L'étroit rapport entre le facteur de développement et le règlement de la question de la migration a été longuement évoqué, hier, à Alger, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, lors d'une conférence de presse conjointe avec le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). M. Abdelkader Messahel a relevé à cet effet, l'«importance de s'attaquer aux causes des phénomènes migratoires par le développement, précisant que la priorité est de faire en sorte que le développement soit au centre du règlement et de la solution des problèmes migratoires». Pour lui, «la migration interne en Afrique est beaucoup plus importante que le mouvement migratoire vers les pays du Nord». D'ailleurs, poursuit-il, «près de 20 millions d'Africains émigrent d'un pays à un autre à l'intérieur du continent». Le ministre a regretté dans son intervention que le phénomène de l'émigration clandestine, appelé communément «harga» ait focalisé toute l'attention des médias alors que «le problème de la migration; d'une manière globale, est beaucoup plus important». «Il ne faut pas que nous perdions de vue l'essentiel pour se focaliser sur une préoccupation qui est la seule préoccupation de l'Europe», a-t-il poursuivi ajoutant qu'il faut recentrer ce phénomène dans le cadre des «politiques de restriction et d'interdiction d'entrée». Abordant le volet des droits des travailleurs migrants légalement installés, M. Messahel a indiqué que «le débat engagé, dans ce sens, avec les pays du Nord porte, notamment, sur les moyens de défendre les intérêts de ces personnes». Aussi, Il tient à souligner «la nécessité de mettre en relief les aspects positifs de la migration». «Il est temps pour les pays développés et surtout les pays d'accueil de ratifier la convention internationale sur la gestion des travailleurs migrants et de leurs familles, adoptée il y a plus de 17 ans par seulement une quarantaine de pays, dont l'Algérie», souligne-t-il. Parlant de son entretien avec le DG de l'OIM, le ministre affirme que ce fut l'occasion de débattre des problèmes de la migration dans toutes ses dimensions et d'évoquer les perspectives de renforcer la présence algérienne au sein de l'OIM. Il annonce à cette effet, l'ouverture prochaine d'un bureau de cette organisation en Algérie. De son côté, M. William Lacy Swing a mis en exergue l'importance d' «établir un dialogue constant entre pays d'origine et d'accueil, afin d'aboutir à des solutions de gestion commune du phénomène migratoire». «Nous passons par une période marquée par les plus grands mouvements de populations dans l'histoire et nous avons absolument besoin de ce dialogue», affirme-t-il L'étroit rapport entre le facteur de développement et le règlement de la question de la migration a été longuement évoqué, hier, à Alger, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, lors d'une conférence de presse conjointe avec le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). M. Abdelkader Messahel a relevé à cet effet, l'«importance de s'attaquer aux causes des phénomènes migratoires par le développement, précisant que la priorité est de faire en sorte que le développement soit au centre du règlement et de la solution des problèmes migratoires». Pour lui, «la migration interne en Afrique est beaucoup plus importante que le mouvement migratoire vers les pays du Nord». D'ailleurs, poursuit-il, «près de 20 millions d'Africains émigrent d'un pays à un autre à l'intérieur du continent». Le ministre a regretté dans son intervention que le phénomène de l'émigration clandestine, appelé communément «harga» ait focalisé toute l'attention des médias alors que «le problème de la migration; d'une manière globale, est beaucoup plus important». «Il ne faut pas que nous perdions de vue l'essentiel pour se focaliser sur une préoccupation qui est la seule préoccupation de l'Europe», a-t-il poursuivi ajoutant qu'il faut recentrer ce phénomène dans le cadre des «politiques de restriction et d'interdiction d'entrée». Abordant le volet des droits des travailleurs migrants légalement installés, M. Messahel a indiqué que «le débat engagé, dans ce sens, avec les pays du Nord porte, notamment, sur les moyens de défendre les intérêts de ces personnes». Aussi, Il tient à souligner «la nécessité de mettre en relief les aspects positifs de la migration». «Il est temps pour les pays développés et surtout les pays d'accueil de ratifier la convention internationale sur la gestion des travailleurs migrants et de leurs familles, adoptée il y a plus de 17 ans par seulement une quarantaine de pays, dont l'Algérie», souligne-t-il. Parlant de son entretien avec le DG de l'OIM, le ministre affirme que ce fut l'occasion de débattre des problèmes de la migration dans toutes ses dimensions et d'évoquer les perspectives de renforcer la présence algérienne au sein de l'OIM. Il annonce à cette effet, l'ouverture prochaine d'un bureau de cette organisation en Algérie. De son côté, M. William Lacy Swing a mis en exergue l'importance d' «établir un dialogue constant entre pays d'origine et d'accueil, afin d'aboutir à des solutions de gestion commune du phénomène migratoire». «Nous passons par une période marquée par les plus grands mouvements de populations dans l'histoire et nous avons absolument besoin de ce dialogue», affirme-t-il