Le projet d'exportation d'électricité solaire d'Algérie à destination de l'Allemagne, via un câble de 3000 km de long, annoncé par la presse algérienne en novembre 2007, n'est pas du tout une utopie comme certains ont tendance à le croire. Le projet d'exportation d'électricité solaire d'Algérie à destination de l'Allemagne, via un câble de 3000 km de long, annoncé par la presse algérienne en novembre 2007, n'est pas du tout une utopie comme certains ont tendance à le croire. Le communiqué, repris par des sources diplomatiques européennes, précise que «le SIJ réalise cette étude de faisabilité sur la demande du gouvernement algérien et avec le soutien du ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire (BMU)». A côté de la production d'électricité, l'étude analysera «la faisabilité d'intégrer des procédés supplémentaires dans l'environnement de la centrale solaire». Il s'agit de la réfrigération solaire, du traitement de l'eau et du dessalement de l'eau de mer, ainsi que de la production de chaleur industrielle solaire. L'étude intègre également la conception d'un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables dans le voisinage de la centrale. Le Professeur Bernhard Hoffschmidt, directeur du SIJ, estime que cette commande va booster la technologie des tours solaires, développée par les institutions économiques et de recherche allemandes, sur le marché d'avenir que constitue l'Afrique du Nord. Un contrat de coopération de longue durée serait signé entre le gouvernement algérien et le SIJ, selon la même source. Il faut préciser qu'une tour solaire est «une centrale à énergie renouvelable, construite de manière à canaliser l'air chauffé par le soleil afin d'actionner des turbines pour produire de l'électricité», selon la définition qui accompagne cette information. Le site de DENA (Agence allemande de l'énergie) indique que la première centrale solaire de type tour commerciale en Europe a été construite en 2006 près de Séville en Espagne et produit une puissance de 11 MW. Une autre tour de 20 MW sera érigée d'ici à 2008. Des entreprises allemandes planifient d'autres projets au niveau international. En Allemagne, la construction d'une centrale solaire de type tour a démarré au milieu de l'année 2006 sur le site de Jülich. Cette centrale utilisera un réservoir pour compenser les fluctuations de puissance au niveau du rayonnement solaire. Selon le communiqué de l'Ecole supérieure d'Aix la Chapelle, la tour solaire qui sera installée dans le sud-algérien devrait être entre deux et cinq fois plus grande que l'installation pilote de Jülich et devrait fonctionner selon le même principe technique. La technologie, qui sera appliquée, a été testée dans la tour solaire de Jülich dont les travaux de construction ont été inaugurés en août 2007. Il y a tout lieu de penser qu'il s'agit du projet algéro-allemand de production d'électricité solaire, fondé sur une évaluation par satellites qui avait permis à l'Agence spatiale allemande (ASA) de conclure que l'Algérie représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen. Ce projet concerne l'installation des centrales solaires dans le Sud algérien, d'une capacité de production d'électricité pouvant aller jusqu'à 6000 mégawatts (MW). Une liaison par câble de 3 000 km relierait la ville d'Adrar à Aachen (Aix-la-Chapelle), en traversant la Sardaigne, l'Italie du Nord et la Suisse. Il s'agit d'un véritable réseau d'électricité solaire appelé à alimenter l'Europe à partir de l'Afrique du Nord. Son financement était estimé à 2 milliards d'euros. L'information avait été donnée, en novembre 2007, par le directeur général de New Energy Algeria (NEAL) et par l'agence spatiale allemande. La «portée stratégique» du projet est liée à la volonté de diversification des ressources d'énergie importées par l'Union européenne (UE) et la sécurisation de leurs sources d'approvisionnement en énergie électrique. A l'époque, les responsables politiques des deux parties ne s'étaient pas prononcés et il n'y avait pas encore le consortium d'investisseurs appelé à acheter cette électricité solaire. En octobre 2008, à l'occasion du premier salon algéro-allemand de l'environnement, il est apparu que l'écueil qui empêchait le projet de démarrer était d'ordre financier. Car, pour transporter de l'électricité sur une aussi longue distance, il faut une technologie qui demande beaucoup d'investissements dans la recherche, celle-ci a besoin d'être financée. Les milieux algériens prévoient qu'à l'horizon 2050, près de 30% de l'électricité proviendra des énergies alternatives, notamment du solaire. Le communiqué, repris par des sources diplomatiques européennes, précise que «le SIJ réalise cette étude de faisabilité sur la demande du gouvernement algérien et avec le soutien du ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire (BMU)». A côté de la production d'électricité, l'étude analysera «la faisabilité d'intégrer des procédés supplémentaires dans l'environnement de la centrale solaire». Il s'agit de la réfrigération solaire, du traitement de l'eau et du dessalement de l'eau de mer, ainsi que de la production de chaleur industrielle solaire. L'étude intègre également la conception d'un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables dans le voisinage de la centrale. Le Professeur Bernhard Hoffschmidt, directeur du SIJ, estime que cette commande va booster la technologie des tours solaires, développée par les institutions économiques et de recherche allemandes, sur le marché d'avenir que constitue l'Afrique du Nord. Un contrat de coopération de longue durée serait signé entre le gouvernement algérien et le SIJ, selon la même source. Il faut préciser qu'une tour solaire est «une centrale à énergie renouvelable, construite de manière à canaliser l'air chauffé par le soleil afin d'actionner des turbines pour produire de l'électricité», selon la définition qui accompagne cette information. Le site de DENA (Agence allemande de l'énergie) indique que la première centrale solaire de type tour commerciale en Europe a été construite en 2006 près de Séville en Espagne et produit une puissance de 11 MW. Une autre tour de 20 MW sera érigée d'ici à 2008. Des entreprises allemandes planifient d'autres projets au niveau international. En Allemagne, la construction d'une centrale solaire de type tour a démarré au milieu de l'année 2006 sur le site de Jülich. Cette centrale utilisera un réservoir pour compenser les fluctuations de puissance au niveau du rayonnement solaire. Selon le communiqué de l'Ecole supérieure d'Aix la Chapelle, la tour solaire qui sera installée dans le sud-algérien devrait être entre deux et cinq fois plus grande que l'installation pilote de Jülich et devrait fonctionner selon le même principe technique. La technologie, qui sera appliquée, a été testée dans la tour solaire de Jülich dont les travaux de construction ont été inaugurés en août 2007. Il y a tout lieu de penser qu'il s'agit du projet algéro-allemand de production d'électricité solaire, fondé sur une évaluation par satellites qui avait permis à l'Agence spatiale allemande (ASA) de conclure que l'Algérie représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen. Ce projet concerne l'installation des centrales solaires dans le Sud algérien, d'une capacité de production d'électricité pouvant aller jusqu'à 6000 mégawatts (MW). Une liaison par câble de 3 000 km relierait la ville d'Adrar à Aachen (Aix-la-Chapelle), en traversant la Sardaigne, l'Italie du Nord et la Suisse. Il s'agit d'un véritable réseau d'électricité solaire appelé à alimenter l'Europe à partir de l'Afrique du Nord. Son financement était estimé à 2 milliards d'euros. L'information avait été donnée, en novembre 2007, par le directeur général de New Energy Algeria (NEAL) et par l'agence spatiale allemande. La «portée stratégique» du projet est liée à la volonté de diversification des ressources d'énergie importées par l'Union européenne (UE) et la sécurisation de leurs sources d'approvisionnement en énergie électrique. A l'époque, les responsables politiques des deux parties ne s'étaient pas prononcés et il n'y avait pas encore le consortium d'investisseurs appelé à acheter cette électricité solaire. En octobre 2008, à l'occasion du premier salon algéro-allemand de l'environnement, il est apparu que l'écueil qui empêchait le projet de démarrer était d'ordre financier. Car, pour transporter de l'électricité sur une aussi longue distance, il faut une technologie qui demande beaucoup d'investissements dans la recherche, celle-ci a besoin d'être financée. Les milieux algériens prévoient qu'à l'horizon 2050, près de 30% de l'électricité proviendra des énergies alternatives, notamment du solaire.