Le pain a quitté les boulangeries pour se retrouver dans les rues, en plein air et sans aucun respect de l'hygiène. Actuellement il se retrouve en pleine autoroute. A Zéralda, Bouchaoui et tout le long de l'autoroute Alger-Tipaza, des revendeurs de pain, pour la plupart des enfants, exposent leurs paniers pleins de pain fait maison (matloû). Faisant fi des risques auxquels ils s‘exposent, ils font tout pour essayer d'attirer l'attention des automobilistes. Exposés aux rayons ardents de soleil durant des heures, ces gamins n'ont qu'un seul but en tête : ramener le soir quelques sous chez eux. "Ce pain est notre survie, et si je ne le vend pas , nous n'aurons pas autre chose à manger", nous dira Mourad, 12 ans, ce dernier a quitté les bancs de l'école pour prendre en charge sa mère et ses deux petites sœurs. Peu de personnes s'arrêtent toutefois pour acheter ce pain exposé à toutes les pollutions. "Je ne peux pas m'arrêter en pleine autoroute pour acheter du pain, d'autant que je ne suis pas rassuré sur les conditions dans lesquelles il a été préparé. Mais il m'arrive de m'arrêter juste pour aider ces petits qui me font beaucoup de peine", nous confiera un homme abordé sur place. Ce phénomène non seulement met en danger la vie de ces enfants mais expose également la santé des acheteurs à diverses intoxications. Le pain a quitté les boulangeries pour se retrouver dans les rues, en plein air et sans aucun respect de l'hygiène. Actuellement il se retrouve en pleine autoroute. A Zéralda, Bouchaoui et tout le long de l'autoroute Alger-Tipaza, des revendeurs de pain, pour la plupart des enfants, exposent leurs paniers pleins de pain fait maison (matloû). Faisant fi des risques auxquels ils s‘exposent, ils font tout pour essayer d'attirer l'attention des automobilistes. Exposés aux rayons ardents de soleil durant des heures, ces gamins n'ont qu'un seul but en tête : ramener le soir quelques sous chez eux. "Ce pain est notre survie, et si je ne le vend pas , nous n'aurons pas autre chose à manger", nous dira Mourad, 12 ans, ce dernier a quitté les bancs de l'école pour prendre en charge sa mère et ses deux petites sœurs. Peu de personnes s'arrêtent toutefois pour acheter ce pain exposé à toutes les pollutions. "Je ne peux pas m'arrêter en pleine autoroute pour acheter du pain, d'autant que je ne suis pas rassuré sur les conditions dans lesquelles il a été préparé. Mais il m'arrive de m'arrêter juste pour aider ces petits qui me font beaucoup de peine", nous confiera un homme abordé sur place. Ce phénomène non seulement met en danger la vie de ces enfants mais expose également la santé des acheteurs à diverses intoxications.