Nos enfants, en raison de la démission de leurs parents ou à cause des politiques creuses engagées en la matière, se voient, malgré eux, livrés en victimes expiatoires à des phénomènes tels que la toxicomanie et les violences multiformes. Nos enfants, en raison de la démission de leurs parents ou à cause des politiques creuses engagées en la matière, se voient, malgré eux, livrés en victimes expiatoires à des phénomènes tels que la toxicomanie et les violences multiformes. Hier, au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur exécutif de la Forem, Abdelhak Mekki, a dressé un tableau peu reluisant et sans complaisance quant à la situation de l'enfance en Algérie. «Les droits des enfants en Algérie ne sont pas respectés», a-t-il admis lors d'une rencontre-débat à laquelle ont pris part des représentants du Conseil national économique et social (CNES), de l'Unicef et de la sûreté nationale. En plus de se voir confisquer leurs droits à la scolarisation, à la santé, aux loisirs et à la culture, «nos enfants, en raison de la démission de leurs parents ou à cause des politiques creuses engagées en la matière, se voient, malgré eux, livrés en victimes expiatoires à des phénomènes tels que la toxicomanie et les violences multiformes». Abordant la question de l'enfance dans notre pays sous l'angle des principes retenus par la Convention internationale de protection de l'enfance, M. Mekki dit constater un élément très inquiétant en rapport avec le contexte socio-économique dans les politiques gouvernementales, qu'est le phénomène de la déperdition scolaire. En effet, il dévoile dans ce sens que selon les estimations établies par la forem, «500.000 enfants de moins de 18 ans et 150 000 enfants de moins de 10 ans ont déserté l'école». «Où vont ces enfants ?», s'interroge le conférencier. Toutefois, Mekki salue l'instruction du ministère de l'Education nationale en application de la loi de 1976 qui stipule que l'enfant doit aller à l'école depuis le premier jour jusqu'à ses 16 ans. «Cette instruction stipule qu'en cas d'absence prolongée et non justifiée de l'enfant, il y a lieu de procéder à des enquêtes pour ramener l'enfant à l'école». Mekki a ensuite abordé un autre point relatif aux phénomènes de la violence et de la toxicomanie en milieu scolaire. « Nous sommes, aujourd'hui, dit-il, dans une situation où il y a des violences multiples (violence de l'élève contre son professeur et de l'enseignant contre l'élève) qu'on peut regrouper sous le vocable de violence institutionnelle. Cela en parlant aussi des violences provenant de l'extérieur de l'école». Résultat : l'environnement de l'école n'est pas ou pas suffisamment, protégé. «Nous sommes dans une société qui a perdu le sens de la morale», déplore l'orateur. Sur le volet du droit à la santé, Mekki souligne que bien qu'il y ait une couverture «assez large» cela n'empêche qu'il subsiste des problèmes. «Il y des gros problèmes de mortalité chez l'enfance. Pourtant, on peut facilement épargner à nos enfants ce qu'on appelle les maladies orphelines qu'on peut traiter par des tests au bout du 5e jour», dit-il. De cette manière, on éviterait à l'enfant d'avoir un handicap mais aussi à la société de prendre en charge plus tard des handicaps majeurs. «Si l'Etat entend lutter efficacement contre le fléau de la toxicomanie en créant l'office national de la drogue, il n'en demeure pas que la toxicomanie touche les jeunes et même parfois l'école primaire», prévient-il. D'où la nécessité, selon lui, d'avoir «une lutte beaucoup plus catégorique ne serait-ce que pour assainir l'environnement de l'école». Les enfants handicapés ont également leur lot de contraintes. Dans ce cadre, Mekki s'inquiète du sort des 400.000 enfants autistes qui ne trouvent pas, selon lui, suffisamment de centres qui puissent les prendre en charge. Ces derniers sont «malheureusement très mal pris en charge à l'intérieur du pays». Hier, au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur exécutif de la Forem, Abdelhak Mekki, a dressé un tableau peu reluisant et sans complaisance quant à la situation de l'enfance en Algérie. «Les droits des enfants en Algérie ne sont pas respectés», a-t-il admis lors d'une rencontre-débat à laquelle ont pris part des représentants du Conseil national économique et social (CNES), de l'Unicef et de la sûreté nationale. En plus de se voir confisquer leurs droits à la scolarisation, à la santé, aux loisirs et à la culture, «nos enfants, en raison de la démission de leurs parents ou à cause des politiques creuses engagées en la matière, se voient, malgré eux, livrés en victimes expiatoires à des phénomènes tels que la toxicomanie et les violences multiformes». Abordant la question de l'enfance dans notre pays sous l'angle des principes retenus par la Convention internationale de protection de l'enfance, M. Mekki dit constater un élément très inquiétant en rapport avec le contexte socio-économique dans les politiques gouvernementales, qu'est le phénomène de la déperdition scolaire. En effet, il dévoile dans ce sens que selon les estimations établies par la forem, «500.000 enfants de moins de 18 ans et 150 000 enfants de moins de 10 ans ont déserté l'école». «Où vont ces enfants ?», s'interroge le conférencier. Toutefois, Mekki salue l'instruction du ministère de l'Education nationale en application de la loi de 1976 qui stipule que l'enfant doit aller à l'école depuis le premier jour jusqu'à ses 16 ans. «Cette instruction stipule qu'en cas d'absence prolongée et non justifiée de l'enfant, il y a lieu de procéder à des enquêtes pour ramener l'enfant à l'école». Mekki a ensuite abordé un autre point relatif aux phénomènes de la violence et de la toxicomanie en milieu scolaire. « Nous sommes, aujourd'hui, dit-il, dans une situation où il y a des violences multiples (violence de l'élève contre son professeur et de l'enseignant contre l'élève) qu'on peut regrouper sous le vocable de violence institutionnelle. Cela en parlant aussi des violences provenant de l'extérieur de l'école». Résultat : l'environnement de l'école n'est pas ou pas suffisamment, protégé. «Nous sommes dans une société qui a perdu le sens de la morale», déplore l'orateur. Sur le volet du droit à la santé, Mekki souligne que bien qu'il y ait une couverture «assez large» cela n'empêche qu'il subsiste des problèmes. «Il y des gros problèmes de mortalité chez l'enfance. Pourtant, on peut facilement épargner à nos enfants ce qu'on appelle les maladies orphelines qu'on peut traiter par des tests au bout du 5e jour», dit-il. De cette manière, on éviterait à l'enfant d'avoir un handicap mais aussi à la société de prendre en charge plus tard des handicaps majeurs. «Si l'Etat entend lutter efficacement contre le fléau de la toxicomanie en créant l'office national de la drogue, il n'en demeure pas que la toxicomanie touche les jeunes et même parfois l'école primaire», prévient-il. D'où la nécessité, selon lui, d'avoir «une lutte beaucoup plus catégorique ne serait-ce que pour assainir l'environnement de l'école». Les enfants handicapés ont également leur lot de contraintes. Dans ce cadre, Mekki s'inquiète du sort des 400.000 enfants autistes qui ne trouvent pas, selon lui, suffisamment de centres qui puissent les prendre en charge. Ces derniers sont «malheureusement très mal pris en charge à l'intérieur du pays».