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83% des Algériens favorables
Banque islamique
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2009

Sur un échantillon de 4.000 personnes sondées, réparties à travers le pays, ladite étude a indiqué que 83% des Algériens étaient favorables à ce genre de produits et, partant, pour l'introduction de nouvelles banques islamiques sur le marché algérien.
Sur un échantillon de 4.000 personnes sondées, réparties à travers le pays, ladite étude a indiqué que 83% des Algériens étaient favorables à ce genre de produits et, partant, pour l'introduction de nouvelles banques islamiques sur le marché algérien.
Une étude de marché menée par le bureau américain Boston Consulting Group (BCG) pour le compte d‘une grande banque arabe pas encore présente en Algérie a conclu, à la grande prédisposition des Algériens, à solliciter des financements et des produits financiers auprès d‘institutions fondées sur la chariâ au détriment des banques traditionnelles reposant sur des pratiques usuraires.
Sur un échantillon de 4.000 personnes sondées réparties à travers le pays, ladite étude a indiqué que 83% des Algériens étaient favorables à ce genre de produits et, partant, pour l‘introduction de nouvelles banques islamiques sur le marché algérien. Un taux qui démontre, par ailleurs, le potentiel du marché algérien.
Il faut dire que les banques islamiques s‘approprient une part "modeste" du marché financier en Algérie. Il s‘agit davantage d‘un succès médiatique qu‘économique. De par le monde, les pays de l‘Asie tels que la Malaisie sont au cœur de la croissance de la finance islamique dans le monde, suivis de près par les pays européens comme la Grande- Bretagne et l‘Allemagne. La France, quant à elle, essaye de prendre le train en marche pour développer la finance islamique en incitant des banques issues notamment des pays du Golfe à y venir s‘installer. En Afrique du Nord, la Tunisie est considérée comme la première destination des banques islamiques. A l‘inverse, l‘Algérie compte peu d‘établissements dans ce domaine tout comme le Maroc qui fait exception en la matière en ne comptabilisant aucune institution sinon des banques publiques qui disposent de guichets dédiés. Pour revenir à l‘Algérie, à peine deux banques et une seule compagnie d‘assurance qui pratique le «Takaful» sont opérationnelles. Mise à part la banque Al-Baraka, installée en 1991, et Essalam, depuis huit mois, l‘Algérie ne compte pas d‘autres banques islamiques. Cependant, les perspectives de la finance islamique en Algérie s‘annoncent prometteuses.
Plusieurs demandes d‘agrément sont en instance de traitement au niveau du Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d‘Algérie dont celle d‘Abu Dhabi Islamic Bank qui vient de consacrer 110 millions d‘euros pour réussir son effort d‘installation et de développement en Algérie. L‘exemple le plus révélateur de ce potentiel latent du marché est celui d‘El-Baraka Bank qui, dans la configuration actuelle, atteint les 1,8% du marché national des finances, soit près de 15% de la part du secteur bancaire privé en Algérie. Outre les banques qui ont été expressément créées pour fournir des produits conformes aux préceptes de l‘Islam, de grands groupes mondiaux s‘y sont mis et ont intégré le concept en créant des filiales spécialisées. Ce n‘est pas encore le cas en Algérie mais la Société Générale Algérie s‘est dite prête à fournir ces prestations. Au Moyen-Orient par exemple, la banque française BNP Paribas est un des leaders du secteur. Il y a aussi des pays non musulmans qui acceptent ce type de banque. Face à une finance mondiale en profonde crise éthique et morale, les solutions bâties sur l‘Islam se révèlent être une alternative sérieuse et crédible.
Lancée depuis les années 70 au Moyen-Orient, la finance islamique représente aujourd‘hui entre 500 et 800 milliards de dollars US d‘actifs et a enregistré une croissance annuelle de 15% depuis les dix dernières années. Alors que le taux de créances douteuses est variable mais dans des proportions maîtrisées.
Finalement, ce n‘est pas tant la conformité à l‘Islam qui fait l‘essentiel du débat sur la question, mais plus la compétitivité par rapport à l‘existant.
Une étude de marché menée par le bureau américain Boston Consulting Group (BCG) pour le compte d‘une grande banque arabe pas encore présente en Algérie a conclu, à la grande prédisposition des Algériens, à solliciter des financements et des produits financiers auprès d‘institutions fondées sur la chariâ au détriment des banques traditionnelles reposant sur des pratiques usuraires.
Sur un échantillon de 4.000 personnes sondées réparties à travers le pays, ladite étude a indiqué que 83% des Algériens étaient favorables à ce genre de produits et, partant, pour l‘introduction de nouvelles banques islamiques sur le marché algérien. Un taux qui démontre, par ailleurs, le potentiel du marché algérien.
Il faut dire que les banques islamiques s‘approprient une part "modeste" du marché financier en Algérie. Il s‘agit davantage d‘un succès médiatique qu‘économique. De par le monde, les pays de l‘Asie tels que la Malaisie sont au cœur de la croissance de la finance islamique dans le monde, suivis de près par les pays européens comme la Grande- Bretagne et l‘Allemagne. La France, quant à elle, essaye de prendre le train en marche pour développer la finance islamique en incitant des banques issues notamment des pays du Golfe à y venir s‘installer. En Afrique du Nord, la Tunisie est considérée comme la première destination des banques islamiques. A l‘inverse, l‘Algérie compte peu d‘établissements dans ce domaine tout comme le Maroc qui fait exception en la matière en ne comptabilisant aucune institution sinon des banques publiques qui disposent de guichets dédiés. Pour revenir à l‘Algérie, à peine deux banques et une seule compagnie d‘assurance qui pratique le «Takaful» sont opérationnelles. Mise à part la banque Al-Baraka, installée en 1991, et Essalam, depuis huit mois, l‘Algérie ne compte pas d‘autres banques islamiques. Cependant, les perspectives de la finance islamique en Algérie s‘annoncent prometteuses.
Plusieurs demandes d‘agrément sont en instance de traitement au niveau du Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d‘Algérie dont celle d‘Abu Dhabi Islamic Bank qui vient de consacrer 110 millions d‘euros pour réussir son effort d‘installation et de développement en Algérie. L‘exemple le plus révélateur de ce potentiel latent du marché est celui d‘El-Baraka Bank qui, dans la configuration actuelle, atteint les 1,8% du marché national des finances, soit près de 15% de la part du secteur bancaire privé en Algérie. Outre les banques qui ont été expressément créées pour fournir des produits conformes aux préceptes de l‘Islam, de grands groupes mondiaux s‘y sont mis et ont intégré le concept en créant des filiales spécialisées. Ce n‘est pas encore le cas en Algérie mais la Société Générale Algérie s‘est dite prête à fournir ces prestations. Au Moyen-Orient par exemple, la banque française BNP Paribas est un des leaders du secteur. Il y a aussi des pays non musulmans qui acceptent ce type de banque. Face à une finance mondiale en profonde crise éthique et morale, les solutions bâties sur l‘Islam se révèlent être une alternative sérieuse et crédible.
Lancée depuis les années 70 au Moyen-Orient, la finance islamique représente aujourd‘hui entre 500 et 800 milliards de dollars US d‘actifs et a enregistré une croissance annuelle de 15% depuis les dix dernières années. Alors que le taux de créances douteuses est variable mais dans des proportions maîtrisées.
Finalement, ce n‘est pas tant la conformité à l‘Islam qui fait l‘essentiel du débat sur la question, mais plus la compétitivité par rapport à l‘existant.


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