Rien ne va plus dans la zone euro frappée par la récession comme l'indiquent les statistiques publiées par Eurostat. Les experts de la BCE sont plus pessimistes qu'ils ne l'étaient sur la gravité de la récession. Les indicateurs n'augurent rien de bon pour le Vieux continent. Voici un échantillon d'informations ci-dessous. La Banque centrale européenne (BCE) a révisé en forte baisse sa prévision de récession en zone euro en 2009, pour l'établir à -4,6%, a annoncé jeudi son président Jean-Claude Trichet. Les prévisions de la BCE tablaient sur un recul du Produit intérieur brut de 2,7% cette année. Pour 2010, l'institution financière a également revu en baisse ses prévisions et table désormais un recul du PIB de 0,3%,contre une croissance nulle jusque là. Concernant l'inflation en zone euro, la BCE a légèrement abaissé sa prévision d'inflation à 0,3% cette année, contre +0,4% jusqu'ici et maintenu jeudi sa prévision de 1% pour 2010. La BCE actualise tous les trois mois ses prévisions pour l'économie des seize pays de la zone euro. Les dernières remontaient au mois de mars. En zone euro, la contraction confirmée de 2,5% de l'économie au premier trimestre 2009 s'est traduite par un net recul des investissements, une chute brutale des exportations et une détérioration de la consommation des ménages, d'après les nouvelles estimations de l'office européen des statistiques Eurostat publiées mercredi. Eurostat a par ailleurs révisé en baisse ses estimations pour les trois derniers trimestres de 2008. L'office estime désormais le recul du PIB à 0,3% aux deuxième et troisième trimestres 2008, contre 0,2% prévu avant, et à 1,8% au quatrième trimestre, contre -1,6% estimés précédemment. Dans l'ensemble de l'UE, Eurostat a revu en hausse sa première estimation. L'office estime désormais la baisse du PIB au premier trimestre 2009 à 2,4% par rapport au trimestre précédent, soit moins importante que prévu jusque là (-2,5%). L'office statistique estime en revanche que la contraction des troisième et quatrième trimestres 2008 a été plus forte qu'estimé auparavant dans l'UE, à -0,4% pour le troisième trimestre (-0,3% avant) et -1,7% au quatrième (-1,5% avant). La contraction de l'activité européenne au premier trimestre 2009 traduit aussi bien un net recul des investissements (en baisse de 4,2% en zone euro et de 4,4% dans l'UE), qu'une chute brutale des exportations (-8,1% dans la zone euro et -7,8% dans l'UE) et une détérioration de la consommation des ménages (-0,5% dans la zone euro et -1,0% dans l'UE). En Europe, les investissements directs étrangers (IDE) marquent un arrêt en créant moins d'emplois en 2008, et devraient reculer cette année à cause de la crise inédite et de la récession mondiale, selon une étude publiée jeudi par le cabinet Ernest & Young, lors de la 7e Conférence des investissements mondiaux à la Baule. En 2008, si le nombre de projets d'investissements (nouveaux projets et extensions) en Europe reste stable à 3.718 projets, six de plus seulement par rapport à l'année précédente, la récession a en revanche eu un sérieux impact sur les créations d'emploi qui chutent de 16% sur un an et confirment une tendance à la baisse constatée depuis 2004. Selon le baromètre d'Ernest & Young, le Royaume-Uni est toujours en tête des pays les plus attractifs d'Europe avec 686 projets accueillis en 2008, ce qui représente néanmoins une baisse de 4% par rapport à 2007. Le podium reste inchangé malgré la crise, le Royaume-Uni est suivi toujours de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne. ''2008 sonne la fin de cinq années de croissance soutenue des investissements directs étrangers en Europe. Compte tenu de la baisse des rentrées accompagnée d'une hausse sévère des coûts d'exploitation, les projets sont soit revus à la baisse, soit arrêtés", a déclaré Marc Lhermitte, Associé chez Ernest & Young et auteur de cette étude. Il a souligné qu'il n'y pas encore l'image réelle des répercussions de la crise mondiale sur les IDE, puisque les projets d'implantation réalisés en 2008 avaient été décidés plusieurs mois avant la crise. Cependant, il n'a pas écarté l'idée d'un scénario ''tout différent'' pour 2009. Les chiffres provisoires du premier trimestre donnent déjà un signe, avec une baisse de 8% des annonces de projets par rapport à la même période 2008. Pour le reste de l'année, 53% des chefs d'entreprise interrogés dans l'étude ont déclaré ne pas envisager de nouvelles implantations ni d'extension. Rien ne va plus dans la zone euro frappée par la récession comme l'indiquent les statistiques publiées par Eurostat. Les experts de la BCE sont plus pessimistes qu'ils ne l'étaient sur la gravité de la récession. Les indicateurs n'augurent rien de bon pour le Vieux continent. Voici un échantillon d'informations ci-dessous. La Banque centrale européenne (BCE) a révisé en forte baisse sa prévision de récession en zone euro en 2009, pour l'établir à -4,6%, a annoncé jeudi son président Jean-Claude Trichet. Les prévisions de la BCE tablaient sur un recul du Produit intérieur brut de 2,7% cette année. Pour 2010, l'institution financière a également revu en baisse ses prévisions et table désormais un recul du PIB de 0,3%,contre une croissance nulle jusque là. Concernant l'inflation en zone euro, la BCE a légèrement abaissé sa prévision d'inflation à 0,3% cette année, contre +0,4% jusqu'ici et maintenu jeudi sa prévision de 1% pour 2010. La BCE actualise tous les trois mois ses prévisions pour l'économie des seize pays de la zone euro. Les dernières remontaient au mois de mars. En zone euro, la contraction confirmée de 2,5% de l'économie au premier trimestre 2009 s'est traduite par un net recul des investissements, une chute brutale des exportations et une détérioration de la consommation des ménages, d'après les nouvelles estimations de l'office européen des statistiques Eurostat publiées mercredi. Eurostat a par ailleurs révisé en baisse ses estimations pour les trois derniers trimestres de 2008. L'office estime désormais le recul du PIB à 0,3% aux deuxième et troisième trimestres 2008, contre 0,2% prévu avant, et à 1,8% au quatrième trimestre, contre -1,6% estimés précédemment. Dans l'ensemble de l'UE, Eurostat a revu en hausse sa première estimation. L'office estime désormais la baisse du PIB au premier trimestre 2009 à 2,4% par rapport au trimestre précédent, soit moins importante que prévu jusque là (-2,5%). L'office statistique estime en revanche que la contraction des troisième et quatrième trimestres 2008 a été plus forte qu'estimé auparavant dans l'UE, à -0,4% pour le troisième trimestre (-0,3% avant) et -1,7% au quatrième (-1,5% avant). La contraction de l'activité européenne au premier trimestre 2009 traduit aussi bien un net recul des investissements (en baisse de 4,2% en zone euro et de 4,4% dans l'UE), qu'une chute brutale des exportations (-8,1% dans la zone euro et -7,8% dans l'UE) et une détérioration de la consommation des ménages (-0,5% dans la zone euro et -1,0% dans l'UE). En Europe, les investissements directs étrangers (IDE) marquent un arrêt en créant moins d'emplois en 2008, et devraient reculer cette année à cause de la crise inédite et de la récession mondiale, selon une étude publiée jeudi par le cabinet Ernest & Young, lors de la 7e Conférence des investissements mondiaux à la Baule. En 2008, si le nombre de projets d'investissements (nouveaux projets et extensions) en Europe reste stable à 3.718 projets, six de plus seulement par rapport à l'année précédente, la récession a en revanche eu un sérieux impact sur les créations d'emploi qui chutent de 16% sur un an et confirment une tendance à la baisse constatée depuis 2004. Selon le baromètre d'Ernest & Young, le Royaume-Uni est toujours en tête des pays les plus attractifs d'Europe avec 686 projets accueillis en 2008, ce qui représente néanmoins une baisse de 4% par rapport à 2007. Le podium reste inchangé malgré la crise, le Royaume-Uni est suivi toujours de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne. ''2008 sonne la fin de cinq années de croissance soutenue des investissements directs étrangers en Europe. Compte tenu de la baisse des rentrées accompagnée d'une hausse sévère des coûts d'exploitation, les projets sont soit revus à la baisse, soit arrêtés", a déclaré Marc Lhermitte, Associé chez Ernest & Young et auteur de cette étude. Il a souligné qu'il n'y pas encore l'image réelle des répercussions de la crise mondiale sur les IDE, puisque les projets d'implantation réalisés en 2008 avaient été décidés plusieurs mois avant la crise. Cependant, il n'a pas écarté l'idée d'un scénario ''tout différent'' pour 2009. Les chiffres provisoires du premier trimestre donnent déjà un signe, avec une baisse de 8% des annonces de projets par rapport à la même période 2008. Pour le reste de l'année, 53% des chefs d'entreprise interrogés dans l'étude ont déclaré ne pas envisager de nouvelles implantations ni d'extension.