Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa a tenu un discours rassurant, hier, en affirmant que l'effacement des dettes, annoncé préalablement par le Chef de l'Etat «touchera tous les agriculteurs et éleveurs, sans exception aucune». Il précise dans ce sens que «la mesure d'effacement des dettes des agriculteurs est entrée en vigueur le jour même où le président de la République l'a prise», à savoir le 28 février dernier. Depuis cette date, poursuit-il, le ministère des Finances a réuni une commission qui est en train d'étudier tous les dossiers. Dans une déclaration à la presse en marge de la réunion de la commission nationale de protection des forêts, tenue hier au siège de la Direction générale des forêts, M. Benaissa a souligné que «l'étude des dossiers au niveau du ministère des Finances est en phase finale, bien que cette dernière soit d'une grande complexité». Pour rappel, ce sont plus de 41 milliards de dinars de dettes que le Président Bouteflika s'est engagé d'effacer aux agriculteurs auprès des organismes financiers, notamment à la Banque algérienne de développement rural (BADR), et à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Ces dernières avait été instruites par Bouteflika de «prendre les dispositions nécessaires pour l'achèvement de l'opération dans les plus brefs délais». Plus loin, le ministre de l'Agriculture confirmera aux agriculteurs que «toutes les mesures d'accompagnement, déjà existantes et mises en place par les pouvoirs publics, continueront à fonctionner après l'effacement des dettes. Il s'agit notamment du crédit ERFIK (le compagnon)», a-t-il souligné, tout en invitant les agriculteurs à s'organiser en coopératives pour un rapprochement solidaire auprès des établissements financiers pour l'octroi de crédits. Dans le même élan, M. Benaissa a insisté sur l'importance de créer des unités de transformation agricole, dans le cadre de la petite et moyenne industrie (PME). Intervenant à l'ouverture de la réunion d'hier, le membre du gouvernement affirme que «la situation actuelle des massifs forestiers est propice aux incendies». Il appelle à cet effet à «une vigilance accrue et un système d'alerte efficace» des services des forêts durant la campagne 2009. En matière de moyens de lutte aériens, le ministre n'a pas écarté la possibilité de signer des conventions avec le ministère de la Défense et la Protection civile pour rendre l'intervention «efficace sur le terrain». Il a souligné l'intérêt économique, social et environnemental qu'accordent les pouvoirs publics à la protection des forêts et aux ressources naturelles, dans la mesure où «derrière cette préservation, c'est la revitalisation des espaces ruraux qui est en question». Le ministre précise plus loin que «le secteur de la protection des forêts est, désormais, doté d'une visibilité en matière d'actions et de programmes, à travers notamment l'élaboration d'un inventaire précis de tout le patrimoine forestier estimé à 4,1 millions ha». Une étape qui «permettra aux acteurs concernés de travailler d'une manière plus structurée et plus rationnelle». Le Syrpalac élargi à la viande et à l'oignon Interroger sur le phénomène de la spéculation, le ministre a tenu à rassurer les citoyens en indiquant que «pour cette année, la viande et l'oignon ont été ajoutés au système de régulation des produit agricoles de large consommation (SYRPALAC), où le dispositif sera lancé d'ici septembre 2009. Une opération de recensement des unités de froid a été lancée en vue d'augmenter la capacité de stockage des produits alimentaires de première nécessité» a-t-il déclaré. Pour la viande ovine, le dispositif pourrait, selon M. Benaissa, «être lancé cet été, une période qui connaît une forte consommation en la matière, engendrant une envolée des prix». Répondant a une question ayant trait aux problèmes que rencontrent des agriculteurs pour l'approvisionnement en engrais, le ministre a avoué que les services en charge d'effectuer l'approvisionnement ont été pris de cours, en raison des mesures de sécurité très strictes. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa a tenu un discours rassurant, hier, en affirmant que l'effacement des dettes, annoncé préalablement par le Chef de l'Etat «touchera tous les agriculteurs et éleveurs, sans exception aucune». Il précise dans ce sens que «la mesure d'effacement des dettes des agriculteurs est entrée en vigueur le jour même où le président de la République l'a prise», à savoir le 28 février dernier. Depuis cette date, poursuit-il, le ministère des Finances a réuni une commission qui est en train d'étudier tous les dossiers. Dans une déclaration à la presse en marge de la réunion de la commission nationale de protection des forêts, tenue hier au siège de la Direction générale des forêts, M. Benaissa a souligné que «l'étude des dossiers au niveau du ministère des Finances est en phase finale, bien que cette dernière soit d'une grande complexité». Pour rappel, ce sont plus de 41 milliards de dinars de dettes que le Président Bouteflika s'est engagé d'effacer aux agriculteurs auprès des organismes financiers, notamment à la Banque algérienne de développement rural (BADR), et à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Ces dernières avait été instruites par Bouteflika de «prendre les dispositions nécessaires pour l'achèvement de l'opération dans les plus brefs délais». Plus loin, le ministre de l'Agriculture confirmera aux agriculteurs que «toutes les mesures d'accompagnement, déjà existantes et mises en place par les pouvoirs publics, continueront à fonctionner après l'effacement des dettes. Il s'agit notamment du crédit ERFIK (le compagnon)», a-t-il souligné, tout en invitant les agriculteurs à s'organiser en coopératives pour un rapprochement solidaire auprès des établissements financiers pour l'octroi de crédits. Dans le même élan, M. Benaissa a insisté sur l'importance de créer des unités de transformation agricole, dans le cadre de la petite et moyenne industrie (PME). Intervenant à l'ouverture de la réunion d'hier, le membre du gouvernement affirme que «la situation actuelle des massifs forestiers est propice aux incendies». Il appelle à cet effet à «une vigilance accrue et un système d'alerte efficace» des services des forêts durant la campagne 2009. En matière de moyens de lutte aériens, le ministre n'a pas écarté la possibilité de signer des conventions avec le ministère de la Défense et la Protection civile pour rendre l'intervention «efficace sur le terrain». Il a souligné l'intérêt économique, social et environnemental qu'accordent les pouvoirs publics à la protection des forêts et aux ressources naturelles, dans la mesure où «derrière cette préservation, c'est la revitalisation des espaces ruraux qui est en question». Le ministre précise plus loin que «le secteur de la protection des forêts est, désormais, doté d'une visibilité en matière d'actions et de programmes, à travers notamment l'élaboration d'un inventaire précis de tout le patrimoine forestier estimé à 4,1 millions ha». Une étape qui «permettra aux acteurs concernés de travailler d'une manière plus structurée et plus rationnelle». Le Syrpalac élargi à la viande et à l'oignon Interroger sur le phénomène de la spéculation, le ministre a tenu à rassurer les citoyens en indiquant que «pour cette année, la viande et l'oignon ont été ajoutés au système de régulation des produit agricoles de large consommation (SYRPALAC), où le dispositif sera lancé d'ici septembre 2009. Une opération de recensement des unités de froid a été lancée en vue d'augmenter la capacité de stockage des produits alimentaires de première nécessité» a-t-il déclaré. Pour la viande ovine, le dispositif pourrait, selon M. Benaissa, «être lancé cet été, une période qui connaît une forte consommation en la matière, engendrant une envolée des prix». Répondant a une question ayant trait aux problèmes que rencontrent des agriculteurs pour l'approvisionnement en engrais, le ministre a avoué que les services en charge d'effectuer l'approvisionnement ont été pris de cours, en raison des mesures de sécurité très strictes.