La commande du ministère de l'Intérieur va, notamment, réduire l'endettement et permettre la création de 1.000 emplois dans les unités de production et 500 autres au niveau de la sous-traitance. La commande du ministère de l'Intérieur va, notamment, réduire l'endettement et permettre la création de 1.000 emplois dans les unités de production et 500 autres au niveau de la sous-traitance. Avec une commande estimée à 21,95 milliards de DA, l'Etat qui veut replacer cette entreprise nationale au cœur du développement économique, vient d'apporter «une bouffée d'oxygène à la SNVI complétant ainsi son programme de production déjà existant». Son directeur général n'a pas caché son enthousiasme lors de son passage hier sur les ondes de la chaîne III, expliquant que «le ministère de l'Intérieur, qui représente annuellement 30% du chiffre d'affaires de l'entreprise, vient encore, avec cette commande, faire en sorte que le carnet de commande de la SNVI soit plein jusqu'à l'horizon 2010». 4.170 véhicules seront ainsi produits en deux ans (2009- 2010) par la SNVI dont 1.300 mini cars de transport scolaire qui seront affectés aux APC et 2.870 véhicules, de type camions, destinés aux travaux de voierie. «Ainsi, l'activité de l'entreprise est pérennisée et la constance de la part de certains responsables des pouvoirs publics nous est favorable, même si cela doit être accompagné d'une réhabilitation de l'entreprise», dira M.Chehboub. D'une capacité de production annuelle de 5.500 véhicules industriels, l'entreprise à bon espoir, dira son directeur général, de se voir «redresser» dans les prochaines années. En effet, cet optimisme trouve son argumentaire notamment, dans le fait que cette commande du ministère de l'Intérieur va, notamment, réduire l'endettement et permettre La création de 1.000 emplois dans les unités de production et 500 autres au niveau de la sous-traitance. Pour rappel, la SNVI a optimisé ses effectifs et ses activités au cours de ces 10 dernières années en transférant certaines activités vers la sous traitance, dont le nombre est estimé a 300 sous-traitants. Une décision a l'origine d'une réduction significative de l'effectif qui est passé, ces 10 dernières années, de 13.600 à 6.800 travailleurs. En plus de la sous-traitance, la SNVI a fait appel au partenariat pour un certain nombre d'activités dont le montage de boîtes à vitesse et la carrosserie de Tiaret qui, depuis le mois de novembre dernier, est sous contrôle d'un groupe français. Un plan de redressement interne pour l'entreprise Le directeur général de la SNVI a annoncé qu'un plan de redressement interne de l'entreprise est en cours de préparation, «avalisé par des études de cabinets reconnus mondialement, ce plan vise à ériger la SNVI en une sociéte économique de développement. Ce plan de redressement sera validé dans les prochaines semaines par le ministère de l'Industrie avant d'être examiné par le conseil de participation de l'état». Ce plan de redressement a pour objectif aussi, la résorption du découvert de l'entreprise évalué à 42 milliards de DA et le rachat d'un certains nombre de dettes que l'état détient auprès de la SNVI. La dette globale de l'entreprise s'élève à 60 milliards de DA, «une dette qui ne peut être prise en charge que par les pouvoirs publics. Je ne peux croire en la non prise en charge de cette dette par l'état; il n'est pas envisageable pour moi de voir la SNVI disparaître», dira M.Chehboub. En plus de ce plan de redressement, la SNVI aura besoin d'un plan d'investissement pour faire évoluer ses capacités de production, réhabiliter l'outil industriel et rationaliser les activités. Une usine comme celle de la SNVI devrait, selon son DG, «tourner avec une capacité de production de 10.000 véhicules par an». Ceci permettra à l'entreprise d'assurer la commande qui est actuellement de 15.000 véhicules. Ce plan d'investissement permettra à l'entreprise de récupérer les parts de marché qu'elle a perdu. «Les capacités de la SNVI sont restées figées alors que le marché a évolué; lorsque la capacité du marché national était de 6.000 véhicules/an, notre part de marché était de 40%. Aujourd'hui, avec un marché de 40 milles véhicules/ an, notre part de marché a régressé de 15%». Ouverture du capital et non privatisation Contrairement à ce qui a été annoncé précédemment, le directeur général de la SNVI a expliqué qu'«il a été décidé d'envisager l'ouverture du capital d'une entreprise comme la nôtre et non la privatisation à 100%». Actuellement, les activités de production sont concentrés dans l'usine de Rouiba et le processus vise, selon M. Chehboub, la rationalisation de la production et non sur la filialisation de Rouiba. L'ETUSA, le client qui boude la SNVI L'ETUSA est une entreprise qui n'achète plus chez la SNVI; la situation est connue depuis quelque temps. A ce sujet, M.Chehboub déclare : «je ne saurais vous dire pourquoi», mais, a-t-il dit en guise de réponse plausible, «peut-être que les bus que nous produisions à une certaine époque ne répondaient pas aux attentes, mais depuis 2007, nous avons un nouveau produit parfaitement aux normes et j'ai bon espoir de voir l'ETUSA revenir». A cela, s'ajoute un programme en cours avec le ministère de l'Enseignement supérieur qui sera exploité par l'ETUSA . 90 millions de dollars d'exportations Abordant la question des exportations, le directeur général de la SNVI a rappelé que l'entreprise a eu de bonnes expériences avec des pays comme l'Irak, le Gabon, le Sénégal ou encore la Libye et annonce de futurs projets avec le mali. «Le volume financier des exportation de la SNVI est estimé à 90 millions de dollars depuis le début des opérations d'exportations». Avec une commande estimée à 21,95 milliards de DA, l'Etat qui veut replacer cette entreprise nationale au cœur du développement économique, vient d'apporter «une bouffée d'oxygène à la SNVI complétant ainsi son programme de production déjà existant». Son directeur général n'a pas caché son enthousiasme lors de son passage hier sur les ondes de la chaîne III, expliquant que «le ministère de l'Intérieur, qui représente annuellement 30% du chiffre d'affaires de l'entreprise, vient encore, avec cette commande, faire en sorte que le carnet de commande de la SNVI soit plein jusqu'à l'horizon 2010». 4.170 véhicules seront ainsi produits en deux ans (2009- 2010) par la SNVI dont 1.300 mini cars de transport scolaire qui seront affectés aux APC et 2.870 véhicules, de type camions, destinés aux travaux de voierie. «Ainsi, l'activité de l'entreprise est pérennisée et la constance de la part de certains responsables des pouvoirs publics nous est favorable, même si cela doit être accompagné d'une réhabilitation de l'entreprise», dira M.Chehboub. D'une capacité de production annuelle de 5.500 véhicules industriels, l'entreprise à bon espoir, dira son directeur général, de se voir «redresser» dans les prochaines années. En effet, cet optimisme trouve son argumentaire notamment, dans le fait que cette commande du ministère de l'Intérieur va, notamment, réduire l'endettement et permettre La création de 1.000 emplois dans les unités de production et 500 autres au niveau de la sous-traitance. Pour rappel, la SNVI a optimisé ses effectifs et ses activités au cours de ces 10 dernières années en transférant certaines activités vers la sous traitance, dont le nombre est estimé a 300 sous-traitants. Une décision a l'origine d'une réduction significative de l'effectif qui est passé, ces 10 dernières années, de 13.600 à 6.800 travailleurs. En plus de la sous-traitance, la SNVI a fait appel au partenariat pour un certain nombre d'activités dont le montage de boîtes à vitesse et la carrosserie de Tiaret qui, depuis le mois de novembre dernier, est sous contrôle d'un groupe français. Un plan de redressement interne pour l'entreprise Le directeur général de la SNVI a annoncé qu'un plan de redressement interne de l'entreprise est en cours de préparation, «avalisé par des études de cabinets reconnus mondialement, ce plan vise à ériger la SNVI en une sociéte économique de développement. Ce plan de redressement sera validé dans les prochaines semaines par le ministère de l'Industrie avant d'être examiné par le conseil de participation de l'état». Ce plan de redressement a pour objectif aussi, la résorption du découvert de l'entreprise évalué à 42 milliards de DA et le rachat d'un certains nombre de dettes que l'état détient auprès de la SNVI. La dette globale de l'entreprise s'élève à 60 milliards de DA, «une dette qui ne peut être prise en charge que par les pouvoirs publics. Je ne peux croire en la non prise en charge de cette dette par l'état; il n'est pas envisageable pour moi de voir la SNVI disparaître», dira M.Chehboub. En plus de ce plan de redressement, la SNVI aura besoin d'un plan d'investissement pour faire évoluer ses capacités de production, réhabiliter l'outil industriel et rationaliser les activités. Une usine comme celle de la SNVI devrait, selon son DG, «tourner avec une capacité de production de 10.000 véhicules par an». Ceci permettra à l'entreprise d'assurer la commande qui est actuellement de 15.000 véhicules. Ce plan d'investissement permettra à l'entreprise de récupérer les parts de marché qu'elle a perdu. «Les capacités de la SNVI sont restées figées alors que le marché a évolué; lorsque la capacité du marché national était de 6.000 véhicules/an, notre part de marché était de 40%. Aujourd'hui, avec un marché de 40 milles véhicules/ an, notre part de marché a régressé de 15%». Ouverture du capital et non privatisation Contrairement à ce qui a été annoncé précédemment, le directeur général de la SNVI a expliqué qu'«il a été décidé d'envisager l'ouverture du capital d'une entreprise comme la nôtre et non la privatisation à 100%». Actuellement, les activités de production sont concentrés dans l'usine de Rouiba et le processus vise, selon M. Chehboub, la rationalisation de la production et non sur la filialisation de Rouiba. L'ETUSA, le client qui boude la SNVI L'ETUSA est une entreprise qui n'achète plus chez la SNVI; la situation est connue depuis quelque temps. A ce sujet, M.Chehboub déclare : «je ne saurais vous dire pourquoi», mais, a-t-il dit en guise de réponse plausible, «peut-être que les bus que nous produisions à une certaine époque ne répondaient pas aux attentes, mais depuis 2007, nous avons un nouveau produit parfaitement aux normes et j'ai bon espoir de voir l'ETUSA revenir». A cela, s'ajoute un programme en cours avec le ministère de l'Enseignement supérieur qui sera exploité par l'ETUSA . 90 millions de dollars d'exportations Abordant la question des exportations, le directeur général de la SNVI a rappelé que l'entreprise a eu de bonnes expériences avec des pays comme l'Irak, le Gabon, le Sénégal ou encore la Libye et annonce de futurs projets avec le mali. «Le volume financier des exportation de la SNVI est estimé à 90 millions de dollars depuis le début des opérations d'exportations».