l'intérêt de l'Algérie pour la question du désarmement et de la paix et la sécurité qui en découlent est tout a fait normal pour notre pays. Il rappellera que la première conférence sur le désarmement de 1979 a été présidée par Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères à l'époque et que l'Algérie a également présidée en 2000 la conférence de mise en œuvre du traité de non prolifération nucléaire. Aujourd'hui, l'algérie préside au coté de 5 autres pays, la conférence de désarmement de Geneve. «12 après, nous ne voulons pas rater cette occasion pour faire avancer les choses». A ce sujet, Mourad Medelci dira clairement que la conférence du désarmement est complètement bloquée depuis ce temps, la situation n'a pas évolué et le consensus de 1979 s'est effrité. «Le climat est favorable au désarmement» Les déclarations des présidents américain et russe, mais également celles de Nicolas sarkozy révèlent, selon le chef de la diplomatie algérienne, une prise de conscience d'aller vers le désarmement et cette conférence de Genève est, toujours selon M. Medelci, le lieu tout à fait indiqué pour que les négociations avancent. «Le climat est favorable au désarmement, mais nous sommes plutôt prudents». Il faut, selon M. Medleci, transformer les décisions qui seront prises en traité ou accord et faire en sorte qu'ils soient respectés. «C'est le travail qui nous attend pour les mois et années à venir; relancer la machine des négociations multilatérales, cela engage l'avenir du monde». Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères s'est prononcé sur la question des dépassements de certains pays. «L'Algérie veut aujourd'hui éviter les dépassements; nous voulons une position commune et c'est cette démarche que nous voulons inscrire dans le droit international». Il faut également clarifier les concepts dans le cadre de cette conférence, dira Mourad Medleci, en évoquant les cas de la Corée et de l'Iran. « Deux questions qui ne sont pas forcément liées à des questions d'armement nucléaire». Interpellé sur les systèmes de vigilance, le ministre dira que «le potentiel nucléaire existe dans plusieurs régions du monde où il existe des situations de trouble, d'où la nécessité d'être attentif à cette question de système de vigilance propre à chaque pays détenteur de l'arme nucléaire; mais c'est une chose qui concerne l'ensemble des pays qui n'ont rien à voir avec l'armement nucléaire et qui payent souvent un prix très lourd». M.Medelci rappellera, à juste titre, les essais nucléaires de 1958 au Sahara et dont les conséquences sont encore visibles, dira-t-il, « dans la chair, les pierres et l'air que nous respirons, dans une région chère à notre pays ; une mémoire de l'Algérie qui représente, pour le chef de la diplomatie algérienne, une autre raison pour militer pour le désarmement, la paix et la sécurité». À propos du «surarmement» de l'Algérie. Certains pays accusent l'Algérie de surarmement suite à l'acquisition par notre pays de matériels militaires. Une question qui ne semble nullement déranger le chef de la diplomatie algérienne. «Il faut poser la question aux pays qui accusent l'Algérie, je n'en connais pas beaucoup», ironise-t-il. «L'accès au nucléaire civil doit être laissé ouvert à tous les pays» «L'accès au nucléaire civil doit être laissé ouvert à tous les pays. L'Algérie qui, a milité pour ce principe , continue à le défendre même quand il s'agit de notre pays et personne ne peut empêcher un pays d'aller vers le nucléaire civil», dira Mourad Medelci. Le développement de l'énergie nucléaire civile est en phase de préparation chez nous, rappellera le ministre de affaires étrangères. «Plusieurs actions ont été engagées même dans le cadre de la coopération; lorsque nous développerons ce type d'énergie, à ce moment là, on discutera des types de programmes que nous devons développer» a conclu le ministre. L'Algérie a présenté, à la conférence de désarmement de Genève, un Mémorandum avec pour principal objectif d' : «aller vers un désarmement total à travers la mise en place d'un système de surveillance internationale». Le projet algérien a toutes les chances d'aboutir, selon le ministre des Affaires étrangères. S'exprimant, hier, sur les ondes de la chaîne III, Mourad Medelci dira que «la contribution algérienne est encouragée et soutenue par la majorité, voire, la plupart des pays participants, notamment, par ceux qui ont une position prépondérante dans cette conférence. Elle est soutenue de manière très claire par le SG de l'ONU»; de ce fait, cette proposition pourrait devenir une décision réelle. Mourad Medelci a précisé que l'Algérie a repris le problème à la base. En effet, avant de transformer la proposition en projet de décision, l'Algérie l'a expliqué à ses principaux partenaires et consulté pour cela la plupart des pays. Contenu de la proposition algérienne La proposition algérienne peut être organisée autour de deux axes principaux, dira le ministre des affaires étrangères : «la constitution de 4 groupes de travail et la désignation de 3 coordinateurs spéciaux». Le chef de la diplomatie algérienne expliquera ensuite dans les détails les missions de ces composantes : «Le premier groupe s'occupera d'obtenir l'arrêt de la course aux armements et, plus particulièrement, le désarmement nucléaire, le second s'attellera à négocier un traité interdisant, à l'avenir, la production de certaines matières dont l'uranium hautement enrichi, le troisième aura pour mission de prévenir une course aux armement dans un espace extra-atmosphérique et enfin, le quatrième, va essayer de déboucher sur un accord qui permettrait aux pays qui ne sont pas dotés de l'arme nucléaire d'avoir des garanties et donc ne pas subir d'attaques du genre». Pour ce qui est des coordinateurs spéciaux qui seront nommés si la proposition algérienne est retenue, il seront, selon Mourad Medelci, au nombre de trois. «Le mandat du premier concernera l'analyse et l'examen des nouveaux systèmes d'armements de plus en plus sophistiqués. Le deuxième aura un mandat global et prendra en charge l'ensemble des données pour rendre compatibles les positions des uns et des autres et enfin le troisième sera en charge d'assurer la transparence dans le domaine des armements». Sur cette question de transparence, dans le cadre des négociations multilatérales, le ministre des Affaires étrangeres indiquera que la position algérienne est basée sur cette démarche et que si la conférence venait adopte la proposition algérienne, «il faudra désigner ces coordinateurs et mettre en place les 4 groupes pour permettre à ce processus de démarrer avant la fin de l'année». Le ministre des affaires étrangères a tenu à préciser que l'intérêt de l'Algérie pour la question du désarmement et de la paix et la sécurité qui en découlent est tout a fait normal pour notre pays. Il rappellera que la première conférence sur le désarmement de 1979 a été présidée par Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères à l'époque et que l'Algérie a également présidée en 2000 la conférence de mise en œuvre du traité de non prolifération nucléaire. Aujourd'hui, l'algérie préside au coté de 5 autres pays, la conférence de désarmement de Geneve. «12 après, nous ne voulons pas rater cette occasion pour faire avancer les choses». A ce sujet, Mourad Medelci dira clairement que la conférence du désarmement est complètement bloquée depuis ce temps, la situation n'a pas évolué et le consensus de 1979 s'est effrité. «Le climat est favorable au désarmement» Les déclarations des présidents américain et russe, mais également celles de Nicolas sarkozy révèlent, selon le chef de la diplomatie algérienne, une prise de conscience d'aller vers le désarmement et cette conférence de Genève est, toujours selon M. Medelci, le lieu tout à fait indiqué pour que les négociations avancent. «Le climat est favorable au désarmement, mais nous sommes plutôt prudents». Il faut, selon M. Medleci, transformer les décisions qui seront prises en traité ou accord et faire en sorte qu'ils soient respectés. «C'est le travail qui nous attend pour les mois et années à venir; relancer la machine des négociations multilatérales, cela engage l'avenir du monde». Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères s'est prononcé sur la question des dépassements de certains pays. «L'Algérie veut aujourd'hui éviter les dépassements; nous voulons une position commune et c'est cette démarche que nous voulons inscrire dans le droit international». Il faut également clarifier les concepts dans le cadre de cette conférence, dira Mourad Medleci, en évoquant les cas de la Corée et de l'Iran. « Deux questions qui ne sont pas forcément liées à des questions d'armement nucléaire». Interpellé sur les systèmes de vigilance, le ministre dira que «le potentiel nucléaire existe dans plusieurs régions du monde où il existe des situations de trouble, d'où la nécessité d'être attentif à cette question de système de vigilance propre à chaque pays détenteur de l'arme nucléaire; mais c'est une chose qui concerne l'ensemble des pays qui n'ont rien à voir avec l'armement nucléaire et qui payent souvent un prix très lourd». M.Medelci rappellera, à juste titre, les essais nucléaires de 1958 au Sahara et dont les conséquences sont encore visibles, dira-t-il, « dans la chair, les pierres et l'air que nous respirons, dans une région chère à notre pays ; une mémoire de l'Algérie qui représente, pour le chef de la diplomatie algérienne, une autre raison pour militer pour le désarmement, la paix et la sécurité». À propos du «surarmement» de l'Algérie. Certains pays accusent l'Algérie de surarmement suite à l'acquisition par notre pays de matériels militaires. Une question qui ne semble nullement déranger le chef de la diplomatie algérienne. «Il faut poser la question aux pays qui accusent l'Algérie, je n'en connais pas beaucoup», ironise-t-il. «L'accès au nucléaire civil doit être laissé ouvert à tous les pays» «L'accès au nucléaire civil doit être laissé ouvert à tous les pays. L'Algérie qui, a milité pour ce principe , continue à le défendre même quand il s'agit de notre pays et personne ne peut empêcher un pays d'aller vers le nucléaire civil», dira Mourad Medelci. Le développement de l'énergie nucléaire civile est en phase de préparation chez nous, rappellera le ministre de affaires étrangères. «Plusieurs actions ont été engagées même dans le cadre de la coopération; lorsque nous développerons ce type d'énergie, à ce moment là, on discutera des types de programmes que nous devons développer» a conclu le ministre.