La Russie et la Chine ont affiché mercredi leur volonté de faire front, face à la crise financière et économique mondiale, et de resserrer leurs liens. "Nos pays comme les autres luttent contre la crise financière mondiale et beaucoup va dépendre de la façon dont notre partenariat se développe, notamment au sein du G20", a déclaré le président Dmitri Medvedev à l'issue d'un entretien avec son homologue Hu Jintao au Kremlin. Les deux dirigeants ont discuté à cette fin de "la coordination de leurs politiques étrangères" afin de donner une "nouvelle impulsion" aux relations bilatérales, a-t-il précisé. Lors d'une rencontre un peu plus tôt avec le Premier ministre Vladimir Poutine, M. Hu avait insisté sur le fait que la Russie était et resterait une "priorité" de la politique étrangère chinoise. "Malgré la crise financière mondiale, les relations (entre Moscou et Pékin, ndlr) sont immunisées contre les ruptures économiques ou politiques", s'est félicité pour sa part M. Poutine. La visite de M. Hu à Moscou intervient au lendemain des sommets du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (Russie, Chine et quatre pays d'Asie centrale) à Ekaterinbourg (Oural), marqués par une volonté de parler d'une seule voix contre la domination américaine. Dans l'immédiat, les deux pays étudient les moyens de libeller leurs échanges en roubles et en yuan. Une telle mesure pourrait s'appliquer notamment aux contrats de vente de pétrole russe à la Chine. Les échanges entre les deux pays ont décollé ces dernières années, sans toutefois atteindre un niveau correspondant au lien diplomatique, avec un total d'environ 50 milliards de dollars en 2008 La Russie et la Chine ont affiché mercredi leur volonté de faire front, face à la crise financière et économique mondiale, et de resserrer leurs liens. "Nos pays comme les autres luttent contre la crise financière mondiale et beaucoup va dépendre de la façon dont notre partenariat se développe, notamment au sein du G20", a déclaré le président Dmitri Medvedev à l'issue d'un entretien avec son homologue Hu Jintao au Kremlin. Les deux dirigeants ont discuté à cette fin de "la coordination de leurs politiques étrangères" afin de donner une "nouvelle impulsion" aux relations bilatérales, a-t-il précisé. Lors d'une rencontre un peu plus tôt avec le Premier ministre Vladimir Poutine, M. Hu avait insisté sur le fait que la Russie était et resterait une "priorité" de la politique étrangère chinoise. "Malgré la crise financière mondiale, les relations (entre Moscou et Pékin, ndlr) sont immunisées contre les ruptures économiques ou politiques", s'est félicité pour sa part M. Poutine. La visite de M. Hu à Moscou intervient au lendemain des sommets du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (Russie, Chine et quatre pays d'Asie centrale) à Ekaterinbourg (Oural), marqués par une volonté de parler d'une seule voix contre la domination américaine. Dans l'immédiat, les deux pays étudient les moyens de libeller leurs échanges en roubles et en yuan. Une telle mesure pourrait s'appliquer notamment aux contrats de vente de pétrole russe à la Chine. Les échanges entre les deux pays ont décollé ces dernières années, sans toutefois atteindre un niveau correspondant au lien diplomatique, avec un total d'environ 50 milliards de dollars en 2008