Un fichier national des fraudeurs, c'est un des systèmes mis en place par les Douanes algériennes pour lutter contre l'introduction de produits contrefaits sur le territoire national. L'idée est effective depuis 2 ans, en étroite collaboration avec la direction des impôts et devrait être élargie à d'autres organismes tels que les banques. Ce fichier permettra, selon Abdelmadjid Mahrech, inspecteur général des Douanes algériennes, invité de la chaîne III, hier, «de savoir qui fait quoi. Ainsi, tout débiteur qui ne paye pas ses droits et taxes sera répertorié et, de ce fait, bloqué par les services des douanes. Un fichier qui vient s'ajouter à un autre dèjà existant, et qui permet d'identifier les importateurs». Ces fichiers, associés à d'autres mécanismes, ont pour objectif principal de lutter contre la contrefaçon, véritable menace pour l'économie algérienne. Selon les chiffres avancés par le représentant des douanes algériennes, «1.594.152 unités contrefaites ont été saisies en 2008, soit l'équivalent de 15 milliards de DA. En 2007, les unités saisies ont été estimées à 10 milliards de DA». Ces saisies ont concerné, notamment, des produits cosmétiques, pièces de rechange, bougies, systèmes d'allumage, disques d'embrayage, produits électriques et électroménagers, tabac et effets vestimentaires. L'invité de la chaîne III a tenu à préciser que les douanes interviennent au niveau des frontières pour protéger les propriétaires des marques enregistrées et protégées par la loi à la faveur de conventions signées avec les douanes. Il citera, à cet effet, l'exemple de British Amérique Tobacco, Phillipe Moris, Nestlé ou encore le groupe algérien BCR. «Notre travail consiste à retenir la marchandise contrefaite durant une dizaine de jours pour permettre au propriétaire de la marque de saisir la justice, une marchandise que nous libérons au bout de cette période même si le propriétaire de la marque ne réagit pas», a-t-il déclaré. Abordant la question de la contrebande et notamment les quantités de résine de cannabis saisies par les douanes algériennes, M. A.Mahrech a indiqué que le prix d'une plaquette d'un kg de résine de cannabis coûte, sur le marché local, entre 100.000 et 120.000 DA. «C'est dire l'importance de ce trafic, à l'origine d'une saisie de 6,5 tonnes de résine de cannabis et de 904.498 comprimés et psychotropes, soit une valeur totale de 1.892.567.075 DA». Des saisies qui ont eu lieu, pour ce qui est de la résine de cannabis, à Bechar et Tlemcen, et au port et l'aéroport d'Alger, pour ce qui est des psychotropes. Des saisies qui ont pu se faire grâce au dispositif de sécurité et de contrôle mis en place par les douanes et qui sera renforcé, a annoncé M.Mahrech, par la mise en place de 85 postes de surveillance au niveau des frontières est et ouest et l'acquisition, particulièrement, de moyens aériens. D'autres mesures sont prévues comme, par exemple, le renforcement de l'automatisation afin de réduire et d'empêcher les contacts humains, souvent, à l'origine de la prolifération de la corruption. «Plus de 200 fonctionnaires des Douanes ont été sanctionnés ces 3 dernières années » a indiqué l'inspecteur général des Douanes. Un fichier national des fraudeurs, c'est un des systèmes mis en place par les Douanes algériennes pour lutter contre l'introduction de produits contrefaits sur le territoire national. L'idée est effective depuis 2 ans, en étroite collaboration avec la direction des impôts et devrait être élargie à d'autres organismes tels que les banques. Ce fichier permettra, selon Abdelmadjid Mahrech, inspecteur général des Douanes algériennes, invité de la chaîne III, hier, «de savoir qui fait quoi. Ainsi, tout débiteur qui ne paye pas ses droits et taxes sera répertorié et, de ce fait, bloqué par les services des douanes. Un fichier qui vient s'ajouter à un autre dèjà existant, et qui permet d'identifier les importateurs». Ces fichiers, associés à d'autres mécanismes, ont pour objectif principal de lutter contre la contrefaçon, véritable menace pour l'économie algérienne. Selon les chiffres avancés par le représentant des douanes algériennes, «1.594.152 unités contrefaites ont été saisies en 2008, soit l'équivalent de 15 milliards de DA. En 2007, les unités saisies ont été estimées à 10 milliards de DA». Ces saisies ont concerné, notamment, des produits cosmétiques, pièces de rechange, bougies, systèmes d'allumage, disques d'embrayage, produits électriques et électroménagers, tabac et effets vestimentaires. L'invité de la chaîne III a tenu à préciser que les douanes interviennent au niveau des frontières pour protéger les propriétaires des marques enregistrées et protégées par la loi à la faveur de conventions signées avec les douanes. Il citera, à cet effet, l'exemple de British Amérique Tobacco, Phillipe Moris, Nestlé ou encore le groupe algérien BCR. «Notre travail consiste à retenir la marchandise contrefaite durant une dizaine de jours pour permettre au propriétaire de la marque de saisir la justice, une marchandise que nous libérons au bout de cette période même si le propriétaire de la marque ne réagit pas», a-t-il déclaré. Abordant la question de la contrebande et notamment les quantités de résine de cannabis saisies par les douanes algériennes, M. A.Mahrech a indiqué que le prix d'une plaquette d'un kg de résine de cannabis coûte, sur le marché local, entre 100.000 et 120.000 DA. «C'est dire l'importance de ce trafic, à l'origine d'une saisie de 6,5 tonnes de résine de cannabis et de 904.498 comprimés et psychotropes, soit une valeur totale de 1.892.567.075 DA». Des saisies qui ont eu lieu, pour ce qui est de la résine de cannabis, à Bechar et Tlemcen, et au port et l'aéroport d'Alger, pour ce qui est des psychotropes. Des saisies qui ont pu se faire grâce au dispositif de sécurité et de contrôle mis en place par les douanes et qui sera renforcé, a annoncé M.Mahrech, par la mise en place de 85 postes de surveillance au niveau des frontières est et ouest et l'acquisition, particulièrement, de moyens aériens. D'autres mesures sont prévues comme, par exemple, le renforcement de l'automatisation afin de réduire et d'empêcher les contacts humains, souvent, à l'origine de la prolifération de la corruption. «Plus de 200 fonctionnaires des Douanes ont été sanctionnés ces 3 dernières années » a indiqué l'inspecteur général des Douanes.