Des vaccins thérapeutiques ont donné des résultats encourageants pour traiter des cancers lymphatiques et de la peau, selon deux essais cliniques dont les résultats ont été présentés au début de la semaine écoulée. La première étude et la plus probante a porté sur des patients atteints d'un lymphome folliculaire non-Hodgkinien, une forme agressive du cancer lymphatique, et a été menée pendant huit ans auprès de 177 patients. De ce groupe, les malades qui ont été traités avec le vaccin BiovaxID de la firme américaine Biovest International n'avaient pas de trace de la maladie pendant environ 44 mois, comparativement à 30 mois chez le groupe témoin, soit un gain de 47%. Le vaccin est fabriqué avec des tissus prélevés dans la tumeur de chacun des malades et cible une protéine spécifique aux cellules cancéreuses B dans le lymphome, mais épargne les cellules B saines ne contenant pas cet antigène. Le vaccin est administré en injection sous-cutanée avec des substances (immunoglobulines) pour doper sa réponse immunitaire. Une précédente étude plus réduite, dite de phase 2, a montré que les patients recevant ce vaccin avaient développé une réponse immunitaire très ciblées sur les cellules cancéreuses. "Avec ce vaccin, nous entrons dans une nouvelle ère dans laquelle il est possible d'utiliser en toute sécurité le système immunitaire du patient pour lutter efficacement contre le lymphome folliculaire et accroître l'efficacité de la chimiothérapie conventionnelle", a expliqué le Dr Stephen Schuster, professeur associé à la faculté de médecine de Pennsylvanie (est). Il est le principal auteur de cette étude présentée au 45e congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), la plus grande conférence mondiale sur le cancer, réunie ce week-end à Orlando (Floride, est). La seconde étude sur un vaccin dévoilée dimanche porte sur 179 patients souffrant d'un mélanome ayant fait des métastases, un cancer de la peau difficile à traiter mais montre des résultats beaucoup plus modestes. Le vaccin appelé gp100:209-217(210M) peptide a été administré à environ la moitié de ces malades tous déjà traités avec des thérapies conventionnelles pour doper leur système immunitaire. Le vaccin a doublé la réponse de ces traitements et étendu la survie des malades sans récurrence de la maladie ainsi que leur survie tout court. Le groupe traité avec le vaccin est ainsi resté sans réapparition du cancer pendant 2,9 mois et a survécu 17,6 mois comparé à 1,6 mois et 12,8 mois respectivement dans le groupe témoin. Le vaccin est fabriqué à partir de la protéine gp100, un antigène trouvé à la surface des cellules du mélanome qui agissent comme des cibles pour le vaccin. "Cette étude est l'une des premières à montrer des résultats positifs et prometteurs d'un vaccin thérapeutique contre le mélanome", a souligné le Dr Douglas Schwartzentruber, un professeur de chirurgie à l'Université d'Indiana, notant que ce vaccin produisait peu d'effets secondaires. Une autres étude publiée à la mi-mai a aussi révélé des résultats encourageants d'un vaccin contre le neuroblastome, un cancer du tissu nerveux sympathique, avec 86% des patients vaccinés encore en vie après deux ans contre 75% dans le groupe témoin. Enfin, la firme américaine Dendreon a demandé à la FDA, l'agence américaine du médicament, l'autorisation de mise sur le marché de son vaccin Provenge contre le cancer de la prostate qui a permis de prolonger de quatre mois la survie d'hommes souffrant d'un cancer très avancé de cette glande. Des vaccins thérapeutiques ont donné des résultats encourageants pour traiter des cancers lymphatiques et de la peau, selon deux essais cliniques dont les résultats ont été présentés au début de la semaine écoulée. La première étude et la plus probante a porté sur des patients atteints d'un lymphome folliculaire non-Hodgkinien, une forme agressive du cancer lymphatique, et a été menée pendant huit ans auprès de 177 patients. De ce groupe, les malades qui ont été traités avec le vaccin BiovaxID de la firme américaine Biovest International n'avaient pas de trace de la maladie pendant environ 44 mois, comparativement à 30 mois chez le groupe témoin, soit un gain de 47%. Le vaccin est fabriqué avec des tissus prélevés dans la tumeur de chacun des malades et cible une protéine spécifique aux cellules cancéreuses B dans le lymphome, mais épargne les cellules B saines ne contenant pas cet antigène. Le vaccin est administré en injection sous-cutanée avec des substances (immunoglobulines) pour doper sa réponse immunitaire. Une précédente étude plus réduite, dite de phase 2, a montré que les patients recevant ce vaccin avaient développé une réponse immunitaire très ciblées sur les cellules cancéreuses. "Avec ce vaccin, nous entrons dans une nouvelle ère dans laquelle il est possible d'utiliser en toute sécurité le système immunitaire du patient pour lutter efficacement contre le lymphome folliculaire et accroître l'efficacité de la chimiothérapie conventionnelle", a expliqué le Dr Stephen Schuster, professeur associé à la faculté de médecine de Pennsylvanie (est). Il est le principal auteur de cette étude présentée au 45e congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), la plus grande conférence mondiale sur le cancer, réunie ce week-end à Orlando (Floride, est). La seconde étude sur un vaccin dévoilée dimanche porte sur 179 patients souffrant d'un mélanome ayant fait des métastases, un cancer de la peau difficile à traiter mais montre des résultats beaucoup plus modestes. Le vaccin appelé gp100:209-217(210M) peptide a été administré à environ la moitié de ces malades tous déjà traités avec des thérapies conventionnelles pour doper leur système immunitaire. Le vaccin a doublé la réponse de ces traitements et étendu la survie des malades sans récurrence de la maladie ainsi que leur survie tout court. Le groupe traité avec le vaccin est ainsi resté sans réapparition du cancer pendant 2,9 mois et a survécu 17,6 mois comparé à 1,6 mois et 12,8 mois respectivement dans le groupe témoin. Le vaccin est fabriqué à partir de la protéine gp100, un antigène trouvé à la surface des cellules du mélanome qui agissent comme des cibles pour le vaccin. "Cette étude est l'une des premières à montrer des résultats positifs et prometteurs d'un vaccin thérapeutique contre le mélanome", a souligné le Dr Douglas Schwartzentruber, un professeur de chirurgie à l'Université d'Indiana, notant que ce vaccin produisait peu d'effets secondaires. Une autres étude publiée à la mi-mai a aussi révélé des résultats encourageants d'un vaccin contre le neuroblastome, un cancer du tissu nerveux sympathique, avec 86% des patients vaccinés encore en vie après deux ans contre 75% dans le groupe témoin. Enfin, la firme américaine Dendreon a demandé à la FDA, l'agence américaine du médicament, l'autorisation de mise sur le marché de son vaccin Provenge contre le cancer de la prostate qui a permis de prolonger de quatre mois la survie d'hommes souffrant d'un cancer très avancé de cette glande.