Son discours dans l'amphithéâtre de la plus grande université égyptienne tant attendu a séduit pour les uns déçu pour les autres. Son discours dans l'amphithéâtre de la plus grande université égyptienne tant attendu a séduit pour les uns déçu pour les autres. C'est par un "salamou aleikoum" que le président des Etats-Unis s'est adressé au monde musulman avec une certaine empathie. Sa venue dans la capitale égyptienne se veut un nouveau départ entre les USA et le monde arabe. Il a abordé toutes les questions qui fâchent. Le Proche Orient, l'Afghanistan, le nucléaire iranien et Guantanamo. De son discours émanait un message de franchise pour les discussions à venir, un discours qui tourne la page de la décade Bush en tendant la main avec respect et humilité au monde musulman. Mais c'est surtout sur les relations israélo-palestiniennes qu'il était attendu et surtout sur ce qu'il a promis d'autant que l'Etat hébreu et les Etats-Unis traversent des moments délicats dans leurs relations privilégiées sur le dossier israélo-palestinien. Obama a réaffirmé son engagement en faveur des deux Etats et s'est positionné contre la poursuite des colonies juives en Cisjordanie sans nier pour autant les liens forts qui unissent l'Amérique à l'Etat hébreu. Israël a mis une petite goutte d'eau dans son vin en souhaitant une réconciliation en affirmant qu'il donnera la priorité à sa sécurité. Mais l'Etat hébreu a affiché sa déception sur le contenu de l'Iran. Il a évoqué le droit de Téhéran de disposer de l'énergie nucléaire en conformité avec les traités internationaux. Les réactions dans le monde diversement appréciées ne se sont pas fait attendre. Pour les premiers concernés à savoir l'Autorité palestinienne, par le discours du locataire de la Maison Blanche, a qualifié l'intervention de M. Obama de "claire et franche", estimant qu'elle s'agissait d'un "bon début". Elle a estimé que M. Obama avait rompu dans son discours avec "la précédente politique américaine partiale" en faveur d'Israël, expliquant que "ses propos sur la situation palestinienne intolérable sont un message qu'Israël doit bien comprendre". Le Hamas a quant à lui, salué le ton et noté un changement tangible tout en relevant des contradictions comme celle de ne pas avoir appelé à la légitimité du Hamas. A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a "espéré que le message du Président Obama permettra l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les relations entre les Etats-Unis et le monde musulman". L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a estimé, de son côté, que l'intervention du Président américain aura des "implications positives" dans le monde musulman qui suivra comment Washington va donner suite à "cette déclaration de bonne volonté". Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a qualifié le discours du 44e Président des Etats-Unis d' "équilibré, de respectable et de fondateur d'une relation positive" avec le monde arabo-musulman. Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé des affaires palestiniennes, Mohamed Sebih, a, lui, jugé le discours du président Obama "positif et réconciliateur". La France a salué jeudi "la vision et l'ouverture" du discours au Caire du Président américain Barack Obama, y voyant une déclaration "majeure" tant du point de vue "symbolique que politique". "Il montre des Etats-Unis d'Amérique résolument tournés vers le dialogue, la tolérance, le respect mutuel, le refus de toute perspective de tensions entre cultures, entre civilisations. Ce discours indique clairement et sans détour l'engagement des Etats-Unis en faveur de la paix - en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, dans le Moyen-Orient, (...) - du droit et de la justice, avec notamment la réaffirmation de la fermeture de Guantanamo, et de la démocratie", Un bémol pour l'organisation Human rights watch (HRW) qui a déploré que le Président américain n'ait pas évoqué la question des Droits de l'homme commises en Egypte "Obama a raté une importante occasion de critiquer l'état d'urgence qui sape le respect des Droits de l'homme dans les pays arabes. Il a parlé à juste titre de l'importance de dire ce qu'on pense, mais n'a pas critiqué le fait que des dissidents, des journalistes et des blogueurs soient emprisonnés en Egypte, Arabie Saoudite, Syrie, Tunisie et ailleurs", poursuit le communiqué. Les conservateurs américains quant à eux ont critiqué le discours du Président jugeant qu'il a affaibli le pays et estiment qu'il a donné une image faible et naïve des Etats-Unis d'Amérique . C'est par un "salamou aleikoum" que le président des Etats-Unis s'est adressé au monde musulman avec une certaine empathie. Sa venue dans la capitale égyptienne se veut un nouveau départ entre les USA et le monde arabe. Il a abordé toutes les questions qui fâchent. Le Proche Orient, l'Afghanistan, le nucléaire iranien et Guantanamo. De son discours émanait un message de franchise pour les discussions à venir, un discours qui tourne la page de la décade Bush en tendant la main avec respect et humilité au monde musulman. Mais c'est surtout sur les relations israélo-palestiniennes qu'il était attendu et surtout sur ce qu'il a promis d'autant que l'Etat hébreu et les Etats-Unis traversent des moments délicats dans leurs relations privilégiées sur le dossier israélo-palestinien. Obama a réaffirmé son engagement en faveur des deux Etats et s'est positionné contre la poursuite des colonies juives en Cisjordanie sans nier pour autant les liens forts qui unissent l'Amérique à l'Etat hébreu. Israël a mis une petite goutte d'eau dans son vin en souhaitant une réconciliation en affirmant qu'il donnera la priorité à sa sécurité. Mais l'Etat hébreu a affiché sa déception sur le contenu de l'Iran. Il a évoqué le droit de Téhéran de disposer de l'énergie nucléaire en conformité avec les traités internationaux. Les réactions dans le monde diversement appréciées ne se sont pas fait attendre. Pour les premiers concernés à savoir l'Autorité palestinienne, par le discours du locataire de la Maison Blanche, a qualifié l'intervention de M. Obama de "claire et franche", estimant qu'elle s'agissait d'un "bon début". Elle a estimé que M. Obama avait rompu dans son discours avec "la précédente politique américaine partiale" en faveur d'Israël, expliquant que "ses propos sur la situation palestinienne intolérable sont un message qu'Israël doit bien comprendre". Le Hamas a quant à lui, salué le ton et noté un changement tangible tout en relevant des contradictions comme celle de ne pas avoir appelé à la légitimité du Hamas. A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a "espéré que le message du Président Obama permettra l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les relations entre les Etats-Unis et le monde musulman". L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a estimé, de son côté, que l'intervention du Président américain aura des "implications positives" dans le monde musulman qui suivra comment Washington va donner suite à "cette déclaration de bonne volonté". Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a qualifié le discours du 44e Président des Etats-Unis d' "équilibré, de respectable et de fondateur d'une relation positive" avec le monde arabo-musulman. Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé des affaires palestiniennes, Mohamed Sebih, a, lui, jugé le discours du président Obama "positif et réconciliateur". La France a salué jeudi "la vision et l'ouverture" du discours au Caire du Président américain Barack Obama, y voyant une déclaration "majeure" tant du point de vue "symbolique que politique". "Il montre des Etats-Unis d'Amérique résolument tournés vers le dialogue, la tolérance, le respect mutuel, le refus de toute perspective de tensions entre cultures, entre civilisations. Ce discours indique clairement et sans détour l'engagement des Etats-Unis en faveur de la paix - en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, dans le Moyen-Orient, (...) - du droit et de la justice, avec notamment la réaffirmation de la fermeture de Guantanamo, et de la démocratie", Un bémol pour l'organisation Human rights watch (HRW) qui a déploré que le Président américain n'ait pas évoqué la question des Droits de l'homme commises en Egypte "Obama a raté une importante occasion de critiquer l'état d'urgence qui sape le respect des Droits de l'homme dans les pays arabes. Il a parlé à juste titre de l'importance de dire ce qu'on pense, mais n'a pas critiqué le fait que des dissidents, des journalistes et des blogueurs soient emprisonnés en Egypte, Arabie Saoudite, Syrie, Tunisie et ailleurs", poursuit le communiqué. Les conservateurs américains quant à eux ont critiqué le discours du Président jugeant qu'il a affaibli le pays et estiment qu'il a donné une image faible et naïve des Etats-Unis d'Amérique .