Une assurance pour le rapatriement des corps, c'est un nouveau produit qui sera disponible avant la fin de ce mois, destiné aux algériens résidants à l'étranger et dont le nombre est particulièrement important en Europe et notamment en France. L'annonce a été faite hier par le PDG de la SAA sur les ondes de la chaîne III. Amara Laatrous a indiqué que «cette assurance pourra répondre aux sollicitations enregistrées par la communauté algérienne résidante à l'étranger, auprès des ambassades algériennes et des associations». La SAA mise sur une clientèle de 1 million de personnes pour le lancement de ce produit avec une progression qui ira jusqu'à 2 millions durant les 3 ou 4 années avenir. «Les modalités de souscription à ce produit sont pratiques et simples, il suffit de répondre à un questionnaire exempt de questions et de visites médicales», dira M.Laatrous. Cette assurance prendra effet immédiatement, sans rétroactivité, a expliqué le P-DG de la SAA qui regrette qu'il y ait encore des corps d'algériens dans les morgues des hôpitaux étrangers. Ce nouveau produit répond, selon M.A.Laatrous, «à un souci de solidarité mais également à un souci commercial. porposé à 25 euros, ce produit pourra générer un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros, c'est déjà pas mal». En sa qualité de président de l'UAR, M.Laatrous est revenu sur le chiffre d'affaires du secteur des assurances évalué en 2008, à 66 milliards de DA. «Un taux qui progresse annuellement de 2 chiffres, comparé aux autres compagnies étrangères au regard de la crise. Le chiffre a évolué de 16% en 2008». Une progression dû, selon M.Laatrous, au fait que «les citoyens ont compris qu'ils ne devaient pas attendre tout de l'Etat, notamment lors de tremblements de terre et de catastrophes naturelles, ils ont compris l'intérêt d'assurer leur maison». D'ailleurs, une lecture du chiffre d'affaires dans ce secteur révèle que l'assurance automobile a tendance à perdre au profit d'autres type d'assurance. «Evaluée actuellement à 45%, elle devrait descendre», dira M.Laatrous. Evoquant les accidents de la route, M.Laatrous a indiqué que les accidents corporels, de par leur nombre important, coûtent entre 30 et 40 milliards de DA d'indemnités payées chaque année par les compagnies d'assurances. Revenant sur le contentieux algéro-francais, M.Laatrous rappellera qu'il a été réglé définitivement en 2008, suite à un accord entre les ministères des Finances des 2 pays. Un contentieux dont les retombées financières ne sont pas très importantes dira le président de l'UAR qui a révélé que selon les termes de cet accord, une école de formation des cadres d'assurance sera ouverte le 7 novembre prochain. «Une école qui permettra de former, grâce à la collaboration de compagnies d'assurance françaises, des managers de haut niveau. Un personnel qui pourra remplacer la centaine de cadres qui ont quitté les compagnies nationales au profit d'autres compagnies». Une assurance pour le rapatriement des corps, c'est un nouveau produit qui sera disponible avant la fin de ce mois, destiné aux algériens résidants à l'étranger et dont le nombre est particulièrement important en Europe et notamment en France. L'annonce a été faite hier par le PDG de la SAA sur les ondes de la chaîne III. Amara Laatrous a indiqué que «cette assurance pourra répondre aux sollicitations enregistrées par la communauté algérienne résidante à l'étranger, auprès des ambassades algériennes et des associations». La SAA mise sur une clientèle de 1 million de personnes pour le lancement de ce produit avec une progression qui ira jusqu'à 2 millions durant les 3 ou 4 années avenir. «Les modalités de souscription à ce produit sont pratiques et simples, il suffit de répondre à un questionnaire exempt de questions et de visites médicales», dira M.Laatrous. Cette assurance prendra effet immédiatement, sans rétroactivité, a expliqué le P-DG de la SAA qui regrette qu'il y ait encore des corps d'algériens dans les morgues des hôpitaux étrangers. Ce nouveau produit répond, selon M.A.Laatrous, «à un souci de solidarité mais également à un souci commercial. porposé à 25 euros, ce produit pourra générer un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros, c'est déjà pas mal». En sa qualité de président de l'UAR, M.Laatrous est revenu sur le chiffre d'affaires du secteur des assurances évalué en 2008, à 66 milliards de DA. «Un taux qui progresse annuellement de 2 chiffres, comparé aux autres compagnies étrangères au regard de la crise. Le chiffre a évolué de 16% en 2008». Une progression dû, selon M.Laatrous, au fait que «les citoyens ont compris qu'ils ne devaient pas attendre tout de l'Etat, notamment lors de tremblements de terre et de catastrophes naturelles, ils ont compris l'intérêt d'assurer leur maison». D'ailleurs, une lecture du chiffre d'affaires dans ce secteur révèle que l'assurance automobile a tendance à perdre au profit d'autres type d'assurance. «Evaluée actuellement à 45%, elle devrait descendre», dira M.Laatrous. Evoquant les accidents de la route, M.Laatrous a indiqué que les accidents corporels, de par leur nombre important, coûtent entre 30 et 40 milliards de DA d'indemnités payées chaque année par les compagnies d'assurances. Revenant sur le contentieux algéro-francais, M.Laatrous rappellera qu'il a été réglé définitivement en 2008, suite à un accord entre les ministères des Finances des 2 pays. Un contentieux dont les retombées financières ne sont pas très importantes dira le président de l'UAR qui a révélé que selon les termes de cet accord, une école de formation des cadres d'assurance sera ouverte le 7 novembre prochain. «Une école qui permettra de former, grâce à la collaboration de compagnies d'assurance françaises, des managers de haut niveau. Un personnel qui pourra remplacer la centaine de cadres qui ont quitté les compagnies nationales au profit d'autres compagnies».