Dans quelques jours, les 16 et 17 juin, précisément, les regards des observateurs seront braqués sur le Sommet du BRIC qui se déroulera à Ekaterinbourg, en Russie. Cet acronyme qui désigne la zone Brésil, Russie, Inde et Chine, n'est maintenant plus un inconnu. Au contraire, il est vite devenu synonyme de locomotive pour l'économie mondiale dans un contexte de crise internationale où le mot récession est systématiquement employé quand il s'agit d'évoquer la situation des pays industrialisés traditionnels. Dans quelques jours, les 16 et 17 juin, précisément, les regards des observateurs seront braqués sur le Sommet du BRIC qui se déroulera à Ekaterinbourg, en Russie. Cet acronyme qui désigne la zone Brésil, Russie, Inde et Chine, n'est maintenant plus un inconnu. Au contraire, il est vite devenu synonyme de locomotive pour l'économie mondiale dans un contexte de crise internationale où le mot récession est systématiquement employé quand il s'agit d'évoquer la situation des pays industrialisés traditionnels. Alors que, selon une étude du Centre for Economics and Business Research (CEBR, un centre britannique de recherche sur l'économie et les tendances, réputé indépendant) citée par l'agence Bloomberg (agence de presse spécialisée dans la finance), annonce qu'en 2009, la récession fera baisser la part canadienne, américaine et européenne à 49,4% (sous la barre symbolique des 50 %) du volume de la production mondiale (au cours des années 1995-2004, elle était de 60-64%), les quatre puissances économiques émergentes qui forment le BRIC enregistrent une forte croissance et leur poids dans l'économie mondiale n'en finit pas d'augmenter. Tous les pronostics convergent. Des experts du Fonds monétaire international (FMI) ont prédit, il y a quelques mois, que les pays du BRIC afficheront une croissance absolue, alors que les Etats-Unis et la zone euro seront en croissance négative. La directrice du Centre de recherche en matière d'économie auprès de l'Institut chinois de relations internationales contemporaines, Chen Fengying se dit, pour sa part, sûre que la Chine et la Russie pourraient sortir de la crise financière dès 2010, après quoi la Chine enregistrera une croissance à hauteur de 9 à 10% et la Russie de 4,6%. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, la crise financière mondiale offre aux pays du BRIC la possibilité de réaliser une percée économique, estime l'experte chinoise. Grâce à leur croissance économique à un rythme rapide, les pays du BRIC sont, disent les experts, capables de sortir rapidement de la crise financière. Il apparaît évident aux yeux de tous les observateurs que le BRIC est un moteur de la croissance économique mondiale. Il regroupe plus de la moitié de la population mondiale et son rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître. Fait significatif : le gouvernement japonais estime que l'objectif principal de l'économie du Japon devrait être la conception et la fabrication d'articles bon marché destinés à satisfaire la masse croissante des consommateurs russes, chinois, indiens et brésiliens, qui sont en mesure de dépenser, chacun, plus de 5000 dollars par an en achats. Les pays du BRIC, d'après les déclarations de leurs représentants, « partagent des visions communes ou similaires sur beaucoup de questions internationales et sont animés de la même volonté politique de développer le dialogue, les échanges et la coopération entre eux ». Leurs intérêts aussi sont similaires, ce qui constitue un facteur de renforcement de leurs relations, en convergence avec les intérêts du développement mondial, de la stabilité et de la paix. Déjà au sommet du G20, le groupe BRIC a fait front commun sur les questions clés, notamment pour un rôle plus grand des pays émergents au FMI et le renforcement du rôle du FMI lui-même. Les experts des pays du BRIC procèdent régulièrement à des échanges qui concrétisent l'option du multilatéralisme au service du règlement des problèmes planétaires. Ils cherchent à renforcer leur intégration économique à moyen et à long terme, par des échanges commerciaux et des investissements réciproques. Ils ont pour motivation commune de lutter contre les conséquences de la crise financière et de renforcer la stabilité de leurs positions sur l'échiquier mondial. Les différences régionales et culturelles ne les empêchent pas de s'entendre sur la nécessité d'établir un monde multipolaire et se libérer de la dépendance d'une monnaie unique, le dollar. Leur ambition d'occuper une place de leader dans le monde amène les chefs d'Etat du BRIC à discuter, lors de leur Sommet à Ekaterinbourg, des questions globales de sécurité (au plan militaire mais aussi économique, alimentaire, sanitaire, énergétique, etc.) et de la stabilité sur les marchés mondiaux de l'énergie, de l'alimentation et des finances. Leurs discussions devraient porter également sur les moyens d'affaiblir la dépendance vis-à-vis du dollar, notamment en créant une monnaie supranationale. La presse moscovite a fait état de l'intention des autorités russes, de faire avancer, lors du sommet du BRIC, «l'idée visant à créer une devise supranationale, dont la production sera du ressort du FMI, et à faire du rouble russe une monnaie de réserve». Il est utile de noter que le sommet du BRIC se déroule à la veille du sommet du G8 (associant les pays du BRIC et le Mexique) qui se tiendra en juillet en Italie. Une façon de prouver que la formule du BRIC est toujours opérationnelle. Alors que, selon une étude du Centre for Economics and Business Research (CEBR, un centre britannique de recherche sur l'économie et les tendances, réputé indépendant) citée par l'agence Bloomberg (agence de presse spécialisée dans la finance), annonce qu'en 2009, la récession fera baisser la part canadienne, américaine et européenne à 49,4% (sous la barre symbolique des 50 %) du volume de la production mondiale (au cours des années 1995-2004, elle était de 60-64%), les quatre puissances économiques émergentes qui forment le BRIC enregistrent une forte croissance et leur poids dans l'économie mondiale n'en finit pas d'augmenter. Tous les pronostics convergent. Des experts du Fonds monétaire international (FMI) ont prédit, il y a quelques mois, que les pays du BRIC afficheront une croissance absolue, alors que les Etats-Unis et la zone euro seront en croissance négative. La directrice du Centre de recherche en matière d'économie auprès de l'Institut chinois de relations internationales contemporaines, Chen Fengying se dit, pour sa part, sûre que la Chine et la Russie pourraient sortir de la crise financière dès 2010, après quoi la Chine enregistrera une croissance à hauteur de 9 à 10% et la Russie de 4,6%. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, la crise financière mondiale offre aux pays du BRIC la possibilité de réaliser une percée économique, estime l'experte chinoise. Grâce à leur croissance économique à un rythme rapide, les pays du BRIC sont, disent les experts, capables de sortir rapidement de la crise financière. Il apparaît évident aux yeux de tous les observateurs que le BRIC est un moteur de la croissance économique mondiale. Il regroupe plus de la moitié de la population mondiale et son rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître. Fait significatif : le gouvernement japonais estime que l'objectif principal de l'économie du Japon devrait être la conception et la fabrication d'articles bon marché destinés à satisfaire la masse croissante des consommateurs russes, chinois, indiens et brésiliens, qui sont en mesure de dépenser, chacun, plus de 5000 dollars par an en achats. Les pays du BRIC, d'après les déclarations de leurs représentants, « partagent des visions communes ou similaires sur beaucoup de questions internationales et sont animés de la même volonté politique de développer le dialogue, les échanges et la coopération entre eux ». Leurs intérêts aussi sont similaires, ce qui constitue un facteur de renforcement de leurs relations, en convergence avec les intérêts du développement mondial, de la stabilité et de la paix. Déjà au sommet du G20, le groupe BRIC a fait front commun sur les questions clés, notamment pour un rôle plus grand des pays émergents au FMI et le renforcement du rôle du FMI lui-même. Les experts des pays du BRIC procèdent régulièrement à des échanges qui concrétisent l'option du multilatéralisme au service du règlement des problèmes planétaires. Ils cherchent à renforcer leur intégration économique à moyen et à long terme, par des échanges commerciaux et des investissements réciproques. Ils ont pour motivation commune de lutter contre les conséquences de la crise financière et de renforcer la stabilité de leurs positions sur l'échiquier mondial. Les différences régionales et culturelles ne les empêchent pas de s'entendre sur la nécessité d'établir un monde multipolaire et se libérer de la dépendance d'une monnaie unique, le dollar. Leur ambition d'occuper une place de leader dans le monde amène les chefs d'Etat du BRIC à discuter, lors de leur Sommet à Ekaterinbourg, des questions globales de sécurité (au plan militaire mais aussi économique, alimentaire, sanitaire, énergétique, etc.) et de la stabilité sur les marchés mondiaux de l'énergie, de l'alimentation et des finances. Leurs discussions devraient porter également sur les moyens d'affaiblir la dépendance vis-à-vis du dollar, notamment en créant une monnaie supranationale. La presse moscovite a fait état de l'intention des autorités russes, de faire avancer, lors du sommet du BRIC, «l'idée visant à créer une devise supranationale, dont la production sera du ressort du FMI, et à faire du rouble russe une monnaie de réserve». Il est utile de noter que le sommet du BRIC se déroule à la veille du sommet du G8 (associant les pays du BRIC et le Mexique) qui se tiendra en juillet en Italie. Une façon de prouver que la formule du BRIC est toujours opérationnelle.