C'est aujourd'hui que se tiendra le scrutin pour élire pour deux ans le nouveau patron du Forum des chefs d'entreprise. Le candidat sortant, Réda Hamiani, aura pour adversaire Slim Othmani, actuel patron de NCA Rouiba. Pas moins de cinq cent chefs d'entreprise privée et publique de droit algérien représentant l'ensemble de l'économie nationale et appartenant majoritairement au monde de la production de biens et de services participeront à ce scrutin. Les deux candidats incarnent deux générations, deux visions, deux perspectives ainsi que deux approches différentes de ce que devrait être le FCE qui, actuellement, n'est qu'une association de réflexion. Une partie de ses adhérents veulent transformer le forum en syndicat patronal. Un débat est lancé à ce propos. Pour preuve, la correspondance du président sortant du FCE, Reda Hamiani (le 22 avril dernier), dans laquelle il interpellait les membres du forum afin d'émettre un avis au sujet de l'éventuel changement de statut. Acculé par les défenseurs du «forum-syndicat», Hamiani affirme que «seul le verdict de l'assemblée générale statuera définitivement sur le devenir du Forum des chefs d'entreprise». Les jeunes chefs d'entreprise, souvent assimilés à de jeunes loups qui veulent évincer la vieille garde, mettent en exergue la transformation radicale de l'économie algérienne qui aurait pu donner encore plus d'intérêt au développement du secteur privé. Déçus, ces chefs d'entreprise accusent du bout des lèvres l'Etat de «velléités de retour à un dirigisme économique». Les plus diplomates justifient cela par la conjoncture économique mondiale. Dans l'ensemble, les partisans du «Forum nouveau» insistent sur ce que sera la relation avec les pouvoirs publics. Et pour eux, l'unique gage de réussite passe par la transformation de cette association en syndicat patronal. Opposé à cette transformation, la vieille garde reste satisfaite du chemin parcouru par le FCE depuis sa création. Pour ces derniers, «le mode de fonctionnement de l'administration et des pouvoirs publics est tel que le FCE n'aura aucun impact». Pour preuve, soulignent certains, «les autres organisations sous le statut de syndicat, n'ont pas plus d'influence que le Forum…». Quelle que soit l'issue de ce scrutin, la nouvelle génération de chefs d'entreprise, comme l'ancienne, se veulent toutes deux le partenaire de choix des décideurs dans les débats d'idées sur les dossiers économiques et sociaux… C'est aujourd'hui que se tiendra le scrutin pour élire pour deux ans le nouveau patron du Forum des chefs d'entreprise. Le candidat sortant, Réda Hamiani, aura pour adversaire Slim Othmani, actuel patron de NCA Rouiba. Pas moins de cinq cent chefs d'entreprise privée et publique de droit algérien représentant l'ensemble de l'économie nationale et appartenant majoritairement au monde de la production de biens et de services participeront à ce scrutin. Les deux candidats incarnent deux générations, deux visions, deux perspectives ainsi que deux approches différentes de ce que devrait être le FCE qui, actuellement, n'est qu'une association de réflexion. Une partie de ses adhérents veulent transformer le forum en syndicat patronal. Un débat est lancé à ce propos. Pour preuve, la correspondance du président sortant du FCE, Reda Hamiani (le 22 avril dernier), dans laquelle il interpellait les membres du forum afin d'émettre un avis au sujet de l'éventuel changement de statut. Acculé par les défenseurs du «forum-syndicat», Hamiani affirme que «seul le verdict de l'assemblée générale statuera définitivement sur le devenir du Forum des chefs d'entreprise». Les jeunes chefs d'entreprise, souvent assimilés à de jeunes loups qui veulent évincer la vieille garde, mettent en exergue la transformation radicale de l'économie algérienne qui aurait pu donner encore plus d'intérêt au développement du secteur privé. Déçus, ces chefs d'entreprise accusent du bout des lèvres l'Etat de «velléités de retour à un dirigisme économique». Les plus diplomates justifient cela par la conjoncture économique mondiale. Dans l'ensemble, les partisans du «Forum nouveau» insistent sur ce que sera la relation avec les pouvoirs publics. Et pour eux, l'unique gage de réussite passe par la transformation de cette association en syndicat patronal. Opposé à cette transformation, la vieille garde reste satisfaite du chemin parcouru par le FCE depuis sa création. Pour ces derniers, «le mode de fonctionnement de l'administration et des pouvoirs publics est tel que le FCE n'aura aucun impact». Pour preuve, soulignent certains, «les autres organisations sous le statut de syndicat, n'ont pas plus d'influence que le Forum…». Quelle que soit l'issue de ce scrutin, la nouvelle génération de chefs d'entreprise, comme l'ancienne, se veulent toutes deux le partenaire de choix des décideurs dans les débats d'idées sur les dossiers économiques et sociaux…