Une mutuelle des artistes sera créée d'ici à 2010. C'est la structure à laquelle a pensé le ministère de tutelle pour régler «définitivement» le problème de l'inexistence d'un statut de l'artiste longtemps revendiqué par la corporation. En effet, plusieurs tentatives ont été initiées pour organiser et structurer les artistes, sans aboutir réellement. Le manque, voire l'impossibilité des artistes à s'organiser a été souvent reproché à ces derniers. Aujourd'hui, le ministère de la Culture propose d'accompagner les artistes pour la création de cette mutuelle qui regroupera un maximum d'artistes. C'est ce qu'a déclaré hier sur les ondes de la Radio nationale, Nouredine Lardjane : «Nous travaillons actuellement avec le ministère des Affaires sociales pour la création de cette grande mutuelle qui doit émaner des artistes. Des regroupements régionaux auront lieu et aboutiront à une assemblée générale qui définira les personnes qui seront à la tête de cette mutuelle». Le ministère de la Culture travaille en ce moment avec une équipe restreinte d'artistes qui mènera jusqu'au bout ce projet. «La volonté politique existe et l'échéance de 2010 n'est pas une finalité en soi, nous irons au-delà avec le ministère des Affaires sociales pour la prise en charge des problèmes sociaux des artistes», dira l'invité de la Chaîne III. Cette mutuelle à elle seule ne sera pas suffisante selon ce représentant du ministère de la Culture qui a indiqué que plusieurs actions sont en cours pour pallier les insuffisances, dont l'institutionnalisation des festivals qui permet aux artistes de produire et, de ce fait, d'avoir du travail. «107 festivals ont été institutionnalisés et on prévoit, pour l'année prochaine, un maillage national pour couvrir tout le territoire». La célébration de la Journée de l'artiste a été marquée cette année par un message du président de la République qui a annoncé la mise en place prochaine des industries culturelles qui seront la base matérielle d'un essor de la culture et de l'art en Algérie. Une annonce qui a été précédée d'une série d'actions selon M. Lardjane, dont la promulgation du décret présidentiel portant création du centre national du livre et la promulgation prochaine d'une loi sur le cinéma qui prendra en charge les problèmes de la distribution, la production et le financement. «Par cette loi, l'Etat accompagnera toujours les professionnels et encouragera le secteur privé». Un accompagnement qui se fait notamment par les moyens financiers. M. Lardjane a indiqué que le Fdatic, le Fonds d'aide à la création cinématographique doté de 800 millions DA par an permet de financer une dizaine de films entre court et long métrages et documentaires. «En moyenne, les longs métrages sont financés à hauteur de 10 à 20 millions DA, entre 12 et 15 pour les courts métrages et entre 8 et 11 millions DA pour les documentaires. Nous finançons entre 40 et 60% de la production d'un film ; nous subventionnons annuellement une vingtaine de films et nous en réceptionnons une dizaine», a révélé M. Lardjane. Un montant qui reste en déça des espérances dira le représentant du ministère de la Culture qui a annoncé également que le travail continuait avec le ministère des Finances pour disposer de plus de moyens financiers afin de soutenir la production cinématographique. Une production qui a besoin d'être distribuée à travers des salles de cinéma adéquates «4 salles dépendant du secteur public sont en phase de réhabilitation ». Un programme de récupération d'au moins 2 salles par wilaya est en cours pour atteindre le chiffre de 120 salles selon le directeur. Une mutuelle des artistes sera créée d'ici à 2010. C'est la structure à laquelle a pensé le ministère de tutelle pour régler «définitivement» le problème de l'inexistence d'un statut de l'artiste longtemps revendiqué par la corporation. En effet, plusieurs tentatives ont été initiées pour organiser et structurer les artistes, sans aboutir réellement. Le manque, voire l'impossibilité des artistes à s'organiser a été souvent reproché à ces derniers. Aujourd'hui, le ministère de la Culture propose d'accompagner les artistes pour la création de cette mutuelle qui regroupera un maximum d'artistes. C'est ce qu'a déclaré hier sur les ondes de la Radio nationale, Nouredine Lardjane : «Nous travaillons actuellement avec le ministère des Affaires sociales pour la création de cette grande mutuelle qui doit émaner des artistes. Des regroupements régionaux auront lieu et aboutiront à une assemblée générale qui définira les personnes qui seront à la tête de cette mutuelle». Le ministère de la Culture travaille en ce moment avec une équipe restreinte d'artistes qui mènera jusqu'au bout ce projet. «La volonté politique existe et l'échéance de 2010 n'est pas une finalité en soi, nous irons au-delà avec le ministère des Affaires sociales pour la prise en charge des problèmes sociaux des artistes», dira l'invité de la Chaîne III. Cette mutuelle à elle seule ne sera pas suffisante selon ce représentant du ministère de la Culture qui a indiqué que plusieurs actions sont en cours pour pallier les insuffisances, dont l'institutionnalisation des festivals qui permet aux artistes de produire et, de ce fait, d'avoir du travail. «107 festivals ont été institutionnalisés et on prévoit, pour l'année prochaine, un maillage national pour couvrir tout le territoire». La célébration de la Journée de l'artiste a été marquée cette année par un message du président de la République qui a annoncé la mise en place prochaine des industries culturelles qui seront la base matérielle d'un essor de la culture et de l'art en Algérie. Une annonce qui a été précédée d'une série d'actions selon M. Lardjane, dont la promulgation du décret présidentiel portant création du centre national du livre et la promulgation prochaine d'une loi sur le cinéma qui prendra en charge les problèmes de la distribution, la production et le financement. «Par cette loi, l'Etat accompagnera toujours les professionnels et encouragera le secteur privé». Un accompagnement qui se fait notamment par les moyens financiers. M. Lardjane a indiqué que le Fdatic, le Fonds d'aide à la création cinématographique doté de 800 millions DA par an permet de financer une dizaine de films entre court et long métrages et documentaires. «En moyenne, les longs métrages sont financés à hauteur de 10 à 20 millions DA, entre 12 et 15 pour les courts métrages et entre 8 et 11 millions DA pour les documentaires. Nous finançons entre 40 et 60% de la production d'un film ; nous subventionnons annuellement une vingtaine de films et nous en réceptionnons une dizaine», a révélé M. Lardjane. Un montant qui reste en déça des espérances dira le représentant du ministère de la Culture qui a annoncé également que le travail continuait avec le ministère des Finances pour disposer de plus de moyens financiers afin de soutenir la production cinématographique. Une production qui a besoin d'être distribuée à travers des salles de cinéma adéquates «4 salles dépendant du secteur public sont en phase de réhabilitation ». Un programme de récupération d'au moins 2 salles par wilaya est en cours pour atteindre le chiffre de 120 salles selon le directeur.