Sur les 238 millions d'hectares du territoire national, 38 millions d'hectares représentent des zones steppiques dont 20 millions d'hectares sont exposés au phénomène de la désertification. Le plan national de reboisement lancé en 2000 poursuit les efforts déjà engagés par l'Algérie, il y a quelques années, avec le barrage vert. Sur les 238 millions d'hectares du territoire national, 38 millions d'hectares représentent des zones steppiques dont 20 millions d'hectares sont exposés au phénomène de la désertification. Le plan national de reboisement lancé en 2000 poursuit les efforts déjà engagés par l'Algérie, il y a quelques années, avec le barrage vert. La Journée mondiale contre la désertification et la sécheresse est traditionnellement célébrée le 17 juin de chaque année, depuis 1994, date où a été signée la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, entrée en vigueur en 1996 et ratifiée par l'Algérie la même année. Selon l'ONU, la désertification touche plus de 1,2 milliard d'humains, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans la majeure partie de l'Afrique ainsi qu'en Amérique du Sud. 110 pays, qui accueillent les deux tiers des populations les plus pauvres du monde, sont menacés. Un phénomène à ne pas, surtout, négliger notamment chez nous puisque notre pays est concerné. Selon Abdelamalek titah, Directeur général des forêts, invité de la chaîne III hier, « la désertification est la principale cause de cette dégradation avancée des terres; ce qui fait qu'il n'y a plus de vie, ni d'activité, les conditions de vie se dégradant de plus en plus, aggravant, de ce fait, l'état de pauvreté des populations». La situation chez nous, est inquiétante, selon les chiffres avancés par le directeur général des forêts «sur les 238 millions d'hectares du territoire national, 38 millions d'hectares représentent des zones steppiques dont 20 millions d'hectares sont exposés au phénomène de la désertification. A la faveur de la carte de sensibilité à la désertification établie en 1996, les zones menacées sont été identifiées. Il s'agit particulièrement de la steppe occidentale, notamment, Nâama et El Bayadh dont la situation est aujourd'hui préoccupante». Pour faire face à cette situation, le plan national de reboisement lancé en 2000 poursuit les efforts déjà engagés par l'Algérie, il y a quelques années, avec le barrage vert, «un plan qui a connu la concrétisation de pas moins de 400.000 hectares de plantations forestières et fruitières. Aujourd'hui plus de 40% de ce programme a été localisé au niveau de ces zones steppiques dégradées ». Autre axe d'intervention de la Direction générale des forets: les bassins versants. A cet effet, 34 études ont été livrées sur le traitement des bassins versants. Des études qui vont permettre de mieux intervenir sur le terrain dans la protection des bassins versants à usage hydraulique pour lutter contre l'érosion. 12 millions d'hectares sont menacés. Par ailleurs, une nouveauté est à signaler dans le cadre du plan national de lutte contre la désertification, «l'intégration des populations à travers des projets de proximité de lutte contre la désertification, des projets qui intègrent les ménages ruraux et financés à travers le fonds de lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme et de la steppe». Des projets qui peuvent être aussi bien individuels que collectifs. Interrogé sur l'impact des feux de forêt sur le patrimoine forestier, le directeur général des forêts a évoqué le bilan de l'année dernière: « 25.000 hectares ont été touchés par les incendies dont 12.000 en forêts». Le dispositif de protection et de prévention sera renforcé cette année en moyens humains et matériels à travers 40 wilayas. Le directeur général qui a reconnu que le patrimoine forestier national est soumis à des pressions et des convoitises, a tout de même minimisé l'impact de l'urbanisation sur ce patrimoine. «La surface qui a été déclassée au profit de l'urbanisation n'est pas très importante» a-t-il déclaré, tout en annonçant que l'inventaire forestier national qui vient d'être livré permet à chaque wilaya d'avoir son plan de développement forestier à même de mieux programmer les actions à engager dans chaque wilaya. La Journée mondiale contre la désertification et la sécheresse est traditionnellement célébrée le 17 juin de chaque année, depuis 1994, date où a été signée la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, entrée en vigueur en 1996 et ratifiée par l'Algérie la même année. Selon l'ONU, la désertification touche plus de 1,2 milliard d'humains, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans la majeure partie de l'Afrique ainsi qu'en Amérique du Sud. 110 pays, qui accueillent les deux tiers des populations les plus pauvres du monde, sont menacés. Un phénomène à ne pas, surtout, négliger notamment chez nous puisque notre pays est concerné. Selon Abdelamalek titah, Directeur général des forêts, invité de la chaîne III hier, « la désertification est la principale cause de cette dégradation avancée des terres; ce qui fait qu'il n'y a plus de vie, ni d'activité, les conditions de vie se dégradant de plus en plus, aggravant, de ce fait, l'état de pauvreté des populations». La situation chez nous, est inquiétante, selon les chiffres avancés par le directeur général des forêts «sur les 238 millions d'hectares du territoire national, 38 millions d'hectares représentent des zones steppiques dont 20 millions d'hectares sont exposés au phénomène de la désertification. A la faveur de la carte de sensibilité à la désertification établie en 1996, les zones menacées sont été identifiées. Il s'agit particulièrement de la steppe occidentale, notamment, Nâama et El Bayadh dont la situation est aujourd'hui préoccupante». Pour faire face à cette situation, le plan national de reboisement lancé en 2000 poursuit les efforts déjà engagés par l'Algérie, il y a quelques années, avec le barrage vert, «un plan qui a connu la concrétisation de pas moins de 400.000 hectares de plantations forestières et fruitières. Aujourd'hui plus de 40% de ce programme a été localisé au niveau de ces zones steppiques dégradées ». Autre axe d'intervention de la Direction générale des forets: les bassins versants. A cet effet, 34 études ont été livrées sur le traitement des bassins versants. Des études qui vont permettre de mieux intervenir sur le terrain dans la protection des bassins versants à usage hydraulique pour lutter contre l'érosion. 12 millions d'hectares sont menacés. Par ailleurs, une nouveauté est à signaler dans le cadre du plan national de lutte contre la désertification, «l'intégration des populations à travers des projets de proximité de lutte contre la désertification, des projets qui intègrent les ménages ruraux et financés à travers le fonds de lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme et de la steppe». Des projets qui peuvent être aussi bien individuels que collectifs. Interrogé sur l'impact des feux de forêt sur le patrimoine forestier, le directeur général des forêts a évoqué le bilan de l'année dernière: « 25.000 hectares ont été touchés par les incendies dont 12.000 en forêts». Le dispositif de protection et de prévention sera renforcé cette année en moyens humains et matériels à travers 40 wilayas. Le directeur général qui a reconnu que le patrimoine forestier national est soumis à des pressions et des convoitises, a tout de même minimisé l'impact de l'urbanisation sur ce patrimoine. «La surface qui a été déclassée au profit de l'urbanisation n'est pas très importante» a-t-il déclaré, tout en annonçant que l'inventaire forestier national qui vient d'être livré permet à chaque wilaya d'avoir son plan de développement forestier à même de mieux programmer les actions à engager dans chaque wilaya.