Les déclarations faites par M. Ziari sont justement censées faire descendre d'un cran les tensions sous-jacentes entre les deux pays puisqu'il affirme que la question de la repentance ne constitue nullement un point d'achoppement. Les déclarations faites par M. Ziari sont justement censées faire descendre d'un cran les tensions sous-jacentes entre les deux pays puisqu'il affirme que la question de la repentance ne constitue nullement un point d'achoppement. Le report de la visite d'Etat que devait effectuer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en France le mois prochain a été annoncé officiellement, hier, par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN). A partir de Paris où il effectue une visite officielle, Abdelaziz Ziari a affirmé que «cette visite a été reportée pour des raisons de calendrier». Il s'abstient, toutefois, de citer un quelconque autre argument. C'est, faut-il le relever, la première fois qu'un responsable algérien évoque officiellement cette visite. L'Algérie était, auparavant, demeurée de marbre face aux différentes supputations qui entouraient ce déplacement, invoqué particulièrement du côté français. En visite dans l'Hexagone depuis mardi passé, Abdelaziz Ziari a eu, hier à Paris, une série d'entretiens avec les présidents des groupes politiques représentés au sein de l'Assemblée nationale française. Une série de rencontres qui intervient à la veille de l'installation de la grande commission parlementaire France-Algérie. Le principal objectif de cette commission sera de rehausser la relation parlementaire bilatérale et intensifier la diplomatie parlementaire pour en faire un outil fondamental pour le développement des relations entre les deux pays. Dans ce sens, justement, bon nombre de sujets ont été évoqués dans les entretiens de M. Ziari, a rapporté l'APS. Il s'agit notamment des moyens de raffermissement des relations algéro-françaises, la question de la mémoire, le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et des questions internationales comme celles du Sahara Occidental et de la Palestine. Ainsi, devant les membres de la commission des affaires étrangères présidée par Alex Poniatowski, M. Ziari a souligné la nécessité de considérer l'Algérie comme «un partenaire privilégié» de la France au vue de nombreux facteurs géographiques, historiques, économiques et de l'importance du poids que représente la communauté nationale établie en France. A une question portant sur la repentance, le président de l'APN a précisé qu'elle «ne constitue nullement un point d'achoppement ni un préalable ou condition fixée par l'Algérie». «La question s'est posée après l'adoption par la France de la loi du 23 février 2005 glorifiant le passé colonial de la France. Nous avons ressenti cela comme une provocation. Il est normal que nous réagissions à chaque fois où il y a provocation», a-t-il précisé. Dans ce même entretien, M. Ziari a également exposé la vision de l'Algérie sur l'Union pour la Méditerranée. «Nous étions opposés à une politisation de ce projet régional. Nous sommes favorables à un projet qui initie et met en œuvre des partenariats entre les deux rives de la Méditerranée. L'agression de Ghaza et le blocage de l'UPM qui s'en est suivi ont conforté nos appréhensions et nos craintes au sujet de cette politisation de l'Union», explique-t-il. Pour lui, la réussite de l'UPM dépend du règlement des problèmes palestinien et sahraoui, deux conflits qui perdurent depuis des années. Le report de la visite d'Etat que devait effectuer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en France le mois prochain a été annoncé officiellement, hier, par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN). A partir de Paris où il effectue une visite officielle, Abdelaziz Ziari a affirmé que «cette visite a été reportée pour des raisons de calendrier». Il s'abstient, toutefois, de citer un quelconque autre argument. C'est, faut-il le relever, la première fois qu'un responsable algérien évoque officiellement cette visite. L'Algérie était, auparavant, demeurée de marbre face aux différentes supputations qui entouraient ce déplacement, invoqué particulièrement du côté français. En visite dans l'Hexagone depuis mardi passé, Abdelaziz Ziari a eu, hier à Paris, une série d'entretiens avec les présidents des groupes politiques représentés au sein de l'Assemblée nationale française. Une série de rencontres qui intervient à la veille de l'installation de la grande commission parlementaire France-Algérie. Le principal objectif de cette commission sera de rehausser la relation parlementaire bilatérale et intensifier la diplomatie parlementaire pour en faire un outil fondamental pour le développement des relations entre les deux pays. Dans ce sens, justement, bon nombre de sujets ont été évoqués dans les entretiens de M. Ziari, a rapporté l'APS. Il s'agit notamment des moyens de raffermissement des relations algéro-françaises, la question de la mémoire, le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et des questions internationales comme celles du Sahara Occidental et de la Palestine. Ainsi, devant les membres de la commission des affaires étrangères présidée par Alex Poniatowski, M. Ziari a souligné la nécessité de considérer l'Algérie comme «un partenaire privilégié» de la France au vue de nombreux facteurs géographiques, historiques, économiques et de l'importance du poids que représente la communauté nationale établie en France. A une question portant sur la repentance, le président de l'APN a précisé qu'elle «ne constitue nullement un point d'achoppement ni un préalable ou condition fixée par l'Algérie». «La question s'est posée après l'adoption par la France de la loi du 23 février 2005 glorifiant le passé colonial de la France. Nous avons ressenti cela comme une provocation. Il est normal que nous réagissions à chaque fois où il y a provocation», a-t-il précisé. Dans ce même entretien, M. Ziari a également exposé la vision de l'Algérie sur l'Union pour la Méditerranée. «Nous étions opposés à une politisation de ce projet régional. Nous sommes favorables à un projet qui initie et met en œuvre des partenariats entre les deux rives de la Méditerranée. L'agression de Ghaza et le blocage de l'UPM qui s'en est suivi ont conforté nos appréhensions et nos craintes au sujet de cette politisation de l'Union», explique-t-il. Pour lui, la réussite de l'UPM dépend du règlement des problèmes palestinien et sahraoui, deux conflits qui perdurent depuis des années.