«Notre devoir nous appelle à d'autres tâches plus urgentes, plus coopératives, plus catégoriques, plus glorieuses. Nous observons tous la grève immédiate des cours et examens pour une durée illimitée. Il faut déserter les bancs de l'université pour le maquis. Il faut rejoindre en masse l'Armée de Libération nationale et son organisme politique le FLN. Etudiants et intéllectuels algériens, pour le monde qui nous observe, pour la Nation qui nous appelle, pour le destin héroïque de notre pays, serions-nous des renégats?» Cet appel de l'UGEMA, lancé le 19 mai 1956, a soulevé un élan extraordinaire au sein des étudiants et lycéens qui rejoignent en masse leurs frères de combat. L'épopée de ces journées est inscrite un lettres d'or à travers l'Ouarsenis, Amrouna, Bouzegza, Bab El Bakkouche. Sous l'impulsion de Si M'hamed Bouguerra, colonel de la wilaya 4, ces étudiants formeront les premières unités de choc : commando «Djamal», «Ali Khodja» qui infligèrent de lourdes pertes aux troupes colonialistes dans les batailles mémorables à Palestro, Oued El Mallah, Tizi Franco. Pour cette journée du souvenir, de nombreuses cérémonies se sont déroulées à Miliana où un hommage a été rendu devant la place commémorative du lycée Mustapha Ferroukhi. Plus d'une centaine de collégiens sortis de cet établissement sont tombés au champ d'honneur. Quant aux jeunes étudiantes, Belecheheb Nafissa, Meriem, Mazari Atika, Cherchali Z'hor, elles ont formé les premiers groupes d'infirmières à travers les maquis sous la direction des docteurs Fares Yahia, Ismaïl Dahlouk et Khatib Djelloul dit si Hassan, dernier colonel de la wilaya 4. A Khemis-Miliana, le wali, accompagné des membres de l'exécutif, a assisté à la cérémonie de recueillement devant la stèle commémorative, érigée au centre universitaire, en présence des étudiants de différents départements. A Aïn-Defla, au siège de la sûreté de Miliana, M. Titouani, directeur de l'institut de droit a animé une conférence sur la portée du 19 Mai 1956 et le parcours des étudiants à travers leur combat et leur sacrifice. «Notre devoir nous appelle à d'autres tâches plus urgentes, plus coopératives, plus catégoriques, plus glorieuses. Nous observons tous la grève immédiate des cours et examens pour une durée illimitée. Il faut déserter les bancs de l'université pour le maquis. Il faut rejoindre en masse l'Armée de Libération nationale et son organisme politique le FLN. Etudiants et intéllectuels algériens, pour le monde qui nous observe, pour la Nation qui nous appelle, pour le destin héroïque de notre pays, serions-nous des renégats?» Cet appel de l'UGEMA, lancé le 19 mai 1956, a soulevé un élan extraordinaire au sein des étudiants et lycéens qui rejoignent en masse leurs frères de combat. L'épopée de ces journées est inscrite un lettres d'or à travers l'Ouarsenis, Amrouna, Bouzegza, Bab El Bakkouche. Sous l'impulsion de Si M'hamed Bouguerra, colonel de la wilaya 4, ces étudiants formeront les premières unités de choc : commando «Djamal», «Ali Khodja» qui infligèrent de lourdes pertes aux troupes colonialistes dans les batailles mémorables à Palestro, Oued El Mallah, Tizi Franco. Pour cette journée du souvenir, de nombreuses cérémonies se sont déroulées à Miliana où un hommage a été rendu devant la place commémorative du lycée Mustapha Ferroukhi. Plus d'une centaine de collégiens sortis de cet établissement sont tombés au champ d'honneur. Quant aux jeunes étudiantes, Belecheheb Nafissa, Meriem, Mazari Atika, Cherchali Z'hor, elles ont formé les premiers groupes d'infirmières à travers les maquis sous la direction des docteurs Fares Yahia, Ismaïl Dahlouk et Khatib Djelloul dit si Hassan, dernier colonel de la wilaya 4. A Khemis-Miliana, le wali, accompagné des membres de l'exécutif, a assisté à la cérémonie de recueillement devant la stèle commémorative, érigée au centre universitaire, en présence des étudiants de différents départements. A Aïn-Defla, au siège de la sûreté de Miliana, M. Titouani, directeur de l'institut de droit a animé une conférence sur la portée du 19 Mai 1956 et le parcours des étudiants à travers leur combat et leur sacrifice.